< Détermination des minéraux

Cette méthode peut paraître quelque peu « bateau », mais bon, ce qui nous saute aux yeux va forcément constituer un indice qui va être prépondérant. Cependant, « l'habit ne fait pas le moine » est un adage qui s'applique particulièrement bien dans le cas qui nous intéresse. Bien que les minéraux aient en général une couleur principale qui les caractérise, il faut savoir que les magies de la chimie et de la physique nous réservent des surprises. C'est un caractère important mais pas toujours fiable. En effet beaucoup de minéraux peuvent avoir un grand nombre de couleurs (par exemple, les variétés de quartz). Cependant pour beaucoup d'autres minéraux la couleur est caractéristique : l'albite est blanche, l'azurite est bleue, la chlorite est généralement verte (elle peut avoir d'autres couleurs dans certains cas particuliers ), etc...

On répartit les minéraux en 4 groupes suivant l'origine de la couleur :

  • Achromatiques (incolores), la lumière qui traverse les cristaux n'est pas modifiée (cristal de roche)
  • Idiochromatiques (colorés), une partie du spectre lumineux est absorbé, la couleur du cristal est typique des atomes qu'il contient. (l'azurite contient du cuivre, son cristal est bleu, la rhodonite contient du manganèse, son cristal est rose, l'autunite contient de l'uranium, elle est jaune, etc...)
  • Allochromatiques (couleur du fait des inclusions), le minéral contient une faible proportion d'atomes étrangers et cela colore le cristal (variétés de quartz)
  • Pseudochromatiques (apparemment colorés), des fractures, des courbes, des plis dans le réseau du cristal provoquent des irisations.
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