trinquer

Français

Étymologie

(XIVe siècle) De l’allemand trinken  boire »)[1] ; (XVIIe siècle) prend le sens de « porter un toast » ; (1876) sens figuré.

Verbe

Deux personnes en train de trinquer.

trinquer \tʁɛ̃.ke\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Boire en choquant, cognant les verres en signe de joie, pour marquer son amitié ou pour faire un vœu.
    • Les verres étant emplis l’on trinqua et l’on but, puis il y eut entre les deux hommes un assez long silence lourd de gêne.  (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Marcoul ne peut s’abstenir de trinquer avec son sauveur. Il n’aime pourtant guère cet alcool lourd et râpeux, si dur au palais.  (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (Figuré) (Familier) Subir un dommage, un désagrément.
    • Quand les parents boivent, les enfants trinquent. (slogan)

Vocabulaire apparenté par le sens

  • trinquer figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : vin.

Traductions

Prononciation

  • France (Île-de-France) : écouter « trinquer [tʁɛ̃.ke] »

Voir aussi

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (trinquer)
  1. « trinquer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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