tartir

Français

Étymologie

(1827) De l’argotique ancien italien tartire.

Verbe

tartir \taʁ.tiʁ\ intransitif ou pronominal 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se tartir)

  1. (Argot) Déféquer.
    • Il y en a déjà assez comme ça sur terre, à se faire tartir.  (Léo Malet, Les Eaux troubles de Javel)
  2. (Familier) Envoyer tartir : Envoyer promener.
    • Au lieu de se trimbaler un gnard qui la ferait tartir et lui imposerait ses quatre volontés, elle suit seule sa petite bonne-femme de chemin.  (Frédéric Dard, San-Antonio, n° 59 : Vas-y, Béru !, 1965)
    • Je l’ai envoyé tartir.  (Bernard Tirtiaux, Les Sept Couleurs du vent, Denoël, p. 249)
    • Je l’ai rencardé tout de suite, afin qu’il ne nous fasse pas tartir toute la journée.  (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg, dit Georgius], Tornade chez les flambeurs, Série noire, 1956, page 39)
  3. (Pronominal) S’emmerder.
    • Ils sont là depuis huit jours, à se tartir, avec les flics au cul, à chaque instant.  (Claude Courchay, Chroniques pour un cochon malade, 1974)
    • En réalité, je me faisais tartir.  (Jo Barnais, Mort aux ténors !, Gallimard, 1956, chapitre XXIV)

Synonymes

sens intransitif

Prononciation

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