blasphémer

Français

Étymologie

(fin XIIe siècle) Du latin blasphemare.

Verbe

blasphémer \blas.fe.me\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Proférer un blasphème ou des blasphèmes.
    • Il resta trois mois couché sur le dos, dans son lit, blasphéma dans la souffrance, […] se confessa, bien qu’il fût voltairien, reçut l’extrême-onction. Finalement, il ne mourut point.  (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
  2. (Familier) Tenir des propos, des discours injustes, déplacés.
    • Qui oserait blasphémer contre cette sublime épopée, qui commence à Valmy, et qui se déroule, en traits de feu, jusqu’à la sombre catastrophe de Waterloo ; épopée qui débute par un hymne de triomphe, et qui se ferme sous les plaintes d'une douloureuse élégie ?  Charlet », dans L'Urne : Recueil des travaux de J. Ottavi, avec une biographie de l'auteur, par Léon Gozlan, Paris : chez Paulin, 1843, p. 254)


blasphémer transitif

  1. Outrager par des blasphèmes.
    • Blasphémer le saint nom de Dieu.
    • Cet homme ne cesse de blasphémer Dieu et ses saints.
    • C’était la première fois de sa vie qu’il blasphémait ainsi ses parents.  (Robert Musil, Les Désarrois de l’élève Törless, traduit par Philippe Jacottet, Points Seuil, 1960, page 84)

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (blasphémer), mais l’article a pu être modifié depuis.
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