Résidu de pesticides

Les résidus de pesticides sont des substances chimiques, ou des mélanges de substances, présentant des risques de toxicité, qui peuvent rester dans les aliments destinés à l'homme ou aux animaux par suite de traitements phytosanitaires intervenus soit en période de culture soit après la récolte. Les résidus peuvent comprendre également des substances dérivées par dégradation ou conversion, par réaction chimiques ou des impuretés[1].

Le niveau de ces résidus dans les aliments sont souvent déterminés par les organismes de réglementation dans de nombreux pays. L'exposition de la population à ces résidus intervient le plus souvent par la consommation de produits alimentaires traités, ou par un contact rapproché avec des zones traitées à l'aide de pesticides : exploitation agricoles, pelouses autour des maisons, etc.[2].

Beaucoup de ces résidus chimiques, en particulier les dérivés de composés chlorés, sont sujets à la bioaccumulation qui peut conduire à des niveaux nocifs dans le corps et dans l'environnement[3]. Les produits chimiques persistants peuvent s'accumuler dans la chaîne alimentaire et ont été détectés dans des produits aussi divers que la viande, la volaille et le poisson, les huiles végétales, les noix et divers fruits et légumes[4].

Définition

Article détaillé : Pesticide.

Un pesticide est une substance ou un mélange de substances utilisées pour tuer les ravageurs : organismes dangereux pour les plantes cultivées ou pour les animaux. Le terme s'applique à divers pesticides tels que insecticides, fongicides, herbicides et nématicides[5]. Les applications de pesticides sur les cultures et les animaux peuvent laisser des résidus dans les aliments commercialisés, et leurs dérivés sont considérés comme d'importance toxicologique[6].

Contexte

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les pesticides chimiques sont devenus la forme la plus importante de lutte contre les ravageurs et maladies des plantes. On peut classer les pesticides en deux catégories : les pesticides de première génération et ceux de seconde génération. Les pesticides de première génération, qui étaient utilisés avant 1940, comprenaient des substances telles que l'arsenic, le mercure et le plomb. Ils ont été rapidement abandonnés à cause de leur grande toxicité et de leur relative inefficacité. Les pesticides de deuxième génération sont des composés organiques de synthèse.

L'utilisation de ces pesticides a connu une croissance accélérée à la fin des années 1940, à la suite de la découverte du DDT par Paul Müller en 1939. Les effets de substances telles que l'aldrine, le dieldrine, l'endrine, le chlordane, le parathion, le captane et le 2,4-D ont également été découverts à cette époque[7],[8]. Ces pesticides ont été largement utilisés en raison de leur efficacité pour lutter contre les ravageurs et autres bioagresseurs. Cependant, dès 1946, les gens ont commencé à résister à l'utilisation généralisée des pesticides, en particulier le DDT à cause de ses effets nocifs sur les plantes et les animaux non ciblés. On a commencé à prendre conscience du problème des résidus et de leurs risques potentiels pour la santé[7]. Dans les années 1960, Rachel Carson publie son livre, Silent Spring, pour illustrer les risques du DDT et la manière dont il menace la biodiversité[9].

Réglementation

Chaque pays adopte sa propre politique agricole et ses propres normes : limite maximale de résidus (LMR) et dose journalière admissible (DJA). Le niveau de l'usage des additifs alimentaire varie selon les pays, car les formes d'agriculture varient en fonction de différents facteurs géographiques ou climatériques.

International

Certains pays utilisent des limites maximales de résidus internationales du Codex Alimentarius pour définir leurs limites de résidus ; le Codex été instauré en 1963 par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour élaborer des normes alimentaires, des directives, des codes de pratiques et des recommandations pour la sécurité alimentaire. Actuellement, le CODEX rassemble 185 pays membres et une organisation membre (l'Union européenne)[10].

Le tableau suivant indique les limites maximum de résidus (LMR) pour les épices adoptées par la commission[11].

PesticideGroupe ou sous-groupe d'épicesLMR (mg/kg)
AcéphateGroupe 028 en totalité0.2
Azinphos-méthylGroupe 028 en totalité0.5
ChlorpyrifosGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
5
1
1
Chlorpyrifos-méthylGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
1
0.3
5
CyperméthrineFruits ou baies
Racines ou rhizomes
0.1
0,2
DiazinonGraines
Fruits
Racines ou rhizomes
5
0,1
0,5
DichlorvosGroupe 028 en totalité0,1
DicofolGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
0,05
0.1
0,1
DiméthoateGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
5
0.5
0,1
DisulfotonGroupe 028 en totalité0,05
EndosulfanGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
1
5
0,5
ÉthionGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
3
5
0,3
FenitrothionGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
7
1
0,1
IprodioneGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
7
1
0,1
MalathionGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
2
1
0,5
MétalaxylGraines5
MéthamidophosGroupe 028 en totalité0,1
ParathionGraines
Fruits ou baies
Roots or rhizomes
0,1
0,2
0,2
Parathion méthylGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
5
5
0,3
PerméthrineGroupe 028 en totalité0,05
PhenthoateGraines7
PhorateGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
0.5
0,1
0,1
PhosaloneGraines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
2
2
3
PirimicarbeGraines5
Pirimiphos méthylSous-groupe graines
Sous-groupe fruits
3
0,5
QuintozèneSous-groupe graines
Fruits ou baies
Racines ou rhizomes
0,1
0,02
2
VinclozolineGroupe des épices en totalité0,05

Chine

En Chine, le ministère de la Santé et le ministère de l'Agriculture ont établi conjointement des mécanismes et des procédures de travail relatifs à des normes de limites maximales de résidus, tout en assurant leur mise à jour en continu, selon le droit de la sécurité alimentaire et les règlements émis par la Conseil d'État[12],[13]. De GB25193-2010[14] à GB28260-2011[15], des limites maximales de résidus pour 12 à 85 pesticides, les normes ont été améliorées en réponse aux besoins nationaux chinois

États-Unis

Aux États-Unis, les tolérances concernant la quantité de résidus de pesticides qui peuvent rester sur les aliments sont fixés par l'Agence pour la protection de l'environnement [EPA), et des mesures sont prises pour maintenir les résidus de pesticides au-dessous des seuils de tolérance. L'EPA a une page web indiquant les tolérances admises[16]. Afin d'évaluer les risques associés aux pesticides sur la santé humaine, l'EPA analyse isolément chaque substance active de pesticides ainsi que l'effet toxique commun des groupes de pesticides, dite « évaluation des risques cumulatifs ». Les limites que l'EPA fixe pour chaque pesticide avant de l'approuver comprennent une détermination de la fréquence d'utilisation du pesticide et de la manière dont il doit être utilisé, afin de protéger le public et l'environnement[17]. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) et l'USDA contrôlent également régulièrement les niveaux réels de résidus de pesticides dans les aliments.

Japon

Au Japon, les résidus de pesticides sont réglementés par la Loi sur la sécurité sanitaire des aliments.

Les tolérances sur les pesticides sont fixées par le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales par l'intermédiaire du Comité de la sécurité alimentaire et des médicaments. Les quantités de résidus non répertoriés sont limitées à 0,01 ppm[18].

Nouvelle-Zélande

Food Standards Australia New Zealand (FSANZ) établit les normes de niveaux de résidus de pesticides dans les aliments par un processus de consultation. L'Autorité de sécurité des aliments publie les limites maximales de résidus de pesticides pour les aliments produits en Nouvelle-Zélande[19].

Royaume-Uni

La surveillance des résidus de pesticides au Royaume-Uni a commencé dans les années 1950. De 1977 à 2000, le travail a été réalisé par le Groupe de travail sur les résidus de pesticides (WPPR, Working Party on Pesticide Residues), tâche reprise en 2000 par le Pesticide Residue Committee (PRC Comité des résidus de pesticides). Le PRC conseille le gouvernement par l'intermédiaire des Pesticides Safety Directorate et de Food Standards Agency (FSA)[20].

Union européenne

En septembre 2008, l'Union européenne a publié de nouvelles limites maximales de résidus (LMR) révisées pour environ 1100 pesticides utilisés dans le monde. La révision avait pour but de simplifier le système précédent, en vertu duquel certains résidus de pesticides avaient été réglementés par la Commission ; d'autres avaient été réglementées par les États membres, et d'autres encore n'avaient jamais été réglementés[21],[22].

Effets sur la santé

De nombreux pesticides permettent de tuer les ravageurs en perturbant leur système nerveux. En raison des similitudes existant dans la biochimie du cerveau chez de nombreux organismes différents, ces produits chimiques pourraient aussi avoir un effet négatif sur les êtres humains[23].

Des études épidémiologiques montrent des corrélations positives entre l'exposition aux pesticides par risques professionnels, qui tendent à être nettement supérieurs au risque de la population générale concernée par l'ingestion d'aliments, et l'apparition de certains cancers[24]. Bien que la majeure partie de la population générale peut ne pas être exposée à grande partie des pesticides, la plupart des résidus de pesticides qui sont fixés ont tendance à être lipophile et peut se « bioaccumuler » dans le corps[3]. Des préoccupations ont été soulevées sur le rôle possible d'une exposition chronique à faible dose dans l'apparition de certains cancers. Les résidus de pesticides ont un large éventail d'effets potentiels sur la santé. Ils peuvent causer une irritation physique de la peau ou agir comme des agents cancérigènes, perturbateurs endocriniens et perturbateurs du système nerveux[25].

D'un autre côté, l'utilisation des pesticides s'est révélée être un outil précieux dans la lutte contre les vecteurs de maladies qui se propagent à des millions d'enfants et d'adultes chaque année. On les utilise dans de nombreux pays en développement pour prévenir la propagation du paludisme, de la leishmaniose, de la dengue et de l'encéphalite japonaise, qui sont des maladies constituant un énorme fardeau économique sur la société[4].

Incidents chinois

En Chine, un certain nombre d'incidents ont eu lieu lorsque les limites fixées par l'État ont été largement dépassées ou du fait de l'utilisation de pesticides non adaptés. En août 1994, un incident grave d'empoisonnement par les pesticides de patates douces s'est produit dans la province de Shandong. Par manque de formation dans l'utilisation des insecticides, des agriculteurs locaux ont utilisé une substance hautement toxique, le parathion au lieu du trichlorphon. Cela s'est traduit par plus de 300 cas d'empoisonnement et 3 décès. En outre, dans un autre cas, un grand nombre d'étudiants ont été intoxiqués et 23 d'entre eux hospitalisés à la suite de la consommation de légumes contenant des résidus de pesticides en quantité excessive[26].

Neurodéveloppement de l'enfant

Les enfants sont considérés comme particulièrement vulnérables à l'exposition aux résidus de pesticides, en particulier si l'exposition a lieu à des moments critiques de leur développement. Les nourrissons et les enfants consomment des quantités plus élevées de nourriture et d'eau par rapport à leur poids corporel, ont une superficie supérieure (c'est-à-dire la surface de la peau) par rapport à leur volume, ont une barrière hémato-encéphalique plus perméable, et se livrent à des comportements tels que ramper ou porter des objets à la bouche, qui peuvent contribuer à accroître les risques d'exposition aux résidus de pesticides soit par les aliments, soit par des voies environnementales[27]. Les neurotoxines et d'autres produits chimiques provenant des pesticides représentent la plus grande menace pour le développement du cerveau humain et le système nerveux. La présence de métabolites de pesticides dans des échantillons d'urine a été impliquée dans des désordres tels que le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), l'autisme, les problèmes comportementaux et affectifs et les retards dans le développement. On manque de preuves sur l'existence d'une relation de cause à effet direct entre une exposition à faible dose à long terme à des résidus de pesticides et les maladies neurologiques, en partie parce que les fabricants ne sont pas toujours tenus par la loi d'examiner les menaces potentielles à long terme

Résidus dans les aliments

Selon un groupe de défense des aliments biologiques, l'Environmental Working Group, l'achat de certains aliments biologiques peut diminuer significativement l'exposition aux résidus, jusqu'à 90 % environ, aliments qui sont opposés à une liste d'aliments présentés comme contenant de grandes quantités de résidus de pesticides. Cependant, même si cette douzaine d'aliments « sales » peuvent contenir plus de résidus de pesticides que d'autres produits, leur niveau de résidus est relativement très faible comparé aux doses qui peuvent réellement avoir un effet an cas d'exposition chronique de bas niveau. Une étude a calculé l'exposition à long terme des consommateurs à ces pesticides ; elle démontre que les niveaux d'exposition, constatés sont 1000 fois moindres que les niveaux les plus bas susceptibles d'avoir un effet[28]. Les preuves scientifiques montrent qu'il y a un très faible risque associé à la consommation de ces aliments en dépit de leurs étiquettes douteuses.

Notes et références

  1. (en) « pesticide residue », sur IUPAC Compendium of Chemical Terminology - the Gold Book, IUPAC - International Union of Pure and Applied Chemistry (consulté le 29 mai 2015).
  2. (en) « Pesticide Residue », Environmental Protection Agency.
  3. (en) Walter J. Crinnion, « Chlorinated Pesticides: Threats to Health and Importance of Detection », Environmental Medicine., vol. 14, no 4, , p. 347–59 (PMID 20030461).
  4. (en) Stephen W.C. Chung, Benedict L.S. Chen., « Determination of organochlorine pesticide residues in fatty foods: A critical review on the analytical methods and their testing capabilities », Journal of Chromatography A., vol. 1218, no 33, , p. 5555–5567 (PMID 21742333, DOI 10.1016/j.chroma.2011.06.066).
  5. (en) « What is a pesticide? », US Environmental Protection Agency, 24 juillet 2007) (consulté le 30 mai 2015).
  6. (en) « Glossary », International Programme on Chemical Safety - IPCS INCHEM, (consulté le 30 mai 2015).
  7. (en) K.S. Delaplane, « Pesticide Usage in the United States: History, Benefits, Risks, and Trends; Bulletin 1121 » [[https://web.archive.org/web/20100613142901/http://pubs.caes.uga.edu/caespubs/pubs/PDF/B1121.pdf archive du <time class="nowrap" datetime="2010-06-13" data-sort-value="2010-06-13">13 juin 2010</time>]], Cooperative Extension Service, The University of Georgia College of Agricultural and Environmental Sciences, .
  8. (en) Patricia Muir, « A history of pesticide use », Université d'État de l'Oregon, .
  9. (en) Jim Lobe, « WHO urges DDT for malaria control Strategies », sur Commondreams.org, Inter Press Service, 16 septembre 2006) (consulté le 29 mai 2015).
  10. « Le Codex - Normes alimentaires internationales », (consulté le 29 mai 2015).
  11. (en) « CODEX International Food Standards, Maximum Residue Limits for Spices », (consulté le 29 mai 2015).
  12. (en) « Ministry of Health and Ministry of Agriculture Released MRLS tandards » [[https://web.archive.org/web/20150227041753/http://www.chinapesticide.gov.cn/doc10/10122912.html archive du <time class="nowrap" datetime="2015-02-27" data-sort-value="2015-02-27">27 février 2015</time>]], sur China Pesticide Information Network, Press Office of the Ministry of Agriculture (consulté le 30 mai 2015)
  13. (en) « China released 85 kinds of food pesticide maximum residue limits », World agricultural network Chinese network (consulté le 30 mai 2015).
  14. (en) « Maximum Residue Limits for 12 Pesticides » [[http://GB 25193-2010 食品中百菌清等12种农药最大残留限量 http://down.foodmate.net/standard/sort/3/25573.html archive du <time class="nowrap" datetime="2010-07-29" data-sort-value="2010-07-29">29 juillet 2010</time>]] (consulté le 30 mai 2015)
  15. (en) « Maximum Residue Limits for 85 Pesticides » [[http://GB 28260-2011 食品安全国家标准 食品中阿维菌素等85种农药最大残留限量 http://down.foodmate.net/standard/sort/3/28878.html archive du <time class="nowrap" datetime="2012-02-16" data-sort-value="2012-02-16">16 février 2012</time>]] (consulté le 30 mai 2015).
  16. (en) « Protection of Environment », U.S. Government Publishing Office (GPO), (consulté le 30 mai 2015).
  17. (en) « Pesticides: Health and Safety - Human Health Issues », U.S. Environmental Protection Agency (EPA), (consulté le 30 mai 2015).
  18. (en) « The Japanese Positive List System for Agricultural Chemical Residues in Foods », The Japan Food Chemical Research Foundation, .
  19. (en) « Food Standards », New Zealand Food Safety Authority (consulté le 30 mai 2015).
  20. (en) CRD, « CRD | About PRiF | The Role of the PRiF », Pesticides.gov.uk (consulté le 30 mai 2015).
  21. (en) « Plant Protection - Pesticide Residues », Commission européenne, .
  22. (fr) « Nouvelles règles concernant les résidus de pesticides dans les denrées alimentaires », Direction générale de la Santé et des Consommateurs, .
  23. (en) Marina Bjørling-Poulsen, Helle Raun Andersen et Philippe Grandjean, « Potential developmental neurotoxicity of pesticides used in Europe », Environmental Health., vol. 7:50, , p. 50 (PMID 18945337, PMCID 2577708, DOI 10.1186/1476-069X-7-50).
  24. (en) Christos A. Damalas et Ilias G. Eleftherohorinos, « Pesticide Exposure, Safety Issues, and Risk Assessment Indicators », International Journal of Environmental Research and Public Health., vol. 8, no 5, , p. 1402–1419 (PMID 21655127, PMCID 3108117, DOI 10.3390/ijerph8051402).
  25. (en) « Pesticides: Health and Safety », sur U.S. Environmental Protection Agency (consulté le 30 mai 2015).
  26. (en) Xu Hui, Qian Yi, Peng Bu-zhuo, Jiang Xiliu et Hua Xiao-mei, « Environmental Pesticide Pollution and Its Countermeasures in China », Ambio, Springer, vol. 32, no 1, février 2003), p. 78-80 (lire en ligne).
  27. (en) Bernard Weiss, Sherlita Amler et Robert W. Amler., « Pesticides », Pediatrics., vol. 113(4), no 4 Suppl., , p. 1030–1036 (PMID 15060196).
  28. (en) C.K. Winter et J.M. Katz, « Dietary exposure to pesticide residues from commodities alleged to contain the highest contamination levels », Journal of Toxicology, (DOI 10.1155/2011/589674, lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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