Zoo d'Asson

Le zoo d'Asson est un parc zoologique français situé en Nouvelle-Aquitaine, dans les Pyrénées-Atlantiques, sur le territoire de la commune d'Asson. Créé en 1964, il présente environ 500 animaux d'une centaine d’espèces, sur cinq hectares.

Zoo d'Asson


Ibis rouge

Date d'ouverture 1964
Propriétaire Valérie Ramon et Luc Lorca
Situation Asson
Superficie 5 ha
Latitude
Longitude
43° 07′ 42″ nord, 0° 16′ 05″ ouest
Nombre d'animaux 500 animaux
Nombre d'espèces 100 espèces
À voir panthère des neiges, petit panda, loup à crinière, serval, zèbres, céphalophe bleu, aras,...
Site web http://www.zoo-asson.org
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : France

Le zoo, en collaboration avec l'association zoologique d'Asson, soutient des programmes de conservation de la faune et travaille à la sensibilisation du public à la nécessité de préserver la biodiversité.

Situation

Le zoo est situé à environ 2km au sud-ouest de la commune d'Asson, à 25 km de Pau et de Lourdes.

Historique

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2020). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Le zoo d'Asson, initialement jardin exotique d'Asson, est créé en 1964, par la famille Saint-Pie[réf. nécessaire]. Constituant alors, l'un des premiers zoo privés de France, les premiers lémuriens naissent en 1967. En 1996, le premier parcours découverte est créé.

En 2001, Valérie Ramon et Luc Lorca, acquièrent le zoo et les panthères des neiges font leur arrivée[1][source insuffisante].

En 2003, la serre, classée monument historique de style Second Empire, provenant de la villa Sainte-Hélène à Pau, est restaurée. Cette année-là voit également l'arrivée des gibbons à coiffe, des ouistitis argentés et des perruches des figuiers, rapidement remplacées par des loris cardinaux. L'espace est réaménagé en 2007 pour le grand lémur des bambous. Une clairière africaine avec des grandes antilopes est créée deux ans plus tard.

En 2004, 2005 et 2006, les loups à crinière, les tatous à trois bandes, les porcs-épics, les hapalémurs, les pandas roux, ainsi que les aras viennent compléter la structure au même titre que les tigres de Sibérie, les petits-ducs à face blanche et les athérures, ainsi que la construction de l'enclos des grues antigones.

En 2007, un espace est réaménagé en vue d'accueillir l'espèce de lémurien la plus rare, le grand lémur bambou. Le zoo accueille les mangoustes noires et les chiens de prairie ainsi que la création du jardin pédagogique des papillons en 2008, puis la création d'une "Clairière africaine" en 2009, accueillant grues demoiselles de Numidie, grandes antilopes et ouettes d'Égypte. Mais également la création d'un "Sous-bois des îles" accueillant quant à lui, une vaste volière consacrée aux oiseaux d'Indonésie.

En 2010 et 2011, la " Savane africaine" est créée, accueillant zèbres, servals, et porcs-épics. Un bus pédagogique est également crée et un couple de loutres d'Asie fait son arrivée.

Après quelques réaménagements et déplacements d'espèces et l'arrivée d'un couple de sakis à face blanche dans le courant de l'année 2012, les espaces Nosy Be et "l'Outback, Australie sauvage" présentant les kangourous et les émeus sont créés en 2013.

Le , le tigre de Sibérie, présent au zoo depuis une dizaine d'années, meurt de vieillesse, et "Radjah" un tigre blanc vient prendre sa place en 2014[2].

Enfin, en 2015 et 2016, une partie du zoo est réaménagée sur le thème de l'Asie, notamment par la création de la "Forêt de Chine" qui présente un vaste espace clos où évoluent des écureuils rayés de Swinhoe et des tragopans de Temmink.

Installations et faune présentée

Le site, au pied des Pyrénées, est également le cadre d'une végétation subtropicale dominée par les palmiers, les massifs de bambous (20 espèces et variétés) et les bananiers.

Le climat du Béarn a permis d’acclimater une grande variété d’espèces végétales exotiques.

Plusieurs centaines de palmiers de Chine constituent l’une des plus importantes palmeraies du Grand Sud-Ouest. Ils sont accompagnés d’autres espèces venues d’Uruguay, d’Afrique et de Louisiane.

Une vingtaine d’espèces et de variétés de bambous a été implantée. Évocation vivante de l’Asie, ils embellissent le parc, offrent un abri naturel à nombre d’espèces et accessoirement de nourriture à certains lémuriens et aux petits pandas.

Les chiens de prairie du Colorado vivent tout près d’une rocaille regroupant des plantes de l’Arizona et du Nouveau-Mexique, cactus surprenants dans une région aussi arrosée et verdoyante.

Économie

Il recevrait environ 53 000 visiteurs par an[3].

Conservation

Il participe à environ 32 EEPs (Programmes européens pour les espèces menacées) et ESBs (stud-books ou livres généalogiques européens) et soutient 5 programmes de conservation dans la nature[4].

Notes et références

  1. « Zoo d'Asson »
  2. « 50 bougies pour le zoo d'Asson », sur ladepeche.fr (consulté le )
  3. « Leszoosdanslemonde • Afficher le sujet - Notorièté versus Fréquention », sur www.leszoosdanslemonde.com (consulté le )
  4. « Zoo d'Asson »

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes

  • Portail des entreprises
  • Portail de la zoologie
  • Portail des Pyrénées-Atlantiques
  • Portail du Béarn
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.