WKA France

La WKA-France est l'antenne française de la World Kickboxing and Karate Association (également « World Kickboxing Association ») - sports de combat et arts martiaux : arts martiaux traditionnels et modernes, activités martiales de la défense personnelle (ju-jutsu traditionnel, kick-défense, krav-maga, poing instinctif self-défense/PISD), activités martiales de la mise en forme/fitness (aero-kick ou cardio-kickboxing), boxes pieds-poings, luttes sportives au corps à corps (submission-wrestling), arts martiaux et sports pieds-poings-sol (boxe libre, shooto, shoot-boxing, arts martiaux mixtes/MMA), activités martiales du sport adapté (handisport).

Logo officiel de la WKA-France

Staff successif de la W.K.A.-Monde depuis sa création en 1976

  • Président à sa création en 1976 : Howard Hanson (USA)

Premières stars de la WKA-Monde : Benny "The Jet" Urquidez, Don "The Dragon" Wilson, Kevin Rosier et Graciela Casillas

  • Président WKA-Europe en 1980 : Fred Royers
  • En 1991, le président Howard Hanson cède la WKA-Monde à Dale Floyd, puis en 1994, Paul Ingram lui succède.
  • Président mondial, de 1994 à 2012, Paul Ingram (Angleterre), puis de 2016 à 2018.
  • Président mondial, de 2012 à 2016 à Michele Panfietti (Italie) et secrétaire général, Cristiano Radicchi (Italie)
  • Président mondial, depuis  : David Sawyer (Nouvelle-Zélande)
Blocage d’un coup de pied circulaire en ligne haute (high-kick)

Staff successif de la W.K.A.-France depuis la création en 1984

  • Président WKA-France (1984) : Jean-Marc Vieille, puis Jean-Paul Maillet (IFO)
  • Président WKA-France et FKB (1985-2000) : Francis Hamdaoui et Joël Goncalvès
  • Président WKA-France (2002), CNAP (2008), CNKB (2014) puis FSC (2019) : Thierry Muccini

Historique de la WKA-France

La WKA-France est née en 1984, sous l’impulsion du Français Jean-Marc Vieille (pratiquant de karaté kyokushinkai) et de son parrain sportif, le grand champion néerlandais, Fred Royers.
La WKA-France fonctionnera au sein de I.F.O. avec Jean-Paul Maillet puis avec Francis Hamdaoui au sein de la F.K.B avec l’aide de Joël Goncalvès.
Après une interdiction ministérielle de titres pros sur le territoire français de 1999 à 2002, Thierry Muccini relance la WKA-France en 2002 (représentant officiel pour la France - Antenne WKA pour la France – cette dernière fut rattachée jusqu’en 2013 au comité national des activités pugilistiques (CNAP) de la fédération française de full-contact et disciplines associées (FFFCDA). Thierry Muccini devient président du comité national de kick-boxing (C.N.K.B.) en 2014 et de la Fédération de sports de combat (F.S.C) en 2019. De son côté, Alain Delmas assure depuis 2002 la direction technique de la WKA-France, du C.N.K.B et depuis 2019 de la F.S.C.
À partir de , la WKA-France en association avec l’ISKA-France devient la « Commission pugilistique » (COMPUG).
En début de saison 2008-2009, à la suite de la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec l’arrivée d’une nouvelle structure imposée par le ministère (la fédération de sports de contact), les deux organes, la WKA-France et l’ISKA-France, rejoignent la de la Fédération (Française) de Full-Contact (FFFCDA) dans le cadre de la « Commission nationale des activités pugilistiques (CNAP), président : Alain Delmas.
Au début de 2010, l'ISKA-France quitte la CNAP à la suite d'une décision collective des fédérations européennes adhérentes à l’ISKA-Monde lors du Mondial amateur ISKA à Alicante (Espagne). Dans le même temps, l’antenne française de la World Kickboxing Federation (WKF-France) rejoint la WKA-France au sein de la CNAP, président : Thierry Muccini.
En 2010, l’antenne française de l’International Combat Organisation (ICO-France) rejoint la CNAP de la FFFCDA.
En 2012, le CNAP devient le « Comité National de Low-kick » (CNLK) de la FFFCDA - Président : Alain Delmas - et organise le Mondial ICO à l’approche du site d’Eurodisney de Marne-la-Vallée avec plusieurs dizaines de pays et milliers de participants.
En 2014, le CNLK devient le « Comité National de Kick-Boxing (CNKB) de la FFFCDA », président : Thierry Muccini. A la même époque la Fédération de Full Contact devient la Fédération de Fighting Full contact kickboxing et disciplines associées (FFFCKDA).
En 2015, CNKB, se sépare de la FFFCKDA pour reprendre son autonomie dans le CNKB-France, président : Thierry Muccini.
En 2019, le CNKB-France devient la Fédération de Sports de Combat (FSC).

Historique

L’entrée en France de la WKA

Pour l’arrivée officielle en France du kick-boxing américain (avec low-kick), c’est en grande partie grâce à la fédération internationale d’origine la WKA, sous l’impulsion de Jean-Marc Vieille qu’il va prendre son envol en 1984. Ce dernier, représentant officiel de la fédération mondiale WKA est missionné à l’époque par le grand champion néerlandais, Fred Royers (vice-président mondial WKA et représentant officiel pour l’Europe). Le développement de cette pratique, malgré l’aide des pouvoirs publics et l’hostilité de la boxe américaine (ou full-contact précurseur du pied-poing américain en France), a été possible grâce à la bienveillance de certaines notoriétés du full-contact comme le champion Richard Dieux, également grâce à la ténacité de ces ambassadeurs (Alain Calendrier, Jean-Jacques Déplanques, Richard Sylla, Pascal Ducros, etc.), puis l’aide de certains combattants de la boxe française (savate) qui voulaient conquérir des titres mondiaux et être rémunérés, comme il se doit, et enfin par certains combattants de la boxe thaïe afin d’apparaître sur le rating international (top-ten). Aux Pays-Bas, dans les galas de l’époque, la moitié des combats se déroulent en version « kick-boxing », et de l'autre en « boxe thaïe ». Ce sont souvent les mêmes combattants qui évoluent, sans difficulté, d'un style à l'autre.
En 1987, à la suite de la pression du Ministère de la jeunesse et des sports souhaitant unir les trois fédérations françaises de l’époque (boxe américaine, full contact et WKA-France) en une seule entité (et qui ne vit jamais le jour), un protocole fut signé entre la Fédération française de boxe américaine (FFBADA, son président, Pascal Tiffreau) et la WKA-France (son président, Jean-Marc Vieille). Cette décision critiquée par la WKA-Europe amena la création en France d'une nouvelle structure française, l’IFO[1]sous la houlette de Jean-Paul Maillet (commentateur de la Télévision française). Puis à la fin des années 1980, elle devient la FKB/WKA qui perdure jusqu’au départ de Fred Royers de la vice-présidence de WKA-Monde (à l’époque c’est le créateur de la WKA, Howard Hanson, qui la préside la WKA-Monde).
Dès le départ du kick-boxing « made in U.S.A. » en 1976, la plupart des pays européens reconnaissent la WKA comme structure originelle et ce qui le cas de la France. D’ailleurs dans les années 1980, les compétiteurs français disent texto : « je boxe en WKA » (pour signifier, du « kick-boxing avec low-kick ») et en PKA (pour préciser, du « full-contact »). Ensuite les responsables de grandes fédérations mondiales proposent des titres dans l’ensemble des disciplines pieds-poings (full-contact, muay-thaï, et kick-boxing) ce qui a pour effet, à côté des fédérations internationales d’origine (PKA, WKA, WAKO) de faire éclore rapidement de nouvelles structures dites « mondiales ». Ce qui complique les choses pour donner du crédit aux titres internationaux délivrés.

La WKA-France dans la tourmente de certaines fédérations (françaises) de boxes pieds-poings

À leur arrivée en France, au milieu des années 1970, des disciplines américaines (« full-contact kick-boxing sans low-kick » et « kick-boxing avec low-kick ») voient tout d’abord leur rejet dans l’Hexagone, par certaines fédérations d’arts martiaux. Le kick-boxing américain avec low-kick (et sans coups de genou) s’impose progressivement sur le territoire français comme une discipline d’avenir. Parallèlement pour les autres boxes pieds-poings, la boxe thaïlandaise (muay-thaï) à l’époque est peu implantée contrairement à la boxe française (savate) qui a pris un essor important depuis le milieu des années 1960.
À la fin des années 1980 et durant les années 1990, de nombreuses péripéties propres à la mise en place de ces nouveaux sports américains et orientaux déstabilisent le milieu des boxes pieds-poings.
À peine arrivé en France pour le « kick-boxing sans low-kick » (appelé aujourd’hui full-contact), une mésentente de dirigeants entraine une scission du groupement en 1982 : Fédération Française de Boxe Américaine (FFBADA) d’un côté et Fédération Nationale de Boxe Américaine (FNBA) de l’autre. Ainsi dès la fin des années 1980, le « kick-boxing avec low-kick » va vivre de grandes tourmentes. De 1984 à 1987, il est géré par la « WKA-France » notamment par Jean-Marc Vieille. Puis, la situation se gâte. En 1987, le premier essai de regroupement des « boxes américaines[2]» s’effectuera au sein de la FFUBADA (Fédération Française Unifiée de Boxe Américaine et Disciplines Assimilées). Le kickboxing français est organisé provisoirement sous l’égide de l’IFO (International Fighting Organisation)[3], car la fédération mondiale WKA n’accepte pas l’alliance avec les autres structures.
Il faut attendre la constitution de la FFKBFCDA en 1994 (Fédération Française de Kick-Boxing, Full-Contact et Disciplines Associées présidée par Pascal Tiffreau) pour rassembler réellement les trois boxes pieds-poings (muay-thaï, kick-boxing et full-contact).
Rapidement naissent des divergences de vue. Le kick-boxing n’est pas autonome au sein de la FFKBFCDA et un certain fonctionnement antidémocratique provoque une scission de la discipline. Ainsi une partie des dirigeants du kick-boxing, de la boxe américaine (full-contact), et de la boxe thaïlandaise (muay-thaï), se regroupent en au sein de la FFBADA (Fédération Française de Boxe Américaine et disciplines Associées), structure bénéficiant de l’agrément ministériel. Durant trois saisons deux comités nationaux de kick-boxing distincts (La Commission Nationale de Kick-Boxing de la FFBADA et le Comité National de Kick-Boxing de la FFKBFCDA présidé par Ludovic Brion.
Un agrément ministériel provisoire fut accordé aux deux fédérations (FFKBFCDA et FFBADA) jusqu’en . À l’issue de cette échéance, et durant la saison 1998-1999, le ministère chargé des sports, après un audit dans chacune des structures, demanda à la Commission Nationale de Kick-Boxing de la FFBADA de proposer un regroupement, afin d’accueillir en son sein le Comité National de Kick-Boxing de la FFKBFCDA. Cette unification donna naissance à la FKBDA (Fédération de Kick-Boxing et Disciplines Associées) en - agrément ministériel du . Elle deviendra FFKBDA (Fédération « Française » de Kick-Boxing et Disciplines Associées) à l’obtention de la délégation de pouvoirs du ministère chargé des sports en 2002. L’agrément séparé pour chacune des activités (full-contact, muay-thaï et kick-boxing) a d’après les dires du ministère pour but « l’auto-assainissement des structures ». D’autre part, l’interdiction du ministère d’organiser des titres internationaux et des ceintures professionnelles sur le territoire français[4] imposée aux fédérations agréées dans l’intention d’éloigner un éventuel profit de certains dirigeants fédéraux au détriment des licenciés, handicapera radicalement les combattants « élites » (professionnels), les obligeant à disputer des titres à l’étranger !? Début des années 2000, une reprise d’organisation de titres « élites » revoit le jour sur le territoire français sans qu’une quelconque autorisation soit formulée par le ministère chargé des sports
À la suite de la décision ministérielle au sujet de l’interdiction d’organiser des titres internationaux sur le territoire français, la structure ayant promu le kick-boxing au milieu des années 1980, la « WKA-France », se met en suspens jusqu’à ce que Thierry Muccini (ancien athlète élite et entraîneur), en 2004, relance la dynamique de cette antenne française en conduisant une sélection française à des événements internationaux (notamment au mondial amateur WKA). Au regard du succès rencontré par l’équipe française aux championnats du Monde WKA de 2004 à 2005, Alain Delmas (président de fédération, ancien athlète élite et professeur d’EPS) et Thierry Muccini, décident de redorer le blason des deux fédérations les plus populaires au Monde, la WKA et l’ISKA. L’été 2006, ils relancent officiellement la WKA-France et en l’ISKA-France. Ainsi, ils vont permettre à la France de retrouver la représentativité internationale qui lui manquait depuis la fin des années 1990.
En début de saison 2008-2009, à la suite de la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec l’arrivée d’une nouvelle structure imposée par le ministère (FFSCDA/Sports de contact), ces deux organes, la WKA-France et l’ISKA-France, rejoignent la Fédération Française de Full Contact (FFFCDA) dans le cadre de la « Commission pugilistique ».
Au printemps 2008, à l’annonce de la naissance d’une « fédération parallèle », la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA), un vent de panique traverse le « paysage du pieds-poings français ». En effet, cette « nouvelle fédération dite gouvernementale » obtient de l’État l’agrément ministériel en , avant même sa mise en activité ?! Et surpasse ainsi les « fédérations en place ». Dès la rentrée sportive, il s’opère un « mouvement de population » vers cette nouvelle structure pour les disciplines suivantes : kick-boxing, muaythaï, kung-fu de contact (wushu), boxe américaine, pancrase, bando et quelques autres sports de combat. En , la délégation de pouvoirs vient renforcer le projet implicite de regrouper dans une même entité les disciplines de contact afin de mutualiser les moyens (D’ailleurs, ce projet ne fera l’objet d’aucun communiqué de presse de la part du ministère chargé des sports). Ainsi, une majorité de pratiquants feront comprendre leur désapprobation. Par conséquent, les trois « fédérations en place » depuis des décennies, Fédération Française de Full Contact (FFFCDA) devenue en 2013, la Fédération de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA), Fédération Française de Muaythaï (FFMDA) et Fédération Française de Wushu (FFWaemc), a qui l’État avait accordé jusqu’alors sa confiance, se retrouvent exclues des aides publiques (subventions de fonctionnement et cadres techniques à disposition), sans qu’aucune raison soit évoquée par le ministère.
Rebondissement en , l’agrément ministériel est retiré par le Conseil d'État à la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) pour une constitution associative non conforme. Par voie de conséquence, les « fédérations en place » retrouvent leurs statuts légitimes sur la scène des boxes pieds-poings. Mais quelques jours plus tard, l’agrément est redonné à la hâte à cette « nouvelle fédération » juste après le remaniement ministériel ; et sachant que de l’examen de la délégation de pouvoirs doit être reconduite pour trois autres fédérations en place dans les jours à venir (Fédération de wushu, fédération de full-contact et fédération de muaythaï).
Durant l’été 2009, le nouveau cabinet ministériel chargé des sports confie le « dossier épineux » de l’attribution de la délégation de pouvoir au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour un avis consultatif. Dès la rentrée 2009 au CNOSF, une commission d’examen constituée des représentants des plusieurs fédérations de sports de combat et d’arts martiaux auditionne les présidents des quatre structures concernées (La nouvelle fédération de sports de contact et les anciennes, fédération de wushu, fédération de full-contact et fédération de muay-thaï). Nouveau rebondissement un mois plus tard (), la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) obtient, au grand étonnement des « anciennes fédérations », la délégation de pouvoirs pour toutes les disciplines à l’exception du wushu (accordé à la fédération française de WUSHU-aemc). Par la même occasion, le ministère rajoute à la liste d’activités de la précédente délégation de la FFSCDA/Sports de contact, la « boxe américaine », auparavant attribuée à la fédération de full-contact (FFFCDA). Encore une fois, il s’agit d’un « fait unique dans l’histoire du sport français » où une « nouvelle structure » s’approprie une faveur ministérielle. Quelque temps après, les présidents des vieilles fédérations (muaythaï et full-contact) apprennent que leurs dossiers de demande de délégation n’ont pas été transmis par le ministère au Comité olympique français pour que ce dernier donne son avis. Les anciennes fédérations n’en resteront pas là, notamment en faisant appel auprès du Conseil d’État pour exprimer encore une fois l’aspect non conforme de la procédure et non légitime cette décision.
En , se constitue une « confédération de sports de combat et arts martiaux » regroupant des sports olympiques et non olympiques, au grand étonnement la nouvelle fédération ne rejoint pas cette structure. Courant 2010, le Conseil d’État a débouté la demande des vieilles fédérations. Ainsi, les pratiquants seront partagés dans deux structures différentes pour l’espace d’un cycle olympique.
Dès l’année 2010, une partie de la commission nationale de K-1 quitte la FFSCDA/Sports de contact pour se constituer en comité national de K-1 à la fédération de Full contact/FFFCDA, puis sera le tour de la « commission nationale de chauss-fight » la même année.
En 2012, au sein de la fédération de full contact et disciplines associées/FFFCDA, la « commission nationale des activités pugilistiques » (CNAP) devient la « commission nationale de low-kick ».
En 2013, la délégation de pouvoirs est reconduite pour la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) pour les disciplines « kick-boxing » et « muay-thai ». Fait étrange aucune délégation n’est accordée pour le « full-contact ». Ainsi les fédérations historiques, la Fédération Française de Full Contact (FFFCDA) et la Fédération Française de Muaythaï (FMDA) sont exclues des aides de l’État encore une fois pour une période inter-olympiades.
En début de saison 2013-2014, une partie de la commission nationale de kick-boxing de la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) rejoint la Fédération de Fighting Full Contact (FFFCDA) pour constituer le « comité national de kick-boxing » qui se substitue à la précédente « commission nationale de low-kick ».
Courant 2013-2014, la Fédération de Fighting Full Contact (FFFCDA) devient, la Fédération de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA).
En fin de saison 2013-2014, la fédération historique, la Fédération Française de Full Contact (FFFCDA), après des années de tentative de reconquête de la délégation de pouvoirs[5], inquiétée constamment par la jeune fédération parallèle (surveillance sans relâche, ingérence dans leurs affaires, entraves dans leurs démarches, etc.) voit sans raison valable son agrément ministériel retiré et à la même époque celui de la Fédération Française de Muaythaï (FMDA) ; ainsi, la FFFCDA et la FMDA, perdent totalement leurs capacités de fonctionnement[6].
Le , pour conforter une situation d’exclusivité le ministère chargé des sports décrète que toute demande d’organisation pour sports de combat pour lesquels la mise hors de combat à la suite d’un coup porté est autorisée[7] passera par les mains de la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA). Ainsi toute concurrence fédérale envisageable est réduite à néant.[8]. En , la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) est devenue, la Fédération Française de Kick Boxing et Muaythaï (FFKMDA). Cette dernière obtient en 2018, la Délégation de pouvoirs ministérielle pour trois disciplines : kickboxing, muaythaï et pancrace. En , le Comité National de Kick-Boxing (CNKB) de la Fédération de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA) devient la Fédération de Sports de Combat (et arts martiaux) – France (FSC).

Sigles :

  • FFFCDA : Fédération française de full-contact née en 1978 - devenue en 2014 la Fédération de fighting full-contact kickboxing et disciplines associées (FFFCKDA)
  • FMDA : Fédération française de muaythaï née en 1977
  • CNKB : Comité national de kick-boxing née en 2002, représentant la plus ancienne fédération internationale de kickboxing, la W.K.A. et rattaché en tant que Comité national jusqu’en fin de saison 2013-2014 à la FFFCKDA. Devient en 2019, la FSC, Fédération de Sports de Combat (et Arts Martiaux)
  • FFKMDA : Fédération française de kick boxing, muaythaï et pancrace née en 2008, et dénommée jusqu’en 2017, fédération française de sports de contact (FFSCDA).

Sources

  • Delmas Alain, 1. Lexique de la boxe et des autres boxes, document de formation, Université d’Aix-Marseille, 1981-2005 – 2. Lexique de combatique, document de formation, Université P. Sabatier -Toulouse, 1975-1980 – 3. Définition du Kick-boxing, FFKBDA, 1999[9]
  • Delmas Alain, Callière Jean-Roger, Histoire du Kick-boxing, FFKBDA, 1998 – La ceinture noire du 1er au 6e degré, FFKBDA, 1998[10]
  • Lombardo Patrick, Encyclopédie mondiale des arts martiaux, Éditions E.M., Paris, 1997
  • "A History of Kickboxing" par Mikes Miles historien du kick-boxing américain
  • W.K.A. Head office, History, Royaume-Uni, 2000

Notes et références

  1. I.F.O.: International Fighters Organisation
  2. Boxes américaines : pour désigner les disciplines nées outre-Atlantique, c’est-à-dire le full-contact, le semi-contact et le « full-contact avec low-kick », ou kick-boxing américain
  3. I.F.O : présidée par Jean-Paul Maillet et plus tard appelée, FKB.-WKA. : Fédération de Kick-Boxing WKA
  4. La politique ministérielle : la France du point de vue du sport est un pays à part. L’État français est amené à aider une fédération qu’elle « agrémente » et par conséquent, lui attribue des moyens (subventions et cadres d’État). En contrepartie, le ministère chargé des sports impose un cahier des charges sur la base d’une « convention d’objectifs quadriennale ». La gestion de la fédération agréée et Délégation de pouvoirs pour une fédération dite « délégataire » est par conséquent assujettie à cette sorte de loi du sport français qui détermine, par décret ministériel, les contraintes pour l’ensemble des structures.
  5. L’« Agrément ministériel » pour une fédération sportive : une association est reconnue capable de faire fonctionner réglementairement une structure statutaire conforme et de réaliser des événements concernant l’enseignement et l'animation dans le domaine sportif. La « Délégation de pouvoirs (délégation ministérielle) » pour une fédération sportive : délégation de service public, c.-à-d. un transfert de responsabilité pour la gestion d’une discipline sportive.
  6. En 2008, la FFSCDA obtient un PRIVILÈGE ministériel : subvention et aide de l’Etat au détriment des fédérations historiques en place. À la suite de la perte de l’agrément ministériel en 2014 des deux fédérations historiques (FFFCDA/Fullcontact/Kickboxing et FMDA/Muay-thaï), elle obtient une EXCLUSIVITÉ pour organiser des manifestations publiques.
  7. Le décret n° 2016-843 du concernant les manifestations publiques de sports de combat pour lesquels la mise hors de combat à la suite d’un coup porté est autorisée. « Art. R. 331-50. :
    • La déclaration (aux Services de la préfecture) est accompagnée de l’avis de la fédération délégataire compétente pour édicter les règles techniques et de sécurité de la discipline dans laquelle elle a reçu délégation (de pouvoirs ministériel).
    • Lorsque la manifestation est organisée par une fédération agréée, ses organes régionaux ou départementaux ou l’un de ses membres, l’avis prévu au premier alinéa est réputé favorable dès lors qu’est en vigueur, dans la discipline faisant l’objet de la manifestation, une convention conclue entre cette fédération et la fédération délégataire compétente garantissant la mise en œuvre par la fédération agréée des règles techniques et de sécurité édictées par la fédération délégataire concernée ».
  8. Le Ministère chargé des sports accorde un « MONOPOLE TOTAL » à la FFKMDA, par conséquent elle devient la seule fédération à délivrer un AVIS À MANIFESTATION pour une AUTRE FEDERATION pour les sports de combat pour lesquels la mise hors de combat à la suite d’un coup porté est autorisée. Au sujet de l’esprit de « libre concurrence », l'article 101 du traité de fonctionnement de l'Union Européenne s’intitule : « Margrethe Vestager, la commissaire à la Concurrence, brise le monopole des fédérations »
  9. Alain Delmas, Définition du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000
  10. Alain Delmas, Jean-Roger Callière, Origines du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000

Articles connexes

  • Liste d'organisations de kick boxing

Liens externes

  • Portail des sports de combat
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