Vincent Lacoste

Vincent Lacoste, né le à Paris, est un acteur français.

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Vincent Lacoste
Vincent Lacoste lors du festival du film de Cabourg en 2018.
Nom de naissance Vincent Simon Lacoste
Naissance
Paris 18e (France)
Nationalité Française
Profession Acteur
Films notables Les Beaux Gosses
Hippocrate
Plaire, aimer et courir vite
Première Année
Amanda

Carrière d'acteur

Premiers pas dans la comédie

Né dans le 18e arrondissement de Paris à l'hôpital Bichat, son père est juriste et sa mère travaille au conseil national de l'Ordre des médecins[1].

Vincent Lacoste fait ses débuts au cinéma en 2009, en jouant le rôle principal dans le film Les Beaux Gosses de Riad Sattouf[2]. Pour ce dernier, il obtient le prix Lumières 2010 du meilleur espoir masculin et est nommé dans cette même catégorie pour la 35e cérémonie des César.

En 2011, il est à l'affiche de quatre comédies. Il fait d'abord partie des distributions de trois films choral : Au bistro du coin, de Charles Nemes ; Low Cost, de Maurice Barthélemy ainsi que Le Skylab, de Julie Delpy et joue également le premier rôle d'une comédie potache, De l'huile sur le feu, réalisée par Nicolas Benamou.

En 2012, Vincent Lacoste continue d'être en tête d'affiche: il joue d'abord un jeune réalisateur talentueux ayant reçu un Oscar à 15 ans[2] dans la satire JC comme Jésus Christ, premier long-métrage de Jonathan Zaccaï, puis il incarne l'adolescent peureux Goudurix, dans la super-production Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté, réalisée par Laurent Tirard[3].

Cette même année, il retrouve Noémie Lvovsky, avec lui dans Les Beaux Gosses, réalisant Camille redouble, un film dans lequel Vincent Lacoste tient un petit rôle.

Vers un registre plus dramatique
L'acteur au festival de Cannes 2016, pour la présentation de Victoria.

En 2014, il expérimente le registre dramatique : il incarne d'abord Thomas Bangalter dans quelques scènes de Eden, biopic réalisé par Mia Hansen-Løve, puis il joue surtout Benjamin, jeune interne en médecine et héros de Hippocrate, drame réalisé par Thomas Lilti. Le second film vaut à l'acteur sa seconde nomination aux César, cette fois dans la catégorie meilleur acteur.

En 2015, Lacoste est dirigé par Benoît Jacquot pour un petit rôle dans le drame Journal d'une femme de chambre, aux côtés de Léa Seydoux et Vincent Lindon. Il revient ensuite à la comédie en incarnant un adolescent possessif dans Lolo de Julie Delpy et en donnant la réplique à Jean-Pierre Bacri dans la comédie dramatique La Vie très privée de Monsieur Sim de Michel Leclerc. Enfin, il retrouve Riad Sattouf pour la satire Jacky au royaume des filles.

À partir de 2016, il poursuit vers un cinéma plus indépendant. Il évolue d'abord aux côtés de Manal Issa dans le drame Peur de rien de Danielle Arbid. Ensuite, Lacoste joue dans Tout de suite maintenant de Pascal Bonitzer, Saint-Amour de Gustave Kervern et Benoît Delépine, avant d'être dirigé par Justine Triet dans la comédie dramatique Victoria. Il reçoit cette année-là le Prix Patrick Dewaere.

L'année 2018 le voit défendre deux projets attendus depuis longtemps : tout d'abord, le drame Plaire, aimer et courir vite, de Christophe Honoré[4], puis le film initiatique Première Année qui lui permet de retrouver le monde de la médecine, toujours sous la direction du réalisateur Thomas Lilti. En fin d'année, le succès critique et public d'Amanda couronne une année qui a fait de lui un des acteurs en pointe du cinéma français[5],[6].

En 2019, il tourne Chambre 212, sous la direction de Christophe Honoré, avec pour partenaires Camille Cottin et Chiara Mastroianni[7].

Filmographie
Vincent Lacoste à l'avant-première de Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté à Paris en 2012.

Cinéma

Courts métrages

Théâtre

Distinctions
Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps au festival du film de Cabourg 2018.

Récompenses

Nominations

Notes et références
  1. [vidéo] Konbini, « Le Fast Life (génial) de Vincent Lacoste », YouTube,
  2. Bethsabée Krivoshey, « Vincent Lacoste, le beau gosse du ciné français », sur glamourparis.com,
  3. « Catherine Deneuve sera la reine du nouvel Astérix », sur Le Parisien,
  4. Victoria Gairin, « Vincent Lacoste : "L'acteur français beau n'a aucun intérêt, non ?" », sur Le Point,
  5. Karelle Fitoussi, « Vincent Lacoste : Des "Beaux gosses" à "Amanda" », sur Paris Match,
  6. Julien Gester, « Vincent Lacoste : "La pire chose pour un acteur, c'est la peur d’être ridicule" », sur Libération,
  7. « “Chambre 212” : une comédie à l’insolente légèreté »,

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