Villance

Villance [vijɑ̃ːs][1] (en wallon Viyance) est une section de la commune belge de Libin située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.

Villance

Vue d’ensemble du village
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Luxembourg
Arrondissement Neufchâteau
Commune Libin
Code postal 6890
Zone téléphonique 061
Démographie
Gentilé Villançois(e)
Géographie
Coordonnées 49° 58′ nord, 5° 13′ est
Localisation
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Villance
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Villance
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Villance

    C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

    Étymologie

    Le nom de Villance trouve son origine dans le mot latin Villantia qui désignait une villa à usage agricole.[réf. nécessaire]

    Histoire

    Villance fut jadis un site occupé par deux villas gallo-romaines.

    Par la suite, le village fit partie des domaines carolingiens et fut transmis par héritage à Louis le Débonnaire. L’ancien ban féodal de Villance (Villance lui-même, Transine, Libin, Smuid, et, pendant une courte période Redu et Maissin) avaient été rassemblés par les moines de l’abbaye de Prüm (Prüm, ville faisant actuellement partie de l’Allemagne). Il dépendait de la seigneurie de Mirwart.

    Le château de Villance était situé sur l’emplacement de l’église actuelle. On peut encore voir des dalles de pierres millésimées provenant du château dans la sacristie de cette église.

    Aux XVIe et XVIIe siècles, le riche domaine boisé de Villance suscita de nombreuses convoitises et le village fut entraîné dans de nombreux conflits qui finirent par le ruiner presque complètement. Ce n'est que grâce à l'allègement de taxes consenti par le seigneur de Mirwart qu'un redressement économique du village put s'amorcer. La scierie, les deux brasseries, les exploitations de salpêtre et de potasse mais aussi la culture de la pomme de terre finirent par compléter ce redressement qui persista jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.

    Au milieu du XXe siècle, l'abandon progressif des exploitations agricoles et des petites industries allait voir débuter un exode constant de la population vers des régions offrant des emplois plus sûrs et ce malgré la présence de l'hôtel "Le Vieux Jambon d'Ardenne" qui avait de nombreux client attirés par sa cuisine du terroir et ses plats de gibier. Cet hôtel, tenu par Albert Geniets et son épouse, fermera ses portes en 1964 à la suite du décès de son propriétaire le . Albert Geniets est inhumé au cimetière de Villance.

    Au XXIe siècle, seules une scierie et une menuiserie continuent à fonctionner, un garage, une boulangerie font encore partie de ces petits commerces locaux où le mot service prend toute sa signification. Les grands espaces verts et la qualité de vie de la région attirent de plus en plus de touristes mais aussi de nouveaux habitants dans le village. Ainsi, l'ancien hôtel-restaurant "Au vieux jambon d'Ardenne" s'est-il vu transformé en home d'accueil pour personnes âgées ; la place complètement transformée ne pourrait plus accueillir les stands forains lors des fêtes du village (juin et octobre) et s'est vue amputer de sa traditionnelle laiterie, de la bûcherie et du lavoir que beaucoup regrettent et auraient voulu voir vieillir en musée ; les anciens abreuvoirs, rappelant les activités agricoles ancestrales, ont mué en jardinières d'été.

    Patrimoine

    Les traces d'un ancien bief d'abissage sont visibles sur le versant situé en face du chemin qui conduit au lieu-dit Chanmont[2].

    Pensée wallonne

    Écrivains wallons : Ernest Benoit; Pierre Otjacques (qui provient de Glaireuse). Lucien Mahin, cheville ouvrière de la rénovation du wallon est né à Villance. Omer Marchal (1936/1996) journaliste écrivain, grand voyageur (Afrique principalement), roman: Baptiste et le sanglier, Arduina, afrique, afrique, etc., grand défenseur de l'Ardenne. Thérèse Jacquemin artiste peintre et poète à ses heures. Carlo Bronne y a vécu de nombreuses années en seconde résidence avec son épouse Catherine Fallay, comédienne, et y a reçu nos souverains. Un chemin (celui menant à sa demeure) a reçu son nom.

    Notes

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 106.
    2. « Bulletin bimestriel des Naturalistes de la Haute-Lesse » [PDF], Numéro 259, sur https://naturalistesdelahautelesse.be/, (consulté le )
    La grande fontaine et l’église du Saint-Sacrement
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