Villa La Sapinière (Hermanville-sur-Mer)

La villa La Sapinière est un bâtiment situé à Hermanville-sur-Mer qui a été construit par Hector Guimard[1] en 1899. Il s'agit du seul exemple connu d'ouvrage collectif construit pour la villégiature par cet architecte. Les façades et les toitures de l'immeuble ainsi que l'assiette des sols de la parcelle font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Ne doit pas être confondu avec Villa La Sapinière.

Situation

L'immeuble est situé à l'angle de deux rues : au no 567, rue du Pré-de-l'Isle et no 160, rue des Ombrages. La rue du Pré-de-l'Isle est un ancien chemin parallèle à la mer (l'avenue Henri-Gravier ayant été tracée plus tard). Depuis l'immeuble, il est possible de rejoindre le front de mer, distant d'environ 75 m, par une venelle (allée Armand Fichot).

La villa La Bluette, œuvre plus connue d'Hector Guimard, est également située rue du Pré-de-lsle à Hermanville-sur-mer, au n° 272.

Histoire

Immeuble conçu par Hector Guimard vers 1900 pour le parisien Auguste Barthélémy

Architecture

La Sapinière était initialement composée de boutiques au rez-de-chaussée et d'appartements destinés à la location saisonnière. La Sapinière se situe à l'extrémité ouest d'Hermanville-sur-mer, à la limite avec Lion-sur mer.

Construit sur caves, l'immeuble comprend trois niveaux d'élévation, dont le dernier sous combles. Il se compose d'un bâtiment concave formant deux ailes disposées en équerre.

L'arrondi de l'angle rue du Pré-de-l'Isle/rue des ombrages n'est aujourd'hui plus mis en valeur par la présence des menuiseries et de la terrasse, éléments d'articulation ayant aujourd'hui disparu. Les bow-windows visibles à l'origine au niveau de la terrasse bois ont également disparu.

La composition des façades du rez-de-chaussée consiste en l'alternance de parements de briques, d'enduits avec façon de faux joints et quelques pierres de taille et moellons, venant souligner les arcatures et articulation du bâtiment (porte d'entrée et vitrines des commerces). Pour les étages supérieurs, le moellon à tête dressée y est principalement employé, maniant ses formes et jouant des saillies pour souligner la structure de l'édifice.

Les encadrements des ouvertures sont soignés, jouant de l'alternance des briques, galets ou encore linteaux en pierre de taille. L'habileté des lignes créées et le jeu chromatique des matériaux animent la façade. De nombreux balcons et fenêtres ont été remplacés.

A l'arrière de l'édifice (propriété privée), la coursive et l'escalier en béton permettant l'accès au rez-de-chaussée ne sont pas d'origine. Sous les fenêtres, il est à noter que l'architecte procède à des remplages de galets, allusion architectonique au lieu d'édification de l'immeuble et à sa symbolique.

La terrasse-balcon en bois originale a été détruite.


Notes et références

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