Viktor Schröter

Victor Johann Gottlieb Schröter[1] (né le [2]/[3] 1839 à Saint-Pétersbourg et mort le 16/ à Saint-Pétersbourg) est un architecte allemand de la Baltique, sujet de l'Empire russe. Son style de prédilection était celui de la Renaissance allemande, mais il s'essaya aussi à ceux de la Renaissance italienne et à l'architecture néo-classique.

Biographie

Victor Schröter, de religion luthérienne évangélique, étudie à la fameuse école allemande de Saint-Pétersbourg, la Sankt-Petri-Schule, de 1851 à 1856, puis jusqu'en 1862 à l'Académie royale prussienne des arts de Berlin[4] dont il reçoit une médaille d'or[5]. Il est intégré à l'Union des architectes berlinois en 1858[6]. Il voyage en Allemagne, en Belgique, en France, en Suisse, en Italie et en Autriche. Il rentre ensuite en Russie et obtient en 1864 le titre d'académicien d'architecture. Le , il entre au service de la Cour impériale. Schröter devient architecte des domaines impériaux et architecte principal à la direction des théâtres impériaux. Le , il est gratifié du rang de conseiller d'État effectif (ce qui lui donne accès à la noblesse héréditaire) et plus tard du rang plus élevé de conseiller d'État effectif secret. Il est nommé en 1892 professeur à l'Institut du génie civil. Outre des théâtres, églises et bâtiments officiels dans l'Empire, il fut l'auteur de nombreux immeubles d'habitation et maisons particulières à Saint-Pétersbourg.

Il est enterré au cimetière luthérien de Saint-Pétersbourg.

Signature du professeur Schröter.

Famille

Hôtel particulier de Schröter, construit par lui sur la Moïka n° 114.
Théâtre d'opéra de Kiev.
Sépulture Schröter.

Il se marie en 1869 avec Marie Christine Nissen (Saint-Pétersbourg 1844 - 1924 Léningrad) à Saint-Pétersbourg. De leurs huit enfants, une fille, Marie, devient peintre, une fille (Anna Ida Antonie 1877-1940) émigre en Prusse-Occidentale où elle meurt à Neustadt im Westpreußen, et deux fils, Otto et Georg, deviennent architectes. Des descendants en Fédération de Russie sont à leur tour architectes.

Quelques réalisations

Notes et références

  1. Orthographe sur sa tombe.
  2. Dans le calendrier julien
  3. Dans le calendrier grégorien
  4. (en) William Craft Brumfield, « Mitteleuropa to Moscow », in Gennady Barabtarlo, Cold Fusion. Aspects of the German Cultural Presence in Russia, p. 171, Berghahn Books, 2000
  5. (ru) Note biographique de l'Encyclopédie Brockhaus et Efron, 1907
  6. (de) Ferdinand Ascherson, Urkunden zur Geschichte der Jubelfeier der Königlichen Friedrich-Wilhelms Universität zu Berlin im Oktober 1860 nebst einem Verzeichniß der Lehrer der Universität von der Gründung,bis zum 15. Oktober 1862, Verlag J. Guttentag, Berlin, 1863, p. 62
  7. (de) Hannelore Künzl: Islamische Stilelemente im Synagogenbau des 19. und frühen 20. Jahrhunderts, p. 457, in: Judentum und Umwelt, vol. IX, Verlag Peter Lang, 1984, (ISBN 382048034X) bzw. (ISBN 9783820480344).
  8. (de) Hans-Christoph Hoffmann: Die Theaterbauten von Fellner und Helmer, p. 82, 1966.
  9. (de) Günther Schäfer: Kiev entdecken. Rundgänge durch die Metropole am Dnepr, p. 162, Trescher Verlag, 2007, (ISBN 3897941112) bzw. (ISBN 9783897941113).
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