Veyrières (Cantal)

Veyrières est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour l’article homonyme, voir Veyrières (Corrèze).

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Verrières.

Veyrières

La vallée de la Sumène.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes Sumène Artense
Maire
Mandat
Catherine Maisonneuve
2020-2026
Code postal 15350
Code commune 15254
Démographie
Gentilé Veyrièrois
Population
municipale
116 hab. (2018 )
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 55″ nord, 2° 22′ 30″ est
Altitude Min. 321 m
Max. 675 m
Superficie 13,67 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ydes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Veyrières
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Veyrières
Géolocalisation sur la carte : France
Veyrières
Géolocalisation sur la carte : France
Veyrières

    Géographie

    Veyrières est située sur le plateau du Champagnaguès (comprenant également la commune de Saint-Pierre et une partie de la commune de Champagnac), à l'est du confluent de la Dordogne et de la Sumène.

    La commune est délimitée à l'ouest par la Dordogne (retenue du barrage de l'Aigle), à l'ouest et au sud par la Sumène. Elle est bornée à l'est par la commune de Bassignac et au nord par la commune de Champagnac et le ruisseau de Chenuscles.

    Elle est en outre arrosée par plusieurs ruisseaux, les principaux étant le ruisseau de l’Étang et celui de Laveix, également nommé ruisseau de l'Enfer dans sa partie haute.

    Deux puys se trouvent dans la zone sud de la commune : le Puy du Mas (677 m, point culminant) et le Pied des Roches (656 m).

    Communes limitrophes

    Sérandon
    Corrèze
    Champagnac
    N
    O    Veyrières    E
    S
    Arches Jaleyrac Bassignac

    Liste des lieux-dits

    • Freyssinet,
    • Furlanges,
    • la Croix des Champs,
    • Laveix,
    • l'Étang,
    • le Bruel,
    • le Mas,
    • les Barrières,
    • les Rochus,
    • Seyviolle,
    • Tiolade.

    Urbanisme

    Typologie

    Veyrières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), prairies (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), eaux continentales[Note 2] (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Notée Veyrièra en 1142, Veyrières, comme la douzaine de communes "Verrières", vient sans doute du bas latin vitraria, "verrerie" ou "verrière", dérivé de vitrum, "verre".

    Histoire

    La commune de Veyrières comprenait autrefois la paroisse de Prodelles, qui en a été détachée en 1823 pour être réunie à la commune de Champagnac.

    Avant la mise en eau du barrage de l'Aigle, on pouvait voir de « vastes ruines enfoncées dans les profondes gorges au bas desquelles coule la Dordogne »[8]. Il s'agissait de celles d'un monastère de religieuses « dont l'importance fut grande et dont les privilèges étaient considérables »[8]. Ce monastère fut détruit lors des guerres de Religion, et ses habitantes se retirèrent à l'abbaye de Bonne-Saignes. Au-dessous des ruines se trouvait un pont, sur un point où la Dordogne est particulièrement resserré : le Pont-des-Monges. La zone environnant ces lieux est désignée aujourd'hui sous le vocable de « la Chapelle ». En 1981, lorsque le barrage de l'Aigle fut entièrement vidé, les ruines ont été étudiées par le « groupe de recherches historiques et archéologiques de la vallée de la Sumène ».

    D'autres vestiges, remontant à l'époque gallo-romaine, ont été découverts sur la commune.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs :

    Chinchon (1790-1800) - Pierre Degrenon (1800-1809) - Jacques Antoine Danglars (1809-1811) - François Degrenon (1811-1813) - Aimable de Soualhat (1813-1841) - Léon de Padirac (1841-1844) - Jean Pasquier (1844-1845, adjoint, remplace le maire démissionnaire) - Charles de Soualhat (1845-1848) - Antoine Trotier (1848-1863) - Pierre Delbast (1863-1876, adjoint, remplace le maire décédé, élu maire en 1866) - François Renaudy (1876-1878) - Albert de Soualhat (1878-1881) - Joachim Croizet (1881-1892) - Paul de Soualhat (1892-1893) - Pierre Brun (1893-1900) - Camille Albessard (1900-1904) - Léger Boyer (1904-1908) - Pierre Brun (1908-1912) - Louis Talon (1912-1919) -

    Louis Babut (1919-1941, démissionnaire) - Paul Fialeix (1941-1945) - Némorin Chanut (1945-1959) - Roger Chanut (1959-1989) - Robert Salvary (1989-2008) -

    Catherine Maisonneuve (2008- )

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Robert Salvary    
    mars 2008 En cours Catherine Maisonneuve[9] DVD Agricultrice

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2018, la commune comptait 116 habitants[Note 3], en diminution de 4,92 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    631692760727548569550583628
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    565514501470460467437463455
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403340341326344308294202252
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    231228200147136116121126116
    2018 - - - - - - - -
    116--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Sur la place du bourg se trouve l'église Sainte-Croix datant du XIIe siècle. C'est une église romane à clocher-mur ou clocher à peigne, avec une forme de façade originale. Elle bénéficie d'un système d'éclairage la nuit.

    La zone ouest de la commune est sise sur les gorges de la Dordogne et possède plusieurs panoramas intéressants.

    Au sommet du puy du Mas se trouve une table d'orientation offrant de très beaux points de vue sur les monts du Cantal dont le puy Mary au Sud, la chaîne du Sancy au Nord-Est, les gorges de la Dordogne à l'Ouest.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. J.-B. de Ribier du Châtelet, Dictionnaire statistique du département du Cantal, 1852-1857
    9. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 août 2014).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    section HISTOIRE (1) et (2) : J.-B. de Ribier du Châtelet, Dictionnaire statistique du département du Cantal, 1852-1857

    Voir aussi

    Liens externes

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