Champagnac (Cantal)
Champagnac (autrefois appelé Champagnac-les-Mines) est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Champagnac.
Champagnac-les-Mines redirige ici.
Champagnac | |||||
L'église | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Galeyrand 2020-2026 |
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Code postal | 15350 | ||||
Code commune | 15037 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Champagnacois et Champagnacoise | ||||
Population municipale |
1 071 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 27″ nord, 2° 24′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 321 m Max. 697 m |
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Superficie | 28,01 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bort-les-Orgues (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ydes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | champagnac.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Champagnacois et les Champagnacoises[1].
Géographie
La commune de Champagnac domine les gorges de la Dordogne, elle est située à 12 km de Neuvic et 15 km de Bort-les-Orgues. Au cœur du pays Sumène-Artense, elle domine la commune d'Ydes qui se trouve en contrebas.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Champagnac est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ydes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 2 794 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bort-les-Orgues, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,7 %), forêts (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), zones urbanisées (3,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
En 1823, elle fusionne avec Prodelles. En 1871, la commune a donné naissance par démembrement à la commune de Saint-Pierre.
Champagnac fut le plus grand centre minier d'Auvergne, l'exploitation industrielle du filon commença en 1842 et s'accéléra avec l'arrivée du chemin de fer en 1882. En mai 1895, lors d'une grève importante des mineurs, tout le bassin minier a été assiégé par le 139e régiment d'infanterie et les brigades de gendarmerie.
L’apogée de l’exploitation fut atteinte en 1938, et la mine fermée en 1959. Depuis 1991, un musée retrace son histoire.
- Le puits Madeleine.
- Le puits des Plattes.
- Le puits Madic.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2018, la commune comptait 1 071 habitants[Note 4], en augmentation de 2,19 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Aire/unité urbaines
Champagnac constitue avec sa voisine Ydes une unité urbaine de 2 794 habitants (2015), dont elle est la banlieue[16].
Culture locale et patrimoine
Musée de la mine et patrimoine minier
La mine de charbon de Champagnac qui était la plus importante d'Auvergne employait 800 mineurs en 1938, moins de 250 en 1959 quand on décida de la fermer. En 1991, le musée a été inauguré, il retrace l'histoire de la mine, il a été agrandi en 2007.
Plusieurs vestiges de puits de mine subsistent sur le territoire communal et une sentier permet d'en faire le tour.
- Le musée de la mine.
- Bâtiments subsistants du puits des Plattes.
- Ancien bâtiment de la machine d'extraction du puits Madeleine.
- Trémie de chargement du puits Prodelles.
Église Notre-Dame
De style roman auvergnat, l'église Saint-Martin date du XIIe siècle. À l'intérieur, on peut admirer une statuette en bois polychrome du XVIIIe siècle, qui représente la Vierge Marie allaitant l'enfant Jésus.
Personnalités liées à la commune
Le résistant français Georges Sardennes est né à Champagnac en en 1922. Il était le fils d'un scieur devenu mineur dans la mine locale. Georges devint de son côté cultivateur à Riom-ès-Montagne et lorsque la guerre éclata et que la France fut occupée, il s'engagea dans la résistance et devint caporal des Forces françaises de l'intérieur (FFI). Il combattit ainsi sur le massif du Plomb du Cantal où se trouvaient d'importants effectifs de la Résistance. C'est là qu'il trouva la mort lors de la bataille de la vallée de Brezons. [17]
Héraldique
Blason | D'or à la bande d'azur chargée d'une rose du champ accostée de deux fleurs de lys d'argent, accompagnée de deux têtes de lion arrachées de gueules et lampassées d'azur. |
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Détails | Reprend des éléments des armoiries des diverses familles ayant été seigneurs de la commune. Création de M.Brunon adoptée par la municipalité en décembre 2017. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Les gentilés de Champagnac
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ydes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Chiffres-clés de l'unité urbaine 2010 d'Ydes, sur le site de l'Insee.
- « 8-9 Juillet 1944 : La bataille de la vallée de Brezons | C & Cie », sur www.candcie.fr (consulté le )
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