Vergeroux

Vergeroux est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Vergeroussois et les Vergeroussoises[1].

Vergeroux

Mairie-école.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rochefort Océan
Maire
Mandat
Gilles Fort
2020-2026
Code postal 17300
Code commune 17463
Démographie
Gentilé Vergeroussois
Population
municipale
1 218 hab. (2018 )
Densité 220 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 42″ nord, 0° 59′ 06″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 18 m
Superficie 5,53 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tonnay-Charente
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Vergeroux
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Vergeroux
Géolocalisation sur la carte : France
Vergeroux
Géolocalisation sur la carte : France
Vergeroux

    Commune de la banlieue nord-ouest de l'agglomération de Rochefort, Vergeroux doit son essor à la proximité immédiate de sa grande voisine.

    Géographie

    Données géographiques

    La commune de Vergeroux est située dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la côte atlantique dont elle est distante d'une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau, faisant partie du « Midi atlantique »[2].

    Commune fluviale et estuarienne, elle est longée uniquement sur sa rive droite par la Charente comme la ville voisine de Rochefort.

    La commune de Vergeroux est située au nord-ouest de la ville de Rochefort et est accessible au nord par la D 137.

    Vergeroux se situe à moins de 30 km au sud de La Rochelle. Elle est distante à vol d'oiseau de 408 km de Paris, 147 km de Nantes et 128 km de Bordeaux.

    La commune de Vergeroux, principalement composée de deux villages, le Petit Vergeroux et le Grand Vergeroux[Note 2], s'étend sur 550 ha, ce qui en fait la plus petite commune de l'agglomération de Rochefort.

    Le Grand Vergeroux est la partie la plus urbanisée de la commune et par les différents lotissements qui ont poussé du fait de l'étalement urbain, le village est maintenant contigu à Breuil-Magné qui prolonge l'urbanisation vers le nord de l'agglomération. Cependant, depuis la fermeture de la Pyrotechnie en 1993, le Petit Vergeroux est devenu la banlieue immédiate de Rochefort, situé à seulement 3 km au nord-ouest.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Vergeroux est une commune rurale[Note 3],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rochefort, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[7] et 38 599 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    La commune, bordée par l'estuaire de la Charente, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,7 %), prairies (27,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), zones urbanisées (14,2 %), eaux maritimes (4,7 %), eaux continentales[Note 5] (2,6 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Toponymie

    L'origine du nom de Vergeroux retient une hypothèse étymologique :

    • du latin viridarium signifiant verger.

    Repères historiques

    Le site géologique de Vergeroux est occupé dès le Néolithique, comme le prouve la découverte de silex taillés issus de plusieurs gisements, et une série de fossés parallèles appartenant à une ancienne ferme indigène datant de l’époque gauloise. Au cours de récents travaux effectués, des tessons de poteries datant de la fin de l’indépendance gauloise ont été mis au jour. Près de l’église, la présence de tuiles à rebords indique que le sanctuaire est sans doute construit sur un ancien bâtiment gallo-romain.

    En 1674, un projet d’implantation de batteries, en plusieurs emplacements privilégiés permettant de surveiller la Charente jusqu’à son embouchure, fut évoqué. Mais, bien que Vergeroux soit plus près de la mer que Rochefort, et que la Charente soit plus profonde et sans haut fond, le projet fut abandonné pour ne pas déplaire à Colbert[réf. souhaitée].

    En 1773, la poudrière de Rochefort, considérée comme trop dangereuse à la suite d'une explosion, est transférée à Vergeroux, annonçant la mise en place de la Pyrotechnie à la fin du XIXe siècle.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Michel Fort SE Professeur
    2008 En cours Gilles Fort SE Professeur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2018, la commune comptait 1 218 habitants[Note 6], en augmentation de 13,51 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    152152198213237236241233187
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    242228222240228256320317360
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    376372391343348324333297300
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    336336430529551754942965988
    2013 2018 - - - - - - -
    1 0731 218-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Fort XVIIe siècle abritant la Pyrotechnie de la Marine.
    • Façade de l'église Saint-Vivien datant du XIIe siècle à modillon sculpté.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Certains y voient une appartenance géographique au Midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Vergeroux comme l'ensemble de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et parfois le Grand Ouest français.
    2. Les habitudes du parler local font que l'on peut entendre couramment ce genre d'expression: j'habite "au" Vergeroux ou je vais "au" Vergeroux etc. En fait, ce n'est pas correct. On doit dire j'habite "à" Vergeroux ou encore je vais "à" Vergeroux car dans la fusion administrative de la commune de Vergeroux, l'article "le", contenu dans le nom des deux villages, a disparu.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21.
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Rochefort », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    13. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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