Vanier (Québec)

Vanier est l'un des 35 quartiers de la ville de Québec, et un des trois qui sont situés dans l'arrondissement des Rivières.

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Vanier

Ancienne église Saint-Eugène
Administration
Pays Canada
Province Québec
Municipalité Québec
Statut Quartier
Arrondissement Les Rivières
Démographie
Gentilé Vaniérois(e)
Population 13 125 hab. (2016)
Densité 2 100 hab./km2
Langue(s) parlée(s) Français
Géographie
Superficie 625 ha = 6,25 km2
Localisation

    Il tire son nom de l'ancienne ville de Vanier, nommée en l'honneur du gouverneur général Georges Vanier.

    Géographie

    Le quartier est délimité approximativement par l'avenue Godin (à l'ouest), la rivière Saint-Charles (au sud), l'autoroute Laurentienne (à l'est) et l'autoroute Félix-Leclerc (au nord). Il est traversé, du nord au sud, par le boulevard Pierre-Bertrand et l'avenue Plante, et d'est en ouest, par le boulevard Wilfrid-Hamel. Une zone résidentielle est entourée par le parc industriel Cardinal à l'ouest et au nord ainsi que par une zone commerciale (incluant Place Fleur-de-Lys) et institutionnel à l'est. Un vaste terrain est utilisé par Hydro-Québec pour des installations électriques.

    En plus de la rivière Saint-Charles qui constitue sa frontière sud, le quartier est accessoirement traversé par le ruisseau des Martres, canalisé. D'une altitude moyenne de 10 mètres, son relief est très plat.

    Histoire

    Rue résidentielle.

    La partie Sud, près de la Petite rivière sans bruit, attire tout d'abord les vacanciers, qui recherchent des espaces libres et tranquilles[1].

    C'est en 1916 que Vanier voit le jour selon la volonté des spéculateurs fonciers qui veulent attirer des travailleurs pour leur vendre des terrains. La pétition présentée au gouvernement provincial demandant que soit constitué en municipalité le secteur est de Petite-Rivière porte en effet principalement les noms des plus importants actionnaires des compagnies de spéculation, propriétaires de la majorité des terres de la future ville. De 1912 à 1914, la presque totalité des terres est achetée par des compagnies de spéculation dans la partie est de Petite-Rivière; cette municipalité garde malgré tout sa vocation agricole car son conseil, surtout formé d'agriculteurs, n'est pas intéressé à ce que les choses changent. Les compagnies de spéculation s'entendent alors pour fonder Québec-Ouest et se donner un conseil municipal sur lequel ils détiennent la majorité des sièges, orientant ainsi le développement de la ville. Le la municipalité est constituée par détachement de celle de La Petite-Rivière qui faisait anciennement partie de la municipalité de St-Malo[2].

    Le contrôle de ces compagnies est important. Les réunions du conseil se tiennent jusqu'en 1929 dans leurs bureaux à Québec. En période d'élections, la boite de scrutin est située en dehors des limites de la municipalité. Les deux premiers maires n'ont jamais vécu dans "leur ville"; dans un tel contexte, il faut une injonction du service d'hygiène provincial pour forcer la ville à entreprendre des travaux d'adduction d'eau et d'égouts en 1924[3],[4].

    Au tournant du siècle, des projets d'habitation voient le jour, mais ils sont de courte durée en raison de la lenteur de l'administration municipale à mettre sur pied des services d'égout, d'aqueduc et d'électricité. Ces services voient finalement le jour dans les années 1920. La croissance démographique s'accélère avec la Crise des années 1930 en raison du prix peu élevé des habitations, qui attire les sans emplois. Ainsi, entre 1928 et 1933, la population fait plus que tripler et passe de 600 à 2132 habitants[1].

    En juin 1966, à l'occasion de son jubilé d'or, la municipalité de Québec-Ouest adopte le nom de Vanier en l'honneur du Gouverneur général du Canada, son excellence le général Georges P. Vanier[5]. La ville finit par surmonter les difficultés connues au cours de sa formation, principalement grâce à son parc industriel, et devient un des membres les plus importants de la communauté urbaine de Québec.

    Le , la sanction de la Loi portant réforme de l'organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, de Québec et de l'Outaouais adoptée par l'Assemblée nationale ordonne le regroupement de la municipalité de Vanier ainsi que de plusieurs autres avec celle de Québec à compter du [1]. Malgré un référendum le où 61,3 % des résidents s'étaient prononcés en faveur de la défusion, celle-ci demeure au sein de la nouvelle ville de Québec car ce nombre ne représentait que 23,1 % des électeurs inscrits alors que la loi exigeait un seuil de 35 %[6].

    Liste des maires de Vanier

    • 1966-1987 : Jean-Paul Nolin
    • 1987-2001 : Robert Cardinal

    Portrait du quartier

    Le quartier comprend toute la partie de l'arrondissement située au sud de l'autoroute Félix-Leclerc et à l'est de l'ancien quartier Duberger. C'est un quartier où se retrouvent des fonctions industrielles, commerciales et résidentielles.

    Au conseil municipal de Québec, le quartier est représenté par le district de Vanier-Duberger.

    Artères principales

    Parcs, espaces verts et loisirs

    Édifices religieux

    • Église Notre-Dame-de-Recouvrance[7] (1966)
    • Église Saint-Eugène[8], création de l'architecte Jean-Marie Roy (1963, fermée en 1996)
    • Maison Jésus-Ouvrier

    Musées, théâtres et lieux d'expositions

    • Centre d'art La Chapelle[9]

    Commerces et entreprises

    • Centre commercial Place Fleur-de-Lys
    • Halles Fleur-de-Lys
    • Plusieurs concessionnaires automobile sont situés sur la rue du Marais.
    • La partie nord du boulevard Pierre-Bertrand compte plusieurs commerces de grande surface.
    • Parc industriel Cardinal, inauguré en 1968. D'une superficie de 2 km2, il occupe tout le nord et le nord-ouest du quartier[10].

    Lieux d'enseignement

    • Commission scolaire de la Capitale
      • École Sans Frontières (Anciennement École Primaire Chanoine-Côté)
      • École primaire Notre-Dame-du-Canada
      • École secondaire Boudreau (pour adultes et adolescents qui reprennent leurs études)
      • École secondaire Vanier
      • Centre de Formation Professionnelle de Québec (Anciennement Pavillon Technique)
    • Écoles privées
      • École nationale de camionnage et équipement lourd (E.N.C.E.L.)

    Autres édifices notables

    • Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ)
    • Hôpital Christ-Roi (CLSC et centre d'hébergement)
    • Centre communautaire Fernand-Dufour, installé dans l'ancienne église Saint-Eugène.
    • Bibliothèque Aliette-Marchand (233, boulevard Pierre-Bertrand)

    Démographie

    Lors du recensement de 2016, le portrait démographique du quartier était le suivant[11] :

    • sa population représentait 18 % de celle de l'arrondissement et 2,5 % de celle de la ville.
    • l'âge moyen était de 48,3 ans tandis que celui à l'échelle de la ville était de 43,2 ans.
    • 29,4 % des habitants étaient propriétaires et 70,6 % locataires.
    • Taux d'activité de 55,5 % et taux de chômage de 6,3 %.
    • Revenu moyen brut des 15 ans et plus : 31 489 $.
    Évolution démographique
    1966 1971 1996 2001 2006 2011 2016
    9 3629 72012 53511 05412 76513 36013 125

    Notes et références

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

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