Vallères

Vallères est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Valaire.

Vallères

L'église.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre
Maire
Mandat
Jean-Luc Cadiou
2020-2026
Code postal 37190
Code commune 37264
Démographie
Gentilé Vallérois, Valléroises
Population
municipale
1 279 hab. (2018 )
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 18′ 45″ nord, 0° 28′ 29″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 97 m
Superficie 14,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chinon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Vallères
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Vallères
Géolocalisation sur la carte : France
Vallères
Géolocalisation sur la carte : France
Vallères
Liens
Site web mairievalleres.free.fr

    Ses habitants sont appelés les Vallérois, Valléroises.

    Géographie

    Localisation et paysages

    Le bourg de Vallères se situe sur le plateau dominant la vallée de la Loire.

    Vallères est une commune de 1 126 habitants, située à 23 kilomètres de Tours et non loin de la Loire et du Cher.

    Vallères se trouve sur les axes touristiques Azay-le-Rideau/Villandry et Rigny-Ussé/Villandry.

    Le célèbre château d'Azay-le-Rideau est à 6 kilomètres, celui de Villandry avec ses magnifiques jardins à 3 kilomètres, Langeais à 10 kilomètres et Chinon à 25 kilomètres.

    Le territoire communal s'étend sur 1 470 hectares. Les habitations, reliées par 22 kilomètres de voirie, sont surtout présentes dans les vallées (Picard, Mortaise, Fouchault, Moulinet, Robichère, du Vau...) et sur le plateau (Bourg, Bobinière, Giberdière...).

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Vallères.

    Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 12,71 km, comprend un cours d'eau notable, le Vieux Cher (4,091 km), et huit petits cours d'eau dont la Boire Masson (0,834 km)[1],[2].

    Le Vieux Cher, d'une longueur totale de 24,4 km, prend sa source dans la commune de Druye et se jette dans la Loire à Bréhémont, après avoir traversé 8 communes[3]. Sur le plan piscicole, le Vieux Cher est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].

    En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du suite aux crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[5].

    Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « Le Vieux Cher » et « l'étang des Morinières »[6],[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Vallères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,2 %), cultures permanentes (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,2 %), prairies (14,7 %), terres arables (12,7 %), zones urbanisées (3,5 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Politique et administration

    Le , le maire Henri Kerisit contesté par les parents sur le tarif de la cantine de l'école, démissionne. À la suite des élections des 15 et , Alain Goubin est élu nouveau maire de la commune.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Marc Pommereau DVD Conseiller général (1997-2011)
    mars 2001 octobre 2006 Henri Kerisit    
    octobre 2006 mars 2014 Alain Goubin    
    mars 2014 En cours Jean-Luc Cadiou DVG Retraité

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2018, la commune comptait 1 279 habitants[Note 4], en augmentation de 11,22 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    649706743692747730761774780
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    787806814766740737763758747
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    727696670589578537537575517
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    5615915606246997799471 1281 193
    2018 - - - - - - - -
    1 279--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Vallères se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.

    L'école primaire accueille les élèves de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ruines du château de Fouchault.

    La château de Fouchault, qui figure sur la carte de Cassini[19], était une construction du XVe siècle fortifiée, ceinturée par des douves et dont l'entrée était commandée par deux ponts levis. Il est presque totalement détruit en 1830, la route Tours-Saumur (D7) étant tracée à son emplacement[20] ; il en subsiste un corps de bâtiment pourvu de contreforts et conservant la base de deux tours d'angle[21].

    Héraldique

    Les armes de Vallères se blasonnent ainsi :

    De gueules à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable[22].

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Vallères », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - le Vieux Cher », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Objectifs du SAVI », sur http://www.savi37.fr/ (consulté le ).
    6. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    7. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Carré de Busserolle 1880, p. 114.
    20. Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7), p. 870.
    21. Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8), p. 672.
    22. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Article connexe

    Liens externes

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