Val Plumwood

Val Plumwood ( - ) était une philosophe et militante écoféministe australienne ayant réalisé des travaux sur l'anthropocentrisme.

Biographie

À partir des années 1970, elle a joué un rôle crucial dans le développement de l'écosophie radicale[évasif].

Elle fut toutefois titulaire de postes au sein de l'université de Tasmanie, de l'université de la Caroline du Nord, de l'université du Montana et de l'université de Sydney.

Plumwood a passé sa vie universitaire à plaider contre «l'hyperséparation» des humains du reste de la nature et contre ce qu'elle a appelé le point de vue de la «maîtrise» : un dualisme raison / nature dans lequel le monde naturel – y compris les femmes, les peuples autochtones et les non-humains –. est subordonné[1],[2].

Entre 1972 et 2012, elle a écrit ou co-écrit quatre livres et plus de 100 articles sur la logique, la métaphysique, l'environnement et l'écoféminisme[3]. Son ouvrage Feminism and the Mastery of Nature (1993) est considéré comme un classique, et son ouvrage Environmental Culture: The Ecological Crisis of Reason (2002) aurait fait d'elle "l'un des penseurs environnementaux les plus brillants de notre époque"[4]. The Fight for the Forests (1973), co-écrit avec le philosophe Richard Sylvan, le deuxième mari de Plumwood, a été décrit en 2014 comme l'analyse la plus complète de la foresterie australienne à ce jour[5].

L'ouvrage The Eye of the Crocodile (2012) a été publié à titre posthume. Il est tiré de son expérience de survie d'une attaque de crocodile d'eau salée en 1985, décrite pour la première fois dans son essai "Being Prey" (1996)[6]. L'expérience lui a offert un aperçu du monde "de l'extérieur", un "univers héraclitéen " dans lequel elle était la nourriture comme n'importe quelle autre créature. C'était un monde qui indifférent à sa présence et qui continuerait sans elle, un monde où "being in your body is... like having a volume out from the library, a volume subject to more or less instant recall by other borrowers—who rewrite the whole story when they get it"[7].

À sa mort, elle était membre d'un comité de recherche à l'université nationale australienne.

Notes et références

  1. Martin Mulligan et Stuart Hill, Ecological Pioneers : A Social History of Australian Ecological Thought and Action, Cambridge, Cambridge University Press, , 274–300 p. (ISBN 0-521-81103-1)
  2. Davion, Victoria (Fall 2009). "Introduction", Ethics and the Environment,, 14(2), Special Issue on Ecofeminism in Honor of Val Plumwood. JSTOR:10.2979/ete.2009.14.2.1
  3. "Val Plumwood", Social and Political Theory Program, Research School of Social Sciences, Australian National University, archived 21 November 2008.
  4. Hallen, Patsy (Autumn 2002). "Review: Environmental Culture: The Ecological Crisis of Reason by Val Plumwood", Ethics and the Environment, 7(2), p. 181–184. JSTOR:40339041
  5. Joe Gelonesi, Joe (20 April 2014). "Two lives, green and logical", "The Philosophers Zone", ABC (audio, from c. 3:00 mins for the book).
  6. Plumwood, Val (March 1995). "Human vulnerability and the experience of being prey", Quadrant, 29(3), p. 29–34 (courtesy link).
  7. Val Plumwood, The Eye of the Crocodile, Canberra, Australian National University E Press, (ISBN 9781922144171, lire en ligne), p. 35
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