Vabres (Cantal)
Vabres est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Vabres | |||||
Église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Bernard Jean 2020-2026 |
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Code postal | 15100 | ||||
Code commune | 15245 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vabrais, Vabraises | ||||
Population municipale |
251 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 02′ 09″ nord, 3° 12′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 814 m Max. 1 143 m |
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Superficie | 18,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Flour (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvéglise-sur-Truyère | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
La commune de Vabres est située sur le flanc ouest de la forêt de la Margeride, à proximité du département de la Haute-Loire, à une dizaine de kilomètres de Saint-Flour. Elle comprend plusieurs lieux-dits : le Vialard, la Trémolière, les Maisons, Saint-Gal, Bégu, etc.
Elle est située à quelques kilomètres, de l'autre côté du massif de la Margeride, du lieu de la bête du Gévaudan.
La commune de Vabres est située à 9 kilomètres de l'A75.
Communes limitrophes
Tiviers | Montchamp | |||
N | Védrines-Saint-Loup | |||
O Vabres E | ||||
S | ||||
Saint-Georges | Ruynes-en-Margeride |
Urbanisme
Typologie
Vabres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,1 %), forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Évolution du gaulois wo-bero « cours d'eau ».[réf. nécessaire]
Histoire
Les Romains étaient déjà présents au début de notre ère, leur présence étant attestée par une voie romaine sur la commune, qui est toujours en service en tant que chemin vicinal. Seigneurie à partir du XIVe siècle, l'accroissement de la population commence au début du XVe siècle, quand la région est peu à peu sécurisée et vidée des Routiers (terme utilisé pour désigner les bandits de grands chemins) par la monarchie. Elle se compose alors de bourgeois, propriétaires terriens et de métayers. Les seigneurs de Lastic construisent un château au XVIe siècle qui fut brûlé et détruit lors de la Révolution, les pierres servant notamment à la construction des maisons aux alentours. Les ruines étaient encore visibles vers 1900 sur le lieu-dit de la Trémolière.
Au début du XXe siècle, la population se compose essentiellement de fermiers avec de petites exploitations (une dizaine d'hectares, avec quelques vaches laitières), les conditions de vie restent difficiles (l'eau courante est installée en 1962). Comme de nombreuses communes du Cantal, Vabres voit sa population chuter pendant le XXe siècle au profit des zones urbaines. Un léger regain démographique commence au début du XXIe siècle.
En 1839, la commune absorbe, conjointement avec Ruynes-en-Margeride, la commune de Saint-Gal[8].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2018, la commune comptait 251 habitants[Note 3], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
- Zone d'activités du Bois de la Voreille : activités liées à l'exploitation forestière.
Culture locale et patrimoine
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Annuaire des maires du Cantal, site de l'AMF 15 (consulté le 3 avril 2018).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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