Union populaire pour la libération de la Guadeloupe

L'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe (UPLG) est un parti politique guadeloupéen, fondé en 1978 par Lucien Perrutin et Jean Barfleur[2] comme évolution du Groupe d'organisation nationale de la Guadeloupe (GONG). Il lutte en faveur de l'indépendance de l'île.

Présentation
Union populaire pour la libération de la Guadeloupe
Logotype officiel.
Secrétaire général	Gaston Samut
Fondation	décembre 1978
Positionnement	Extrême gauche[1]
Idéologie	Indépendantisme guadeloupéen
Couleurs	Vert, blanc, rouge et jaune

Histoire

L'UPLG est fondé en 1978 par des anciens du GONG, une des premières organisations indépendantistes guadeloupéennes.

Le 13 décembre 1981, afin de regrouper les forces syndicales de gauche et les indépendantistes, elle constitue le Mouvement pour l’unification des forces de libération nationale de la Guadeloupe (MUFLNG). Cependant, le MUFLNG se voit concurrencé par des groupes armés plus actifs comme le Groupe guadeloupéen de libération armée, le Mouvement populaire pour la Guadeloupe indépendante ou l’Armée de libération nationale.

En 1982, l'organisation s'oppose dans une conférence de presse à la loi de décentralisation et contre ce qu'elle appelle le « colonialisme français ». Ce vif rejet conduit à une initiative commune avec le Mouvement indépendantiste martiniquais et le Front national de libération de la Guyane.

En parallèle, le mouvement indépendantiste se radicalise : entre mars et novembre 1983, l’Alliance révolutionnaire caraïbe (ARC) de Luc Reinette — arrêté en 1984 —, organisa plusieurs attaques terroristes[3] . L'UPLG leur apporte un relatif soutien. Elles se sont poursuivies jusqu’en 1989.

Le 24 juillet 1984, à Pointe-à-Pitre, 4 membres de l'UPLG décèdent dans l’explosion de bombes destinées à un attentat, parmi eux l'architecte Jack Berthelot, l'infirmier psychiatrique Michel-Etienne Uranie, l'enseignant François Casimir et l'ouvrier agricole Fred Pineau.[4]^,[5]

En avril 1989, l'UPLG abandonne la lutte armée et organise des manifestations à Port-Louis afin de demander la libération des prisonniers politiques. Ces dernières provoquent de violents affrontements avec la police.

Organisation

Liste des secrétaires généraux

L'actuel secrétaire général est Gaston Samut qui a succédé à Marie-Christine Myre-Quidal le 30 avril 2018.

Début	Fin	Identité	Qualité
?	mai 2003	Claude Makouke	Médecin
mai 2003[6]	décembre 2010	Éric Desfontaines	Professeur de comptabilité Adjoint au maire de Vieux-Habitants
décembre 2010[7]	avril 2018	Marie-Christine Myre-Quidal[8]	Enseignante
avril 2018[9]	en cours	Gaston Samut	Professeur des écoles

Élus

Jean Barfleur, maire de Port-Louis entre juin 1995 et février 2014.

Résultats électoraux

Élections régionales

Année	1^er tour		Sièges	Rang[10]	Tête de liste
Année	Voix	%	Sièges	Rang[10]	Tête de liste
1992	6 674	5,49	2 / 41	6^e	Roland Thésauros
1993	-	7,75	3 / 41	4^e	Roland Thésauros
1998	5 390	4,11	0 / 41	6^e	Roland Thésauros
2004	5 874	3,94	0 / 41	4^e	Soutien Ary Broussilon
2010	17 175	12,40	4 / 41	3^e	Soutien Éric Jalton
2015	697	0,50	0 / 41	10^e	Marie-Christine Myre-Quidal

Élections cantonales

Cantonales 2011

Canton de Anse-Bertrand : Jean-Marie Hubert, élu (1^er tour : 27,27%, 2^d tour : 56,83%)
Canton de Capesterre-Belle-Eau-1 : Philippe Rollé (1^er tour : 4,78%)
Canton de Petit-Bourg : Ary Broussillon, battu (1^er tour : 22,50%, 2^d tour : 33,05%)

Notes et références

Laurent de Boissieu, « Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) », France Politique,‎ 31 juillet 2017 (lire en ligne)
« Jean Barfleur, le maire de Port-Louis a été inhumé dans sa commune », France-Antilles,‎ 7 mars 2014 (lire en ligne)
« L'Alliance révolutionnaire caraïbe revendique les attentats commis en Guadeloupe », Le Monde.fr,‎ 18 novembre 1983 (lire en ligne, consulté le 12 septembre 2020)
« LES QUATRE POSEURS DE BOMBES MILITAIENT A L'UPLG », Le Monde.fr,‎ 31 juillet 1984 (lire en ligne, consulté le 12 septembre 2020)
« GUADELOUPE : TROIS INDÉPENDANTISTES DÉCÉDÉS SONT IDENTIFIÉS », Le Monde.fr,‎ 28 juillet 1984 (lire en ligne, consulté le 12 septembre 2020)
« Éric Desfontaines, secrétaire général de l’UPLG », sur XImini.com, 5 mai 2003
« Marie-Christine Myre-Quidal : "L'avenir doit se jouer sur des propositions concrètes et des actions" », France-Antilles,‎ 14 décembre 2010 (lire en ligne)
Elle est la première femme à exercer cette fonction au sein de l'organisation
« Gaston Samut nouveau secrétaire général de l'UPLG », sur La Première Guadeloupe, 30 avril 2018
En nombre de voix.

Voir aussi

Articles connexes

Portail de la politique française
Portail de la Guadeloupe

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[fp-1] Laurent de Boissieu, « Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) », France Politique,‎ 31 juillet 2017 (lire en ligne)

[2] « Jean Barfleur, le maire de Port-Louis a été inhumé dans sa commune », France-Antilles,‎ 7 mars 2014 (lire en ligne)

[3] « L'Alliance révolutionnaire caraïbe revendique les attentats commis en Guadeloupe », Le Monde.fr,‎ 18 novembre 1983 (lire en ligne, consulté le 12 septembre 2020)

[4] « LES QUATRE POSEURS DE BOMBES MILITAIENT A L'UPLG », Le Monde.fr,‎ 31 juillet 1984 (lire en ligne, consulté le 12 septembre 2020)

[5] « GUADELOUPE : TROIS INDÉPENDANTISTES DÉCÉDÉS SONT IDENTIFIÉS », Le Monde.fr,‎ 28 juillet 1984 (lire en ligne, consulté le 12 septembre 2020)

[6] « Éric Desfontaines, secrétaire général de l’UPLG », sur XImini.com, 5 mai 2003

[7] « Marie-Christine Myre-Quidal : "L'avenir doit se jouer sur des propositions concrètes et des actions" », France-Antilles,‎ 14 décembre 2010 (lire en ligne)

[8] Elle est la première femme à exercer cette fonction au sein de l'organisation

[9] « Gaston Samut nouveau secrétaire général de l'UPLG », sur La Première Guadeloupe, 30 avril 2018

[10] En nombre de voix.