Union des syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie

L'Union des syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie (USOENC) est un syndicat néo-calédonien fondé en 1968. Il s'agit du premier syndicat néo-calédonien en importance (avant l'USTKE, dominant tout particulièrement dans le secteur privé : cf. élections de 2007 et 2008[1], [2]). Il compte 4780 adhérents[3]. Il est lié à la CFDT par un contrat de coopération[4]. L'USOENC est membre de la Confédération syndicale internationale.

Union des syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie
Cadre
Forme juridique syndicat
But lutte syndicale
Zone d’influence Nouvelle-Calédonie
Fondation
Fondation 1968
Fondateur Gilbert Drayton
Roland Caron
Jean-Pierre Aïfa
Identité
Siège 5 ter, rue Lavoisier
Ducos Industriel
98800 Nouméa
Président Milo Poaniewa
Affiliation européenne Confédération française démocratique du travail
Représentativité Présomption irréfragable

Didier Guénant-Jeanson a été élu secrétaire général lors du congrès de 1998. Il a été réélu en 2003, en 2007 et en 2011 pour des mandats de quatre ans. Après dix-sept ans à la tête de cette confédération syndicale, il est remplacé en 2015 par Milo Poaniewa, jusque-là secrétaire général du SOENC Nickel[5].

Historique

L'USOENC est née le de la fusion entre le Syndicat des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie (SOENC), lui-même créé en 1965 par des ouvriers de la Société Le Nickel (SLN) menés notamment par Gilbert Drayton, Roland Caron ou Jean-Pierre Aïfa, et les centrales syndicales des dockers et de la manutention portuaire.

Voici la liste des secrétaires généraux :

Pour Didier Guénant-Jeanson, l'esprit de USOENC a émergé lors de la manifestation du , qui a rassemblé 3000 personnes à Nouméa et qui revendiquait la parité des salaires entre Européens et non-Européens[6],[7].

Composition

L'USOENC réunit plusieurs syndicats sectoriels, presque tous appelés Syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie (SOENC) :

  • SOENC BTP, Industries, Énergie,
  • SOENC Banques,
  • Syndicat des agents de maîtrise de Nouvelle-Calédonie (SAM-NC),
  • SOENC Santé,
  • SOENC Retraites,
  • Syndicat du primaire, du secondaire et du technique de l'enseignement privé (SyPSTEP) ou SOENC Enseignement,
  • SOENC Fonction Publique,
  • SOENC Commerce,
  • SOENC Transport,
  • SOENC Nickel.

Bibliographie

  • Henri Israël, Une histoire du mouvement syndical en Nouvelle-Calédonie, éd. Île de Lumière, 2007, (ISBN 291242917X), 426 p.[8]

Voir aussi

Notes et références

  1. P. Frédière, « L’Usoenc en tête des syndicats », Les Nouvelles calédoniennes,
  2. Malia-Losa Falelavaki, « L'Usoenc reste de loin le premier syndicat de salariés, suivi de l’USTKE », sur Nouvelle-Calédonie La Première,
  3. Effectif déclaré à la Confédération syndicale internationale.
  4. « L'Usoenc et la CFDT renforcent leur partenariat », sur Les Nouvelles calédoniennes, (consulté le )
  5. « Milo Poaniewa prend la tête de l'Usoenc », sur Les Nouvelles calédoniennes,
  6. Antoine Letenneur et José Solia, « Usoenc : un demi-siècle de combat syndical », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le )
  7. « 1946-1958 : égalité juridique, autonomie et réformes », sur histoire-geo.ac-noumea.nc, (consulté le )
  8. Patricia Calonne, « Aux racines du syndicalisme calédonien », sur Sgen-CFDT,
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