Union de Bruxelles

Le , un acte conclu à Bruxelles entérine la pacification de Gand du et précise les données pratiques de son application.

Union de Bruxelles 1577

Il s'agit, pour les signataires représentant les États généraux des Dix-sept provinces, de se jurer assistance mutuelle et paix inviolable. Il est prévu de maintenir le catholicisme, sauf en Zélande et en Hollande où est garantie la liberté du culte pour les protestants. En même temps, les mesures de saisie et de spoliation des Espagnols sont annulées et les édits des gouverneurs espagnols sont suspendus. C'est le triomphe de la politique de Guillaume le Taciturne, prince d'Orange-Nassau, chef de la rébellion des dix-sept provinces contre le roi d'Espagne dont la résidence à Bruxelles, saisie sur ordre du roi d'Espagne, doit lui être rendue. Le traité est communiqué à Don Juan d'Autriche, le gouverneur nommé par Philippe II, qui s'est installé à Marche-en-Famenne, où il est arrivé pour remplacer le gouverneur Luis de Requesens mort soudainement. Pour traverser la France hostile, il s'est déguisé en valet, mais il ne peut aller plus loin du fait des troupes des États Généraux qui se dressent entre lui et Bruxelles. À la lecture du traité de Bruxelles, le nouveau gouverneur répond qu'il exige le maintien intégral du culte catholique, mais en promettant, en échange, l'évacuation des troupes espagnoles par un édit perpétuel daté du . En réponse, les États généraux refusent de revenir sur les clauses de l'Union de Bruxelles et de la Pacification de Gand et déclarent Don Juan déchu de tous ses droits. En conséquence, la Guerre de Quatre-Vingt Ans reprend.

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