Une porte sur l'été

Une porte sur l'été (titre original : The Door into Summer) est un roman de science-fiction de Robert A. Heinlein, publié aux États-Unis en 1956[1] et en France en 1958.

Une porte sur l'été
Auteur Robert A. Heinlein
Pays États-Unis
Genre Roman
Science-fiction
Version originale
Langue Anglais américain
Titre The Door into Summer
Éditeur The Magazine of Fantasy & Science Fiction
Date de parution 1956
Version française
Traducteur Régine Vivier
Éditeur OPTA
Collection Fiction
Lieu de parution Paris
Date de parution 1958
Type de média Magazine (3 numéros)

Résumé

Le chat Petronius le Sage, lorsqu'il fait mauvais temps, a l'habitude de demander à son maître de lui ouvrir successivement toutes les portes de la maison. Il passe alors d'une pièce à l’autre, prenant un air de plus en plus dégoûté, persuadé qu'à la fin son maître finira par lui ouvrir une porte donnant sur le beau temps[2].

Lorsque le maître de Petronius, Daniel Boone Davis, perd son entreprise de fabrication de robots à cause d'une trahison de sa fiancée aidée par son meilleur ami, il se met lui aussi à la recherche de « la porte sur l'été ». Il la trouve grâce à une nouvelle technologie, le « Long Sommeil », qui lui permet de demeurer en hibernation durant une trentaine d'années. Il laisse derrière lui le chat Petronius et une petite fille, nommée Ricky, à laquelle il voue une grande affection. À son réveil, il retrouve Ricky et Petronius, également présents dans ce lointain futur.

Bibliographie

Distinction

Ce roman est cité dans La Bibliothèque idéale de la SF, Albin Michel, (1988).

Notes et références

  1. Le roman fut initialement publié en trois épisodes dans les numéros d'octobre à décembre de la revue The Magazine of Fantasy & Science Fiction, illustré (intérieur et couverture) par Frank Kelly Freas. Il parut en édition brochée en 1957.
  2. « Il avait la conviction inébranlable que l'une d'elles, au moins, devait s'ouvrir en plein soleil - s'ouvrir sur l'été. Il me fallait donc, chaque fois, faire le tour des onze portes en sa compagnie, les lui ouvrir l'une après l'autre, et lui faire constater que l'hiver sévissait également, tandis que ses critiques sur mon organisation défectueuse s'élevaient crescendo à chaque déception. » (éd. J'ai lu p. 6)

Articles connexes

Liens externes

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