Toundra des chaînes Alaska et Saint-Élie

La toundra des chaînes Alaska et Saint-Élie est une écorégion terrestre nord-américaine du type toundra du World Wildlife Fund[6]

Toundra des chaînes Alaska
et Saint-Élie
Écorégion terrestre - Code NA1101[1]
Classification
Écozone : Néarctique
Biome : Toundra
Géographie et climat
Superficie[2] :
152 718 km2
min.max.
Altitude[2] :m5 149 m
Température[2] :−27 °C15 °C
Précipitations[2] :mm373 mm
Écologie
Espèces végétales[3] :
747
Oiseaux[4] :
153
Mammifères[4] :
44
Squamates[4] :
0
Espèces endémiques[4] :
0
Conservation
Statut[4] :
Stable / intact
Aires protégées[5] :
60,0 %
Anthropisation[5] :
1,0 %
Espèces menacées[5] :
3
Ressources web :

Localisation

Répartition

La toundra des chaînes Alaska et Saint-Élie forme un arc qui s'étend de la base de la péninsule d'Alaska jusqu'au sud-est de l'Alaska, le sud-ouest du Yukon et l'extrême nord-ouest de la Colombie-Britannique. L'écorégion comprend la chaîne d'Alaska, une partie de la chaîne Saint-Élie et les montagnes Wrangell[6].

Climat

La toundra des chaînes Alaska et Saint-Élie est séparée de la côte du pacifique les chaînes de montagnes de la toundra et champs de glace des monts de la côte pacifique. Le climat y est plus continental avec un taux de précipitations annuelles de 400 mm à basse altitude et de 2 000 mm en haute altitude. Dans la portion canadienne plus au sud, le taux de précipitations annuelles de 300 mm à basse altitude et de 1 000 mm en haute altitude[6].

La température quotidienne moyenne minimale pendant l'hiver varie entre −25 °C et −34 °C. La température quotidienne moyenne maximale pendant l'été varie entre 18 °C et 22 °C. Plus au sud, dans le territoire canadien, la température annuelle moyenne est de −1,5 °C à basse altitude. La température estivale moyenne est de 9,5 °C et la température hivernale moyenne est de −14 °C[6].

Géomorphologie

L'altitude varie du niveau de la mer à plus de 6 000 m. Le Denali qui culmine à 6 190 m se trouve dans cette écorégion. Si quelques vallées se situent dans les 600 m au-dessus du niveau de la mer, l'ensemble de l'écorégion se caractérise surtout par son relief accidenté et ses montagnes qui dépassent souvent 4 000 m. En altitude, les glaciers et les champs de glace sont abondants[6].

Caractéristiques biologiques

En altitude, les affleurements rocheux et les glaces laissent peu de place à la végétation. Là où les conditions permettent l'établissement d'une toundra alpine, celle-ci est principalement constituée de communautés buissonneuses rabougries composées entre autres de dryade à huit pétales, de dryade à feuilles entières, d'éricacées (p.ex.: Vaccinium vitis-idaea et Cassiope tetragona). Les versants abrités favorisent la croissance d'arbustes de plus grandes tailles comprenant des bouleaux (bouleau glanduleux, bouleau nain), des saules, des aulnes (Alnus viridis sinuata, Alnus viridis crispa) et des éricacées. Les vallées bien drainées supportent des forêts clairsemées composées d'épinettes noires et blanches, de bouleaux à papier et de peupliers faux-trembles. La linaigrette et les carex colonisent les milieux humides[6].

Conservation

Cette écorégion est en majeure partie intacte[6].

Notes et références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) « Alaska-St. Elias Range tundra (NA1101) », World Wildlife Fund,
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