Telquel

TelQuel (slogan : « le Maroc tel qu'il est ») est un hebdomadaire quotidien généraliste  économie, politique, société et culture  marocain d'expression française. Le journal est une publication du Groupe TelQuel Media détenu par l'homme d'affaires Khalid El Hariry[2]. Le groupe comprend également le site Telquel.ma, le site arabophone Telquel arabi et TelQuel Content Studio.

Ne pas confondre avec la revue littéraire française Tel Quel.

Pour les articles homonymes, voir Tel-quel.

Telquel

Pays Maroc
Zone de diffusion Maroc
Langue Français
Périodicité Hebdomadaire - Online
Genre Généraliste
Diffusion 8 878 ex. (2017[1])
Date de fondation 2001
Éditeur Telquel Média
Ville d’édition Casablanca

Directeur de publication Réda Dalil
(TelQuel et Telquel.ma)

Mokhtar El Omari
TelQuel Arabi

Site web www.telquel.ma
ar.telquel.ma

Sa ligne éditoriale est indépendante et progressiste[3]. Il est généralement considéré comme faisant partie de la presse de qualité[4],[5].

Histoire

Ancien logo.

TelQuel est le magazine francophone marocain le plus lu du royaume. Fondé en 2001 par Ahmed Réda Benchemsi, TelQuel s’est démarqué depuis sa création par sa liberté de ton, défendant les valeurs qui font sa ligne éditoriale : un Maroc pluriel, démocratique, laïque, où les libertés individuelles peuvent s’exprimer.

TelQuel aborde chaque semaine les sujets politiques, économiques et culturels qui font l'actualité marocaine, décrypte les tendances dans des enquêtes et des reportages rigoureux[6].

La société qui édite l'hebdomadaire Telquel est Telquel Média, une société anonyme créée en 2001[7], dont le siège social se trouve à Casablanca et dont le capital est de 9 millions de dirhams[7],[8].

TelQuel défend une ligne éditoriale libre et souvent critique envers le pouvoir en place. De nombreux procès ont été intentés contre lui depuis 2003[9].

En 2006, Telquel lance une édition en darija nommée Nichane, mais elle est boycottée par les annonceurs et fait rapidement faillite[10].

En , c'est la publication d'un sondage testant la popularité du roi Mohammed VI qui lui a valu les foudres de l'État. Les exemplaires du numéro incriminé ont été saisis et détruits avant d'avoir quitté l'imprimerie[11].

Fin 2010, son directeur Ahmed Réda Benchemsi vend ses parts dans Presse directe (société éditrice du magazine)[12] et quitte le pays pour les États-Unis[13] il devient enseignant à l'Université Stanford.

En 2011, après l'arrestation du journaliste marocain Rachid Niny[14], le directeur de publication du quotidien du pays Al Massae, le , Telquel publie un éditorial dans lequel il exprime sa solidarité avec Rachid Niny et son rejet de son arrestation, et ce, en dépit des divergences entre Telquel et Al Massae et malgré les attaques répétées de Niny contre Telquel.

En , l'intégralité des parts du magazine TelQuel ont été rachetés par Khalid El Hariry et Karim Tazi[15]. En , Karim Tazi cède ses parts à l'ancien député et homme d'affaires Khalid El Hariry. En , le site Telquel.ma opère une refonte et un changement stratégique en adoptant le modèle du freemium, proposant l'abonnement en ligne à ses lecteurs.

La même année, Telquel révèle que le thé consommé par les Marocains contient un grand nombre de pesticides : « en moyenne 20 pesticides par échantillon »[16].

Voir aussi

Notes et références

Articles connexes

Liens externes


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