Tailhac

Tailhac est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne doit pas être confondu avec Taulhac

Tailhac
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté de communes des Rives du Haut Allier
Maire
Mandat
Guy Lafond
2020-2026
Code postal 43300
Code commune 43242
Démographie
Population
municipale
72 hab. (2018 )
Densité 5,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 32″ nord, 3° 27′ 28″ est
Altitude Min. 575 m
Max. 1 067 m
Superficie 12,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Langeac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Tailhac
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Tailhac
Géolocalisation sur la carte : France
Tailhac
Géolocalisation sur la carte : France
Tailhac

    Située à quelques kilomètres de la ville de Langeac, la commune de Tailhac constitue une zone de transition entre les gorges de l’Allier et la Margeride. Cette position lui confère une grande diversité d’habitats et en conséquence une richesse floristique et faunistique indéniable.

    Géographie

    Localisation

    La commune se situe à 760 mètres d'altitude.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Tailhac
    Langeac Langeac Langeac
    Pinols Langeac
    Pinols Desges Chazelles

    Urbanisme

    Typologie

    Tailhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,6 %), zones agricoles hétérogènes (36,3 %), prairies (7,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 66, alors qu'il était de 62 en 2013 et de 59 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 43,9 % étaient des résidences principales, 45,5 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tailhac en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (45,5 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,2 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Tailhac en 2018.
    Typologie Tailhac[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 43,9 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 45,5 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 10,6 12,4 8,2

    Toponymie

    Le nom de la commune vient de « Taciliacus », « Tacilius », devenu « Tayllac » puis « Tailhac » (Ernest Nègre).

    Histoire

    Plusieurs dolmen importants ont été découverts en Auvergne-Rhône-Alpes, notamment deux autels druidiques considérables, dans un petit bois de pins appartenant à la commune Talhac. Lesdits dolmen ont été répertoriés par l'archéologue Duranson.
    Le bourg et son église du XVe siècle inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques était autrefois dominé par un château dont il ne reste aujourd’hui que de rares vestiges.
    Enfin, sur la bas de la commune, les empreintes des mines de sapth-fluor rappellent le passé industriel du bassin de Langeac.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1950 1977 Eugène Chassagnon    
    1977 2006 François Chassagnon    
    16 mars 2008 2014 Christiane Lonjon    
    2014 En cours
    (au 27 août 2014)
    Guy Lafond[8]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 72 habitants[Note 3], en diminution de 1,37 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    355301317362371399393450486
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    483488492480405397426458361
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    406343339292230224237185157
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1209586796873808172
    2017 2018 - - - - - - -
    7272-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Patrimoine classé ou inscrit au Patrimoine de France[Quoi ?].

    Église Saint-Jean-Baptiste

    Église (XIIe siècle ; XIIIe siècle ; XVe siècle ; XIXe siècle)

    Décor de l'ouvrage : sculpture Dénomination de l'ouvrage : église Divers : propriété de la commune © Monuments historiques, 1992 Éléments protégés MH : porche

    L'église a une origine romane dont elle a conservé quelques traces : les murs, colonnes et chapiteaux du chœur et du transept, et l'archivolte de la porte murée à l'ouest. À l'époque gothique, l'église est entièrement reconstruite, probablement selon le même plan. Au XVe siècle, elle est agrandie par l'ajout des chapelles latérales et du porche. Restaurations au XIXe siècle. L'église primitive adoptait probablement le plan habituel des églises à nef unique, chœur à abside et chapelles latérales formant transept. Ce plan a été compliqué par l'adjonction, au nord, à la suite de la chapelle, d'un clocher carré et au sud d'une sacristie ouvrant sur le chœur. Du côté sud ont également été rapportés une chapelle, construite dans le même alignement que la chapelle sud, et un porche formant avancée sur la façade sud. Le chœur possède deux chapiteaux sculptés de manière fruste, notamment l'un d'eux, portant des feuilles d'acanthe et un masque très sommaire. La nef à trois travées est voûtée d'ogives de bois (sauf celle de la croisée du transept), de même que les chapelles latérales. Celles-ci s'ouvrent sur la nef par un arc cintré reposant sur des colonnes engagées à chapiteaux ornés de feuillages, de masques et de grappes de raisins.L'utilisation d'ogives en bois et le caractère rude des motifs sculptés sont parmi les éléments significatifs de l'architecture de cette région. Église (cad. B 55) : inscription par arrêté du

    Dolmen de la Tuile des Fées

    lieu dit : la Teoula de Las Fadas Date de protection : 1987/09/11 : classé MH Site archéologique Divers : propriété d'une personne privée © Monuments historiques, 1992 Éléments protégés MH : tumulus

    Époque de la construction : néolithique (Le Néolithique est une période de la Préhistoire marquée par de profondes mutations techniques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’une économie de production fondée sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation. Les principales innovations techniques sont la généralisation de l'outillage en pierre polie et de la poterie en céramique. Ces mutations sont telles que certains auteurs considèrent le Néolithique comme le début de la Protohistoire.) intérêt de l'œuvre : Site archéologique : 43 242 1 AP précisions : le dolmen et son tumulus (cad. B 172) : classement par arrêté du

    Bibliographie

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 27 août 2014).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Liens externes

    Articles connexes

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