Tōdaiji Fujumonkō

Le Tōdaiji Fujumonkō est composé approximativement entre 796-830. Il comprend un volume. Le compilateur est inconnu mais il est possible qu'il s'agisse d'un prêtre appartenant à l'école Hossō-shū. Le manuscrit original ne comporte pas de titre, il lui en a été ajouté un ultérieurement[1]^,[2].

Le manuscrit a été désigné comme trésor national en 1938, mais retiré à cause de sa destruction en 1945 dans les incendies résultant de la deuxième guerre mondiale. Il n'en reste que des reproductions[2].

Le texte comporte 396 lignes. C'est avant tout une collection de prières recueillies à des services commémoratifs bouddhistes[1]^,[2].

Tōdaiji Fujumonkō est avant tout important comme source d'information sur le japonais ancien. C'est le plus ancien exemple de texte écrit en kanji avec des annotations katakana. Par ailleurs, il montre beaucoup d'éléments de grammaire et de vocabulaire de l'ancien japonais, comme il maintient la distinction phonétique Jōdai Tokushu Kanazukai (en) entre /ko₁/ et /ko₂/. Il rend compte également de plusieurs dialectes japonais (en)[1]^,[2]^,[3].

• Nihon Koten Bungaku Daijiten: Kan'yakuban. Tōkyō: Iwanami Shoten. 1986. _{(ISBN 4-00-080067-1)}.
• (ja) Hisataka Omodaka, Jidaibetsu Kokugo Daijiten : Jōdaihen, Tōkyō, Sanseidō, 1967 (ISBN 4-385-13237-2)
• (ja) Kanehiko Yoshida, Hiroshi Tsukishima, Harumichi Ishizuka, Masayuki Tsukimoto, Kuntengo Jiten, Tōkyō, Tōkyōdō Shuppan, 2001 (ISBN 4-490-10570-3)

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tōdaiji Fujumonkō » (voir la liste des auteurs).

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