Stéphanie Bataille

Stéphanie Bataille est une humoriste et comédienne française, née Stéphanie Draber, à Paris[réf. nécessaire] le .

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Stéphanie Bataille
Naissance
Paris
Activité principale comédienne
Activités annexes directrice déléguée du théâtre Antoine
Formation cours Florent

Biographie

Jeunesse

Elle est la fille du comédien Étienne Draber (1939-2021) et d'une mère fonctionnaire internationale à l'UNESCO. Son frère, Stanislas Draber, est fleuriste et poète[1].

Durant sa jeunesse, Stéphanie Bataille souhaite devenir comédienne. Pour rassurer ses parents, elle suit des études d'histoire de l'art à partir de 1984 mais s'initie en parallèle à l'art dramatique au cours Florent[1]. Elle subvient à ses besoins en faisant des petits boulots, et travaille notamment en tant que vendeuse chez Hermès[2],[3].

À l'écran

En 1991, elle passe une audition et entre à la Comédie-Française, où elle tient un petit rôle dans le drame historique Le roi s'amuse de Victor Hugo, mis en scène par Jean-Luc Boutté. Bataille fait ses débuts sur les écrans, elle tourne dans Alliance cherche doigt de Jean-Pierre Mocky et apparaît dans des séries télévisées telles Madame le Proviseur et Navarro[2],[3].

Sur scène

En 2003, Stéphanie Bataille commence l'écriture d'un « one-woman-show », intitulé Les Hommes. L'année suivante, elle interprète son spectacle pour la première fois à Lyon[3]. Il est mis en scène par Roger Louret, et parrainé par l'humoriste Guy Bedos. Bataille joue son spectacle en province, puis est à l'affiche du Palais des glaces, à Paris, pendant dix mois[4]. Élie Semoun l'invite en première partie de son spectacle à l'Olympia[3],[4].

Stéphanie Bataille joue à plusieurs reprises dans Les Monologues du vagin, pièce de la dramaturge Eve Ensler. D'abord en 2004, au théâtre du Rond-Point, dans le cadre du « V-day » organisé au profit de l'association féministe Ni putes ni soumises, puis en 2007 au théâtre Michel[5]. L'année suivante, à l'occasion de la journée de la femme, elle participe à une représentation donnée à bord d'un avion de Vueling Airlines durant un vol Paris-Barcelone. Bataille joue des scènes de la pièce en compagnie d'Emmanuelle Boidron, Éva Darlan et Séverine Ferrer. Elle joue également les Monologues à La Nouvelle-Orléans, au bénéfice des victimes de l'ouragan Katrina, ou encore dans le cadre du festival d'Avignon[5]. Elle reprend la pièce en 2010, en compagnie d'Alexandra Kazan et Catherine Arditi. Elles sont à l'affiche du théâtre Michel à Paris durant deux mois[6].

Stéphanie Bataille interprète la collectionneuse d'art et mécène Peggy Guggenheim dans la pièce que lui a dédié Lanie Robertson, Peggy Guggenheim, femme face à son miroir[7]. La pièce est créée en 2011 au théâtre de la Huchette[7], puis reprise au théâtre Montparnasse et au théâtre Michel[8].

Depuis 2017, Stéphanie Bataille interprète Madame Marguerite dans la pièce du même nom, mis en scène par Anne Bouvier et d'après le texte de Roberto Athayde[9], au Lucernaire, au théâtre Antoine et au théâtre de Poche puis au théâtre du Collège de la Salle[9] dans le cadre du festival d'Avignon 2018[10].

Autres activités

En 2008, Stéphanie Bataille présente le talk-show 23 la v'là sur la chaîne de proximité NRJ Paris[5]. Elle fait partie de la Bande à Ruquier et intègre le jury de l'émission télévisée On n'demande qu'à en rire en , et les Grosses Têtes en .

Une heure quatorze, le premier roman de la comédienne, paraît en 2010 chez L'Éditeur[6]. Depuis 2011 Stéphanie Bataille est directrice déléguée du théâtre Antoine[7].

Elle est marraine de l'association féministe Ni putes ni soumises et se dit « très attentive à la condition de la femme dans le monde »[5],[1].

Filmographie

Cinéma

Télévision

Théâtre

Publication

  • Une heure quatorze : roman, Paris, L'Éditeur, , 139 p. (ISBN 978-2-36201-002-6)
  • Mon histoire, c'est votre histoire, Paris, Observatoire, , 160 p. (ISBN 979-10-329-2095-4)

Notes et références

  1. Armelle Héliot, « Stéphanie Bataille, la suractive des planches », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 25 / dimanche 26 novembre 2017, page 39.
  2. Caroline Geskens, « Stéphanie Bataille, une fille qui a du chien ! », La Dernière Heure,
  3. Sandrine Leveugle, « Stéphanie Bataille, une comédienne gourmande de la vie et des gens », Plurielles.fr,
  4. « Lot-et-Garonne. Le retour de Stéphanie Bataille », La Dépêche du Midi,
  5. Emmanuelle Hirschauer, Julie Destouches, « Monologues du vagin : 4 comédiennes témoignent », Femme actuelle,
  6. Julie Malaure, « Les colères de Stéphanie », Le Point,
  7. Nathalie Simon, « Troublante Peggy Guggenheim, femme face à son miroir », Le Figaro,
  8. Marion Cocquet, « Peggy Guggenheim reste en scène », Le Point,
  9. Brigitte Hernandez, « Madame Marguerite donne une bonne leçon ! », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
  10. « Madame Marguerite - Programme du OFF 2018 - Avignon Festival & Compagnies », sur www.avignonleoff.com (consulté le )

Liens externes

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