Spanair

Spanair S.A. (code IATA : JK ; code OACI : JKK) est une compagnie aérienne espagnole ayant opéré de à . La compagnie était membre de Star Alliance depuis le jusqu'à sa fermeture. Son siège social était situé à Barcelone, où se trouvait son hub principal.

Spanair
AITAOACIIndicatif d'appel
JKJKKSpanair
Repères historiques
Date de création 1986
Date de disparition
Généralités
Basée à Aéroport international de Barcelone
Autres bases Aéroport international de Madrid-Barajas
Aéroport de Palma de Mallorca
Aéroport Los Rodeos de Ténérife
Programme de fidélité Spanair Plus
Alliance Star Alliance
Taille de la flotte 36
Nombre de destinations 26
Siège social Espagne, Barcelone (Siège Social)
L'Hospitalet de Llobregat (Siège Central et économique)
Société mère IEASA (80,1 %)
SAS AB (19,9 %)
Dirigeants Ferran Soriano (Président)
Mike Szücs (CEO)
Site web www.spanair.com


Siège social de Spanair

Jusqu'en 2003, Spanair est une filiale du groupe SAS qui en détient 94,9 % (51 % via Spanair Holding qui appartient à SAS à 90 % et à 10 % à Teinver et les 49 % restant directement)[1].

SAS endosse actuellement[Quand ?] le rôle de partenaire industriel pour la mise en place du plan stratégique, mais ne possède plus que 19,9 % du capital de la société. Iniciatives Empresarials Aeronàutiques (IEASA), société contrôlée par Consorci de Turisme de Barcelona, un organisme public dépendant de la Municipalité et de la Chambre de Commerce de Barcelone[2], et Catalana d’Inciatives, un véhicule d'investissement alliant capitaux publics et privés[3], en possède le reste.

Le , la compagnie met fin à son activité en raison de ses trop grandes difficultés financières.

Spanair était la seconde compagnie espagnole après Ibéria en termes de parts de marché (22 %). En 2009, la compagnie a transporté 11,5 millions de passagers avec environ 200 vols quotidiens. Depuis 2009, le président de Spanair est Ferran Soriano.

Histoire

Les premiers vols ont débuté en , et depuis cette date Spanair a transporté près de 104 millions de passagers. Spanair réalise l'essentiel de ses vols sur son marché domestique[1] - l'Espagne continentale et les archipels des Baléares des îles Canaries - ainsi que sur les liaisons entre l'Europe et l'Espagne[1], transportant des touristes en Espagne depuis près de 100 aéroports européens.

Lorsqu'en débutent ses vols réguliers en Espagne et en Europe, son activité se décompose en 87 % de vols réguliers et 13 % de charters.

En ont lieu les premiers vols intercontinentaux entre l'aéroport international de Madrid-Barajas et Washington Dulles, puis vers São Paulo, Rio de Janeiro, Buenos Aires et La Havane. La compagnie réalise ses premiers partages de code avec d'autres compagnies.

En , Spanair devient membre à part entière de Star Alliance.

En 2008, la compagnie est confrontée à d'importantes difficultés économiques liées à l'augmentation du coût du carburant. Elle annonce pour mi-juillet une réduction de 25 % de ses effectifs, la fermeture de neuf lignes et l'arrêt de quinze avions[1]. À la suite de l'accident de son MD-82 en août de la même année, la compagnie perd l'essentiel de sa clientèle et l'ambiance au sein de la société se dégrade sensiblement. La compagnie enregistre d'importantes pertes et fait l'objet d'une sévère mise en cause de la part de la sécurité aérienne espagnole pour insuffisance de maintenance et la vétusté de ses avions.

Le , SAS finalise la cession de 80 % Spanair à un consortium d’investisseurs catalans emmené par Consorci de Turisme de Barcelona et Catalana d’Iniciatives, pour un euro symbolique. SAS en conserve 20 % et reste l'opérateur industriel de la compagnie.


Identité visuelle

Accident du 20 août 2008

Spanair MD-82

Le mercredi après-midi du , un MD-82 assurant la liaison entre Madrid et Las Palmas aux îles Canaries sort de piste après un décollage avorté.

Juste avant de décoller, une avarie sur un capteur de température extérieure qui affiche 99°(le dégivrage est actif) l'a contraint à revenir au terminal pour faire intervenir la maintenance. Celle-ci s'est limitée à débrancher le fusible de chauffage de cette sonde, alors qu'en réalité la panne concerne un relais commandant plusieurs équipements, dont l'alarme des volets et becs. Lors du second décollage, les volets ne sont pas sortis (panne ou omission ?), l'alarme ne fonctionne pas et l'avion ne réussit pas à prendre l'air. Il se disloque au bord de la piste en s'embrasant. Une enquête est en cours[Quand ?] pour déterminer les causes et le déroulement exacts de la catastrophe[4].

L'accident fait 155 morts et 17 blessés, soit la totalité des passagers. Les victimes sont essentiellement des touristes espagnols mais quatre Allemands, trois Français, deux Suédois, un Bulgare et un Chilien auraient péri dans le crash[5]

Fin d'activité

Le , Spanair met fin à ses activités en annulant tous ses vols dû à un manque de visibilité financière pour les mois à venir[6].

Flotte

En , l'âge moyen de la flotte de la compagnie est de 13,1 ans[7].

Notes et références

  1. Le Monde, "Spanair, une compagnie sérieuse en difficulté", 21/08/2008.
  2. Le rapport préliminaire est rendu public http://www.fomento.es/nr/rdonlyres/797e0f60-6c38-4f4c-9b39-03e7f9208758/52774/2008_032_a_interino_01.pdf
  3. « Spanair, enquête et deuil », sur rts.ch, (consulté le )
  4. « La compagnie aérienne Spanair en faillite, tous ses vols annulés », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Fleet age Spanair », sur www.airfleets.net (consulté le )

Liens externes


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