Sonate K. 119

La sonate K. 119 (F.78/L.415) en majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K.119
majeur
, Allegro, 207 mes.
K.118 ← K.119 → K.120
L.414 ← L.415 → L.416
P.216 ← P.217 → P.218
F.77 ← F.78 → F.79
XV 21 ← Venise XV 22 → XV 23
II 16 ← Parme II 17 → II 18
III 14Münster III 15 → III 16

Présentation

La sonate K. 119 en majeur, notée Allegro, est couplée avec la sonate précédente au déroulement régulier et qui sert de prélude. La K. 119 en revanche est le théâtre d'un crescendo de déchaînements d'accords de plus en plus lourds et obsessionnels : de trois notes pour les premiers, Scarlatti accumule progressivement une brassée de onze notes[1].


Premières mesures de la sonate en majeur K. 119, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 22 du volume XV de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sources manuscrites étant Parme II 17, Münster III 15 et Vienne E 14[2].

Interprètes

La sonate K. 119 est interprétée au piano notamment par Marcelle Meyer (1949 et 1954), Ivo Pogorelich (1992, DG), Jenő Jandó (1999, Naxos 1999), Nikolaï Demidenko (2003, AGPL), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 1), Daria van den Bercken (2017, Sony) et Margherita Torretta (14-, Academy Productions).

Au clavecin, elle est enregistrée par Eliza Hansen (1953, Archiv), Huguette Dreyfus (1967, Valois), Scott Ross (1985, Erato)[3], Virginia Black (CRD), Igor Kipnis (Chesky), Rafael Puyana sur son puissant clavecin à trois claviers Hieronymus Albrecht Hass de 1740 (1985, L'Oiseau Lyre), Andreas Staier (1991, DHM), Colin Booth (1994, Olympia), Glen Wilson (Teldec), Sophie Yates (1997, Chandos), Emilia Fadini (Stradivarius), Nicolau de Figueiredo (2001, Intrada), Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 6), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics), Jean Rondeau (2018, Erato), Lillian Gordis (2018, Paraty) et Pierre Hantaï (2018, Mirare).

Johannes Maria Bogner l'a enregistrée sur un clavicorde Thomas Vincent Glück d'après Cristofori (2015, Colophon/Fra Bernardo). Au pianoforte, Linda Nicholson l'interprète sur un instrument de Denzil Wraight, 2015 d'après un Cristofori-Ferrini de 1730 (2015, Passacaille) avec la sonate précédente.

Notes et références

  1. Chambure 1985, p. 185.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 464.
  3. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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