Société pour l'amélioration du sort de la femme et la revendication de ses droits

La Société pour l'amélioration du sort de la femme et la revendication de ses droits est une association féministe française issue de la fusion en 1886 de deux associations créées en 1866 et 1874. Elle a été fondée et présidée dans ses premières années par Maria Deraismes.

Historique

En 1874 est fondée la « Société pour l'amélioration du sort de la femme » par plusieurs militantes féministes, parmi lesquelles Hubertine Auclert et Maria Deraismes[1] La création de cette association, composée uniquement de femmes, permet aux militantes féministes de l'époque d'acquérir une autonomie qu'elles n'avaient pas dans d'autres associations féministes dirigées par des hommes, notamment en vue de l'organisation du Congrès français et international du droit des femmes de Paris en 1889[2]. En 1886, la « Société pour l'amélioration du sort de la femme » fusionne avec la « Société de la revendication du droits des femmes », fondée en 1866 pour réclamer la création d'écoles laïques[3]. Après la mort de sa présidente Maria Deraismes en 1894, la société est présidée par Anna Carnaud, jusqu'à son décès en 1929. Elle est ensuite présidée par Élisabeth Fonsèque de 1920 à 1932[4], puis par Yvonne Netter de 1932 à 1934[5].

Références

  1. Kaethe Schirmacher, Le Féminisme aux États-Unis, en France, dans la Grande-Bretagne, en Suède et en Russie, 1898, Wikisource.
  2. Alban Jacquemart, Les hommes dans les mouvements féministes français (1870-2010), Archives ouvertes HAL, 2011
  3. Société pour l'amélioration du sort de la femme et la revendication de ses droits, Origines et développements de la Société, 1894, BNF
  4. Archives du féminisme, Maria Deraismes, une féministe monumentale
  5. Assemblée nationale, Ecrits féministes : pour le vote des femmes

Article connexe

  • Portail des associations
  • Portail des femmes et du féminisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.