Société d'accélération du transfert de technologies

En France, une société d'accélération du transfert de technologies (SATT) est une société par actions simplifiée (SAS) spécialisée dans la valorisation des connaissances en matière de recherche et d'innovation et créée par diverses structures liées à la recherche (Universités, CNRS , INSERM…) et d'entreprises (grands groupes, PME locales) dans le cadre des Investissements d'avenir via l'Agence nationale de la recherche (ANR) par appel à projets en 2010[1]. Une SATT a pour objectif de faire le lien entre le monde de la recherche publique et le secteur privé au niveau local, notamment en valorisant les résultats issus de programmes de recherche (dépôt de brevets, licences, création de start-up...) et en répondant aux besoins des industriels. Les SATT sont gérées pour partie financièrement par la Caisse des dépôts sous la forme légale de société par actions simplifiée.

Leur mission a été définie selon deux activités : « une activité principale consacrée au financement des phases de maturation des inventions et de preuve de concept, une deuxième activité consacrée à la prestation de services de valorisation auprès des acteurs locaux de la recherche et développement (R&D) qui créent la valeur ajoutée scientifique et technologique. »[1].

Liste des SATT créées et répartition régionale

Il existe en quatorze sociétés d'accélération du transfert de technologies sur l'ensemble du territoire français[2]. Toutefois certaines régions ne sont pas encore couvertes.

NomRégionSiège socialPartenaires publics associés
Conectus AlsaceAlsaceIllkirchÉcole nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg, INSA Strasbourg, Université Haute-Alsace, Université de Strasbourg, INSERM, CNRS
Aquitaine Science TransfertAquitaineBordeauxPRES Université de Bordeaux, université de Pau et des Pays de l'Adour, CNRS, INSERM
SATT Grand CentreAuvergne, Centre-Val de Loire, Limousin et Poitou-CharentesClermont-FerrandCentre Val de Loire Université, Clermont Université, PRES Limousin Poitou-Charentes, CNRS, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, Caisse des dépôts et consignations
SAYENS (ex SATT Grand Est)Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et LorraineDijon AgroSup Dijon, CNRS, Caisse des dépôts et consignations, ENSMM, INSERM, université de Bourgogne, université de Franche-Comté, université de Lorraine, UTBM, université de technologie de Troyes
SATT Ouest ValorisationBretagne et Pays de la LoireRennesUniversité de Bretagne Loire (UBL), Caisse des dépôts, CNRS, IRD
SATT Sud EstCorse et PACAMarseilleAix-Marseille Université, Centrale Marseille, INSERM, université d'Avignon, université de Corse Pascal-Paoli, université de Nice Sophia Antipolis, université de Toulon, CNRS,

Assistance publique - Hôpitaux de Marseille, centre hospitalier universitaire de Nice, Caisse des dépôts, Ministère de l'enseignement supérieur, DIRECCTE PACA, Bpifrance, région PACA

IDF INNOVÎle-de-FranceParisINSERM, université Paris-Est, université de Cergy-Pontoise, Sorbonne Paris Cité
SATT LUTECHÎle-de-France et PicardieParisSorbonne Universités
SATT Paris SaclayÎle-de-FranceOrsayAgroParisTech, CEA, CNRS, CentraleSupelec, ENS Paris-Saclay, École polytechnique, ENSAE ParisTech, ENSTA, HEC, IHES, INRA, INRIA, Institut Mines-Télécom, Institut d'optique Graduate School, ONERA, Université Paris-Sud, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, INSERM, Université d'Evry-Val-d'Essonne[3]
AxLRLanguedoc-RoussillonMontpellierCNRS, École nationale supérieure de chimie de Montpellier, INSERM, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, Montpellier SupAgro, Languedoc-Roussillon Universités
Toulouse Tech TransferMidi-PyrénéesToulouseCNRS, université de Toulouse
SATT Nord[4]Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, PicardieLilleUniversité Lille Nord de France, université de Picardie, université de Reims
Pulsalys (SATT Lyon Saint-Étienne)Rhône-AlpesLyonUniversité de Lyon, CNRS, Caisse des dépôts et consignations[5]
Linksium, SATT de Grenoble AlpesRhône-AlpesGrenobleACTIONNAIRES : Université Grenoble-Alpes, CNRS, CEA Grenoble, INRIA Rhône-Alpes, Institut polytechnique de Grenoble, Université Savoie-Mont-Blanc, et l’État via la Caisse des Dépôts.

Partenaires co-fondateurs : CHU Grenoble, European Synchrotron Radiation Facility, Grenoble École de management, Institut Laue-Langevin et IRSTEA Grenoble.

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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