Université de Lorraine

L'université de Lorraine est une université française remontant à 1572, année de la fondation de l'université de Pont-à-Mousson, qui est transférée en 1769 à Nancy et rétablie en 1852. Située principalement à Nancy et à Metz, elle dispose d'implantations spécifiques à Bar-le-Duc, Briey, Épinal, Forbach, Cosnes-et-Romain, Lunéville, Saint-Avold, Saint-Dié-des-Vosges, Sarreguemines, Maxéville et Yutz. Juridiquement, elle a le statut de grand établissement (décret no 2011-1169 du ).

Institution à l'histoire mouvementée, l'université de Lorraine est plusieurs fois supprimée et restaurée après la Révolution française, et scindée par la loi Faure après . À partir de 2005, les établissements d'enseignement supérieur de Lorraine (notamment les universités Nancy I et II, et l'université Paul-Verlaine de Metz) entament un processus de fusion, débouchant le sur l'actuelle université de Lorraine.

En 2020, l'université de Lorraine rassemble 60 000 étudiants et 6 900 membres d'équipe pédagogique (dont 3 900 enseignants-chercheurs).

Historique

L'histoire de l'Université en Lorraine

Logo de l'université jusque 2012.

Au XVIe siècle, en 1558, à Verdun, alors principauté épiscopale indépendante, la première tentative de création d'une université en terre lorraine a lieu, même si elle se solde par un échec quelques années plus tard.

Avec la création de l'université jésuite de Pont-à-Mousson, dans le Duché de Bar, le , cette histoire débute réellement, sous l'impulsion du duc Charles III de Lorraine et de son cousin, Charles de Lorraine, cardinal de Guise. Ils donnent à la nouvelle université les moyens de leur ambition : rapidement, les effectifs progressent, et l'université de Pont-à-Mousson, forte d'enseignants renommés, commence à attirer des étudiants étrangers.

Le succès est néanmoins de courte durée : la résurgence de la peste (1610, 1621-1625, 1627-1636) et la guerre de Trente Ans qui ravagent les duchés et le Saint-Empire romain germanique, marquent un coup d'arrêt dans le développement de la nouvelle université. De 1630 à 1634, l'enseignement est même totalement interrompu.

Nancy, pour sa part, connait un fort développement au début du XVIIIe siècle et se découvre de nouvelles ambitions. La ville souhaiterait devenir le centre universitaire lorrain (ainsi qu'un évêché), et certains sont prêts à y consacrer tous leurs efforts, rumeurs et intrigues comprises.

Il faut pourtant attendre la disparition de Stanislas Leszczyński pour que, dans le mouvement du rattachement de la Lorraine à la France, le transfert de l'université de Pont-à-Mousson à Nancy soit officialisé, le [3]. Il faut encore presque dix ans pour que l'installation soit effective.

Survient alors la Révolution française, laquelle veut faire table rase du passé. La constitution de 1791 annonce la mise en place d'un nouveau système d'instruction publique ; fin 1793, la Convention supprime toutes les universités existantes, dont celle de Nancy. Il faut attendre un an pour assister à la création (éphémère) de l'École normale (dite de l'an III), puis, encore un an plus tard, en , à celle des grandes écoles spéciales  l'École centrale des travaux publics, future École polytechnique, le Conservatoire national des arts et métiers, l'École spéciale des langues orientales .

Avec Napoléon Ier et l'Empire, l'ambition demeure de créer un système éducatif nouveau, mais les moyens diffèrent fondamentalement. Le décret-loi du [4], un texte bref (3 articles) et peu précis, instaure l'Université impériale. Instrument au service du pouvoir central[5], cette institution fixe seule les implantations des facultés qui lui sont directement subordonnées : à Metz, une faculté des sciences, à Nancy, une faculté des lettres. Au rythme des abdications et des retours de Napoléon, en 1814 et 1815, l'Université impériale est supprimée, réinstaurée, puis supprimée à nouveau. L'ordonnance du supprime 20 facultés en France, dont celles de Metz et de Nancy : il n'existe alors plus d'institutions d'enseignement supérieur en Lorraine.

L'École préparatoire de médecine et de pharmacie de Nancy, créée par l'ordonnance royale du [6] marque un  timide  redémarrage. Il faut 9 ans (de 1843 à 1852) d'incessants efforts de Prosper Guerrier de Dumast pour que l'université de Nancy soit finalement rétablie. Lorsque survient la guerre de 1870, Nancy abrite une faculté des sciences, une faculté de lettres et une faculté de droit.

La défaite et l'annexion de l'Alsace et d'un quart du territoire lorrain (notamment de sa métropole, Metz), soulèvent la question du transfert d'une partie de l'université de Strasbourg, et, notamment, de la faculté de médecine. Les strasbourgeois auraient souhaité Lyon, ville de taille comparable à Strasbourg, mais des raisons, en partie patriotiques, favorisèrent Nancy en .

De 1892 à 1919, plusieurs Instituts sont créés, qui préfigurent les futures Écoles nationales supérieures, instaurées en 1947[7].

La Première Guerre mondiale marque encore un ralentissement, mais les professeurs et les élèves des facultés se mobilisent. Cet engagement est récompensé par :

  • la citation de la faculté de Médecine de Nancy à l'Ordre de la Nation[8],
  • l'attribution à l'université de Nancy de la Croix de guerre[9] et de la Légion d'honneur[10]. La citation précise : « A poursuivi ses travaux et son enseignement, malgré la proximité de la ligne de bataille et en dépit d'un bombardement continu et des plus violents, qui a causé la mort de nombreuses victimes et occasionné d'importants dégâts [comme la destruction de la bibliothèque universitaire]. S'est ainsi acquis les plus beaux titres à la reconnaissance du Pays par son héroïsme, qui symbolise l'effort des Universités de France pendant la grande guerre. » La Croix de Guerre lui est officiellement remise le , au cours de la rentrée solennelle des Facultés par le Maréchal Foch.
  • l'attribution à l'université de Nancy de la Légion d'honneur qui est officiellement remise le au cours de la rentrée solennelle des Facultés, par Albert Lebrun, président de la République. L'université de Nancy est la seule université de France à avoir reçu la Légion d'honneur.

La Croix de guerre et la Légion d'honneur de l'Université de Nancy sont conservées par le recteur de l'académie de Nancy-Metz, chancelier des universités de Lorraine.

Avec le retour de l'Alsace et de la Moselle dans le giron de la France, l'université de Nancy retrouve la concurrence de l'université de Strasbourg. Cependant, malgré les inquiétudes, l'université connaît une croissance soutenue dans l'entre-deux-guerres, doublant pratiquement le nombre de ses étudiants, nécessitant de ce fait un important programme immobilier afin d'accueillir tous ces effectifs.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, alors que certains sont arrêtés, emprisonnés, déportés, d'autres choisissent la Collaboration. Ils en paieront le prix à la Libération. À l'issue du conflit, l'université de Nancy reprend sa marche en avant, jusqu'à Mai 68, dont la conséquence, pour les universités, est la loi Faure, qui, en Lorraine, crée quatre établissements publics à caractère scientifique et culturel, l'Institut national polytechnique de Lorraine, l'université de Metz, l'université Nancy-I et l'université Nancy-II.

À la rentrée 2005, les trois universités nancéiennes créent Nancy-Université[11], avant la création officielle de l'établissement par un décret de [12]. En octobre 2009, l'université Paul Verlaine-Metz rejoint le pôle qui prend alors le nom de « PRES de l'université de Lorraine »[13].

Le est créée la fondation NIT (noyau d'innovation technologique), fondation universitaire de l'Université de Lorraine[14].

Le décret no 2011-1169 du crée le grand établissement « université de Lorraine » par fusion des quatre établissements au [15].

L'organisation de l'université de Lorraine

Le statut de grand établissement

L’université de Lorraine est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) constitué sous la forme d’un grand établissement au sens de l’article L. 717-1 du code de l’éducation[16] ; son statut a été fixé par le décret no 2011-1169 du portant création de l’université de Lorraine (décret pris après avis du Conseil d'État). Ce statut conduit l'université de Lorraine à déroger à certains points de « droit commun » concernant l’organisation, la gouvernance, les instances.

Le statut spécifique de l'université de Lorraine permet d’assurer au sein des conseils centraux une représentation des grands secteurs de formation et des sites d’implantation de l’établissement. Il instaure aussi une gouvernance de proximité au travers de 9 collégiums (regroupant des composantes de formation) et 10 pôles scientifiques (regroupant par thématiques les composantes de recherche) qui disposent de compétences propres.

Les principes fondateurs de l'université de Lorraine

Ce statut de grand établissement permet également la mise en œuvre de trois principes de fonctionnement institutionnel :

  • la subsidiarité : compétences données aux pôles scientifiques et aux collégiums (modalités de contrôle des connaissances, répartition des moyens financiers et des emplois, approbation des conventions et accords au-dessous d'un certain seuil financier)
  • la territorialité : garantie de représentation des différents sites universitaires lorrains dans les conseils
  • la collégialité : instauration d'un conseil de la vie universitaire, distinct du conseil de la formation, d'un sénat académique, et d'un directoire (regroupant les directeurs de collégiums et de pôles scientifiques)

Les conseils centraux

Avec la Loi relative à la liberté et à la responsabilité des universités et la loi du 22 juillet 2013, les universités françaises se définissent, de droit, par quatre instances majeures : le Conseil d'administration, le Conseil scientifique, le Conseil des études et de la vie universitaire et le Conseil académique.

L'université de Lorraine, pour sa part, s'est dotée de cinq conseils centraux : Conseil d'administration, Conseil scientifique, Conseil de la formation, Conseil de la vie universitaire, Sénat académique.

  • Le Conseil d'administration

Organe décisionnel de l'université, le Conseil d'administration approuve le contrat d'établissement, vote le budget, répartit les emplois et les crédits entre les collégiums et les pôles scientifiques.

  • Le Conseil scientifique

Organe consultatif, le Conseil scientifique veille à la qualité et à la cohérence de la politique scientifique de l'établissement, s'assure de la liaison entre l'offre de formation et la politique scientifique. Il est consulté sur la répartition des crédits de recherche, la politique d'emploi des enseignants-chercheurs et chercheurs, les programmes et contrats de recherche proposés par les pôles scientifiques, la création et la suppression de pôles scientifiques.

  • Le Conseil de la formation

Organe consultatif qui veille à la qualité et à la cohérence de l'offre de formation et de sa déclinaison territoriale, le Conseil de la formation contribue à l'élaboration de la politique de formation initiale et continue. Il est consulté sur l'organisation des formations, la politique de développement des infrastructures de formation, la création et la suppression des collégiums.

  • Le Conseil de la vie universitaire

Organe consultatif qui veille à la qualité de la vie universitaire et au respect des droits et libertés des étudiants, le Conseil de la vie universitaire est consulté sur la politique de sites en matière d'activités culturelles, sportives ou associatives, l'action sociale en faveur des étudiants et du personnel ainsi que l'attribution des crédits correspondants, la politique de santé, la gestion du handicap, la politique en faveur de l'engagement des étudiants, les relations avec les partenaires institutionnels de la vie universitaire.

  • Le Sénat académique

Cette instance est composée des seuls membres élus du conseil scientifique, du conseil de la formation et du conseil de la vie universitaire, ainsi que de 6 enseignants et 10 représentants du personnel BIATSS (élus lors d'un scrutin spécifique). Réuni au moins deux fois par an, il est consulté sur le contrat d'établissement, la création et la suppression des collégiums et pôles scientifiques, les prévisions budgétaires pluriannuelles, la politique annuelle d'affectation des ressources humaines, la politique partenariale en matière universitaire, culturelle ou socio-économique.

Les structures de formation

L'université de Lorraine organise son offre de formation autour de neuf collégiums regroupant quarante-cinq composantes. Ces dernières consistent en dix-sept unités de formation et de recherche (UFR) ou « facultés », onze écoles d'ingénieurs, huit instituts universitaires de technologie (IUT), cinq autres instituts, trois centres de formation et une école[17],[18].

L'université de Lorraine propose 42 mentions de licence, 88 mentions de licence professionnelle, 28 diplômes universitaires de technologie (DUT), 178 mentions de masters, 15 diplômes d'ingénieurs, 3 diplômes d'État (DE), 1 certificat de capacité et 124 diplômes universitaires (DU) et interuniversitaires (DIU). 138 de ses formations sont disponibles en alternance. L'université compte également les deux diplômes d'accès aux études universitaires (DAEU), littéraire et scientifique, et le certificat de capacité en Droit (CAPD), permettant aux non bacheliers d'accéder aux études supérieures. L'université est aussi présente dans la formation continue avec 255 formations qualifiantes à destination de la population active[19].

Collégium Arts, Lettres et Langues (ALL)

Le collégium Arts, Lettres et Langues (ALL) regroupe trois composantes[20] :

Collégium Droit, Économie, Gestion (DEG)

Faculté de droit, de sciences économiques et de gestion de Nancy.

Le collégium Droit, Économie, Gestion (DEG) regroupe cinq composantes[24] :

Collégium Lorraine INP

Le collégium Institut national polytechnique de Lorraine (Lorraine INP) regroupe onze écoles d'ingénieurs[30] et 6 000 étudiants[31]. Les élèves ingénieurs doivent d'abord passer par un cycle préparatoire polytechnique de deux ans, La Prépa des INP, avant de pouvoir intégrer l'une des 31 écoles des quatre instituts nationaux polytechniques[32].

Collégium Lorraine Management Innovation (LMI)

Le collégium Lorraine Management Innovation (LMI) regroupe trois composantes[43] :

Collégium Interface

Le collégium Interface regroupe trois composantes[47] :

Collégium Santé

Faculté de Médecine en 2018
Faculté de Pharmacie en 2018

Le collégium Santé regroupe cinq composantes[52]. Tous les étudiants des professions de santé médicales doivent d'abord passer la première année commune aux études de santé (PACES)[53].

Collégium Sciences et Technologies

Le collégium Sciences et Technologies regroupe trois composantes[59] :

Collégium Sciences Humaines et Sociales (SHS)

Le collégium Sciences humaines et sociales (SHS) regroupe deux composantes[63] :

Collégium Technologie

Le collégium Technologie regroupe les huit instituts universitaires de technologie (IUT) de Lorraine[66] :

Autres composantes

L'université compte également trois composantes non rattachées à un collégium[18] :

Les structures de recherche

La recherche scientifique de l'université de Lorraine s'organise autour de dix pôles scientifiques regroupant soixante laboratoires de recherche parfois fédérés au sein de fédérations de recherche. Les laboratoires consistent en trente-deux équipes d'accueil propres à l'université et en vingt-huit unités mixtes de recherche (UMR) associées à des organismes de recherche tels que le CNRS, l'Inra, l'Inria et l'Inserm ou à d'autres établissements d'enseignement tels qu'AgroParisTech, l'ENSAM ou l'université de Strasbourg[78],[79].

À la fois présents dans les structures d'enseignement et de recherche, les doctorants voient leur formation encadrée par l'école doctorale à laquelle est rattachée le laboratoire où ils travaillent. Dans l'université de Lorraine, il y a huit écoles doctorales : BioSE (Biologie, Santé, Environnement), EMMA (Énergie, Mécanique, Matériaux), Fernand Braudel (pour les Arts, Lettres et Langues), IAEM (Informatique, Automatique, Électronique et Électrotechnique, Mathématiques), RP2E (Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement), SESAMES (Synthèse, Expériences, Simulations, Applications ; de la Molécule aux Édifices Supramoléculaires), SJPEG (Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion) et Stanislas (pour les sciences humaines et sociales)[80],[81].

Pôle scientifique Agronomie, Agroalimentaire et Forêt (A2F)

Le pôle scientifique Agronomie, Agroalimentaire et Forêt (A2F) regroupe sept laboratoires de recherche fédérés au sein de la fédération de recherche Écosystèmes Forestiers, Agroressources, Bioprocédés et Alimentation (EFABA) et rattachés à l'école doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement (RP2E). Il compte 125 enseignants-chercheurs[82].

  • Composés alimentaires : biofonctionnalités et risques neurotoxiques (CALBINOTOX), équipe d'accueil[83] ;
  • Dynamique des génomes et adaptation microbienne (DynAMic), unité mixte de recherche avec l'Inra[84] ;
  • Interactions arbres / micro-organismes (IAM), unité mixte de recherche avec l'Inra[85] ;
  • Laboratoire agronomie et environnement (LAE), unité mixte de recherche avec l'Inra[86] ;
  • Laboratoire d'ingénierie des biomolécules (LIBio), équipe d'accueil[87] ;
  • SILVA, unité mixte de recherche avec l'Inra & AgroParisTech[88] ;
  • Unité de recherches animal et fonctionnalités des produits animaux (URAFPA), équipe d'accueil sous contrat avec l'Inra[89].

Pôle scientifique Automatique, Mathématiques, Informatique et leurs Interactions (AM2I)

Le pôle scientifique Automatique, Mathématiques, Informatique et leurs Interactions (AM2I) regroupe six laboratoires de recherche fédérés au sein de la Fédération de recherche Charles Hermite (FCH) et rattachés à l'école doctorale Informatique, Automatique, Électronique électrotechnique et Mathématiques (IAEM Lorraine). Il compte 850 personnes, dont 400 enseignants-chercheurs, 75 chercheurs permanents, 300 doctorants et 65 personnels administratifs et techniques[90].

Pôle scientifique Biologie, Médecine, Santé (BMS)

Le pôle scientifique Biologie, médecine, santé (BMS) regroupe neuf laboratoires de recherche fédérés au sein de l'unité mixte de service Ingénierie-Biologie-Santé Lorraine (IBSLor) et rattachés à l'école doctorale Biologie, Santé, Environnement (BioSE). Il comprend également les trois centres d'investigation clinique du CHU de Nancy qui hébergent plusieurs biobanques et cohortes[97].

  • Cibles thérapeutiques, formulation et expertise pré-clinique du médicament (CITHEFOR), équipe d'accueil[98] ;
  • Défaillance cardiovasculaire aiguë et chronique (DCAC), unité mixte de recherche avec l'Inserm[99] ;
  • Développement, adaptation et handicap, régulations cardio-respiratoires et de la motricité (DevAH), équipe d'accueil[100] ;
  • Imagerie adaptative diagnostique et interventionnelle (IADI), unité mixte de recherche avec l'Inserm[101] ;
  • Ingénierie moléculaire et physiopathologie articulaire (IMOPA), unité mixte de recherche avec le CNRS[102] ;
  • Interactions gène-environnement en physiopathologie cardio-vasculaire (IGE-PCV), unité mixte de recherche avec l'Inserm[103] ;
  • Maladies chroniques, santé perçue et processus d'adaptation (APEMAC), équipe d'accueil[104] ;
  • Nutrition-génétique et exposition aux risques environnementaux (NGERE), unité mixte de recherche avec l'Inserm[105] ;
  • Stress, immunité, pathogènes (SIMPA), équipe d'accueil[106].

Pôle scientifique Connaissance, Langage, Communication, Sociétés (CLCS)

Le pôle scientifique Connaissance, Langage, Communication, Sociétés (CLCS) regroupe huit laboratoires de recherche. Six laboratoires sont rattachés à l'école doctorale Stanislas et deux à l'école doctorale Fernand Braudel. Il compte plus de 700 personnes, dont 300 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents, plus de 300 doctorants et une centaine de post-doctorants, d'attachés temporaires d'enseignement et de recherche et de chercheurs associés[107].

  • Analyse et traitement informatique de la langue française (ATILF), unité mixte de recherche avec le CNRS[108] ;
  • Archives Henri Poincaré - Philosophie et recherches sur les sciences et les technologies (AHP-PReST), unité mixte de recherche avec le CNRS et l'université de Strasbourg[109] ;
  • Centre de recherche sur les médiations (CREM), équipe d'accueil[110] ;
  • Laboratoire de psychologie de l'interaction et des relations intersubjectives (INTERPSY), équipe d'accueil[111] ;
  • Laboratoire interuniversitaire des sciences de l'éducation et de la communication (LISEC), équipe d'accueil avec l'université de Strasbourg et l'université de Haute-Alsace[112] ;
  • Laboratoire lorrain de psychologie et neurosciences de la dynamique des comportements (2LPN), équipe d'accueil[113] ;
  • Laboratoire lorrain de sciences sociales (2L2S), équipe d'accueil[114] ;
  • Psychologie ergonomique et sociale pour l'expérience utilisateurs (PErSEUs), équipe d'accueil[115].

Pôle scientifique Chimie et Physique Moléculaires (CPM)

Le pôle scientifique Chimie et Physique Moléculaires (CPM) regroupe cinq laboratoires. Quatre sont fédérés au sein de la fédération de recherche Institut Jean Barriol et rattachés à l'école doctorale Synthèses, Expériences, Simulations, Applications : de la Molécule aux Édifices Supramoléculaires (SESAMES). Un est rattaché à l'école doctorale Énergie, Mécanique, Matériaux (EMMA). Le pôle compte environ 150 personnes[116].

  • Cristallographie, résonance magnétique et modélisations (CRM2), unité mixte de recherche avec le CNRS[117] ;
  • Laboratoire de chimie et physique - Approche multi-échelle des milieux complexes (LCP-A2MC), équipe d'accueil[118] ;
  • Laboratoire de chimie physique et microbiologie pour les matériaux et l'environnement (LCPME), unité mixte de recherche avec le CNRS[119] ;
  • Laboratoire de physique et chimie théoriques (LPCT), unité mixte de recherche avec le CNRS[120] ;
  • Laboratoire lorrain de chimie moléculaire (L2CM), unité mixte de recherche avec le CNRS[121].

Pôle scientifique Énergie, Mécanique, Procédés, Produits (EMPP)

Le pôle scientifique Énergie, Mécanique, Procédés, Produits (EMPP) regroupe six laboratoires de recherche fédérés au sein de la Fédération de recherche Jacques Villermaux pour la Mécanique, l'Énergie, les Procédés (FRJV). Quatre labos sont rattachés à l'école doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement (RP2E), un à l'école doctorale Informatique, Automatique, Électronique électrotechnique et Mathématiques (IAEM Lorraine) et un à l'école doctorale Énergie, Mécanique, Matériaux (EMMA). Le pôle compte 290 chercheurs et enseignants-chercheurs[122].

  • Équipe de recherche sur les processus innovatifs (ERPI), équipe d'accueil[123] ;
  • Groupe de recherche en énergie électrique de Nancy (GREEN), équipe d'accueil[124] ;
  • Laboratoire d'étude et de recherche sur le matériau bois (LERMAB), équipe d'accueil sous contrat avec l'Inra[125] ;
  • Laboratoire de chimie physique macromoléculaire (LCPM), unité mixte de recherche avec le CNRS[126] ;
  • Laboratoire énergétique et mécanique théorique appliquée (LEMTA), unité mixte de recherche avec le CNRS[127] ;
  • Laboratoire réactions et génie des procédés (LRGP), unité mixte de recherche avec le CNRS[128].

Pôle scientifique Matière, Matériaux, Métallurgie, Mécanique (M4)

Le pôle scientifique Matière, Matériaux, Métallurgie, Mécanique (M4) regroupe trois laboratoires. Il compte 250 chercheurs et enseignants-chercheurs[129].

Pôle scientifique Observatoire Terre et Environnement de Lorraine (OTELo)

Le pôle scientifique Observatoire Terre et Environnement de Lorraine (OTELo) regroupe quatre laboratoires de recherche fédérés au sein de l'unité mixte de service du même nom et rattachés à l'école doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement (RP2E). Il compte 400 personnes dont 145 chercheurs et enseignants-chercheurs[133].

  • Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CRPG), unité mixte de recherche avec le CNRS[134] ;
  • GeoRessources, unité mixte de recherche avec le CNRS en partenariat avec le Cregu[135] ;
  • Laboratoire interdisciplinaire des environnements continentaux (LIEC), unité mixte de recherche avec le CNRS[136] ;
  • Laboratoire sols et environnement (LSE), unité mixte de recherche avec l'Inra[137].

Pôle scientifique Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG)

Le pôle scientifique Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) regroupe quatre laboratoires de recherche rattachés à l'école doctorale Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG). Il compte 300 chercheurs et enseignants-chercheurs[138].

  • Bureau d'économie théorique et appliquée (BETA), unité mixte de recherche avec AgroParisTech et l'université de Strasbourg[139] ;
  • Centre européen de recherche en économie financière et gestion des entreprises (CEREFIGE), équipe d'accueil[140] ;
  • Institut de recherches sur l'évolution de la nation et de l'état (IRENE), équipe d'accueil[141] ;
  • Institut François Gény, équipe d'accueil[142].

Pôle scientifique Temps, Espaces, Lettres, Langues (TELL)

Le pôle scientifique Temps, Espaces, Lettres, Langues (TELL) regroupe huit laboratoires de recherche. Quatre sont rattachés à l'école doctorale Fernand Braudel et quatre à l'école doctorale Stanislas. Le pôle compte environ 230 enseignants-chercheurs[143].

  • Centre d'études germaniques interculturelles de Lorraine (CEGIL), équipe d'accueil[144] ;
  • Centre de Recherche en Géographie (LOTERR), équipe d'accueil[145] ;
  • Centre de Recherche sur les Cultures Littéraires Européennes : France, Europe Centrale, Europe Orientale (CERCLE), équipe d'accueil[146] ;
  • Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire (CRULH), équipe d'accueil[147] ;
  • Centre lorrain de Recherches Interdisciplinaires dans les Domaines des Littératures, des Cultures et de la Théologie (ÉCRITURES), équipe d'accueil[148] ;
  • Histoire et Cultures de l'Antiquité et du Moyen Âge (HISCANT-MA), équipe d'accueil[149] ;
  • Littératures, Imaginaire, Sociétés (LIS), équipe d'accueil[150] ;
  • Théories et Pratiques de l'Interdisciplinarité Dans les Études Anglophones (IDEA), équipe d'accueil[151].

La culture scientifique et technique

Mener des actions de culture scientifique et technique (CST) fait désormais partie des missions confiées aux universités.

Comme le précise le rapport au Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche[152] : « Les musées et collections universitaires – parfois très importants – doivent être davantage valorisés et le rôle des universités comme diffuseur de la CST doit se développer notamment dans le cadre des pôles territoriaux en cours de constitution. Le travail engagé pour la constitution d’un « réseau national des musées et collections universitaires » est un signe positif en ce sens. » L'Université de Lorraine est riche de plusieurs musées : Musée archéologique, Muséum-aquarium, Conservatoire et jardins botaniques (les deux derniers étant co-gérés avec la Communauté urbaine du Grand Nancy).

On peut citer, parmi les projets de CST menés au sein de l'université de Lorraine, le projet « Construire ensemble une région de la connaissance » (CERCo), et le projet « Nouvelle imagerie pédagogique pour l’invisible » (NIPIB), ainsi que la création de la Maison lorraine pour la science et la technologie au service des professeurs.

À l'occasion de l'édition 2015 de Science & You, la finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes » (coorganisé par le CNRS et la CPU)[153] couronne Alexandre Artaud[154],[155].

La documentation et l'édition

L'université de Lorraine compte actuellement 27 bibliothèques universitaires[156] pour 1,8 million d'ouvrages. Les bibliothèques sont organisées en une direction opérationnelle, la Direction de la Documentation et de l'Édition.

  • Les anciennes universités de Nancy comptaient plusieurs bibliothèques universitaires représentant 500 000 documents dont plus de 250 000[157] livres, réparties sur 36 sites ; la première pierre de la bibliothèque de l'ex-Nancy II fut posée par le président de la République Albert Lebrun en 1932.
  • Six bibliothèques dont trois à Metz, une à Thionville-Yutz, une à Sarreguemines et une à Saint-Avold, étaient rattachées à l’université de Metz, représentant environ 280 000 livres, 880 titres de revues papier et 26 650[réf. souhaitée] revues en ligne.

Participation à des grands projets

Plan campus : l’opération « campus Lorrain »

Le projet « Campus Lorrain » a été labellisé « campus » en 2008 lors de la seconde vague du programme plan campus du Grand emprunt qui visait à financer des projets immobiliers pour faire émerger des pôles universitaires d’excellence. Dès le démarrage, il s'est inscrit dans la dynamique de la construction de l'université de Lorraine[158],[159].

Le budget du projet lorrain s’élève à 148,3 millions d’euros[160]. Ce projet prévoit le financement de cinq opérations immobilières[161],[162].

Création et rénovation de 630 chambres et logements à Nancy et à Metz

Deux bâtiments de la cité universitaire de Boudonville (Nancy) ont été totalement rénovés en . Particularité de ce chantier, les chambres existantes ont été agrandies grâce des « logettes en bois encastrées dans les structures existantes »[163]. Ce chantier a permis la réhabilitation de 324 chambres dans cette cité universitaire.

La cité universitaire de l’île du Saulcy (Metz) a, pour sa part, vu la création de 100 chambres neuves. Fabriqués en Vendée, les différents éléments ont été assemblés sur place. Ce processus a permis de construire ce bâtiment en 9 mois (entre la signature du permis de construire et la livraison du bâtiment en [164]).

Enfin, 206 chambres universitaires de la résidence du Placieux (Nancy) ont été rénovées en 2013[165].

Structuration d'un pôle gestion-management à Nancy

La structuration d’un pôle gestion-management à l’horizon 2018 à Nancy passe par deux opérations : la réhabilitation de l’ancienne présidence de l’université Nancy 2 pour la dédier à la recherche en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, et le rassemblement des formations de l’ISAM-IAE dans le bâtiment du pôle lorrain de gestion rendu possible par le déménagement de l’ICN Business School dans les locaux du campus Artem[166].

Le regroupement des facultés de médecine, pharmacie et odontologie sur un campus biologie - santé à Nancy

Cette opération immobilière consiste à rassembler les facultés d’odontologie et de pharmacie sur l’actuel campus de la faculté de médecine. Elle s’inscrit dans une logique d’aménagement urbain initiée dans les années 1970. L’hôpital de Nancy-Brabois était inauguré en 1973. Dans le même temps, la faculté de médecine de Nancy jusqu’alors installée en centre-ville déménageait à proximité de ce nouvel hôpital[167]. Les facultés d’odontologie et de pharmacie restaient quant à elles au centre-ville de Nancy. L’opération Campus a permis à ces facultés de se rapprocher sur un même campus au technopôle de Nancy-Brabois[168] regroupant les activités universitaires (recherche et formation) dans le domaine de la santé et de la biologie humaine.

Reconstruction de l'UFR de mathématiques et du laboratoire d'étude des microstructures et de mécanique des matériaux à Metz

Ce volet de l’opération[169] consiste d’une part à reconstruire l'UFR Mathématiques, informatique, mécanique ainsi que cinq laboratoires qui lui sont associés et d’autre part le laboratoire d'étude des microstructures et de mécanique des matériaux sur le technopôle de Metz dans un bâtiment qui lui sera dédié. Ces deux nouveaux bâtiments, seront ouverts en 2017 (des images des projets sont disponibles sur le site internet de l’université de Lorraine[170]) et seront construits selon une procédure de partenariat public-privé[171],[162].

L’installation d’un institut des sciences de l'homme et de la société à Metz

À la suite du déménagement de l’école nationale des ingénieurs de Metz sur le technopôle de Metz Grigy, le bâtiment rendu disponible sur l’île du Saulcy est en cours de réhabilitation pour y installer à l’horizon 2016[172] un institut des sciences de l’homme et de la société. Il accueillera un pôle santé (formations paramédicales), le service universitaire de médecine préventive et de la promotion de la santé, le bureau d'aide psychologique pour les étudiants et le centre de planification et d'éducation à la famille.

Le Programme d'investissements d'avenir

Mis en place le , le Programme d'investissements d'avenir (PIA)[173] est un programme de financement de la recherche française doté, initialement, de 35 milliards d'euros.

L'université de Lorraine a obtenu, le , le label I-site, pour son dossier nommé "Lorraine Université d'Excellence" (LUE), après avoir postulé sans succès à deux reprises au label Initiative d'excellence[174].

L'université de Lorraine participe à l'initiative d'excellence en information scientifique et technique, ISTEX[175] en tant que représentant de la Conférence des présidents d'université au comité de pilotage. Elle porte trois LabEx, ARBRE[176], Ressources 21[177] et DAMAS[178], et dispose de deux EquipEx, ORTOLANG[179] et NANOIMAGESX[180].

L'université de Lorraine fait également partie des consortiums de six Initiatives d'excellence en formations innovantes (IDEFI), ECOTROPHELIA[181], FIGURE[182], IIFR[183], InnovENT-E[184], REMIS[185], uTOP[186].

Elle est aussi partie prenante dans plusieurs projets, financés dans le cadre des investissements d'avenir, visant à créer des structures de transfert de technologie. Elle est ainsi membre fondateur de la société d'accélération du transfert de technologies (SATT) Grand-Est[187] et de l'Institut de recherche technologique (IRT) M2P[188].

Enfin, elle est partenaire de l'Institut pour la transition énergétique (ITE) GEODENERGIES[189].

L'université de Lorraine dans son environnement

Structures dont l'université de Lorraine est membre

Outre son implication auprès de ses tutelles (État, collectivités), l’université de Lorraine est impliquée dans son environnement à différents titres.

Universités numériques thématiques

L’université de Lorraine est membre de trois universités numériques thématiques, l'université numérique francophone des sciences de la santé et du sport[190] (UNF3S), l'université ouverte des humanités[191] (UOH) et l'université numérique de l'Association des universités pour le développement de l'enseignement numérique en économie et gestion[192] (AUNEGE).

Les pôles de compétitivité

L’université de Lorraine est membre des trois pôles de compétitivité présents sur son territoire : les pôles HYDREOS[193], Matéralia[194] et Fibres-Énergivie[195].

Les établissements de formation

L’université de Lorraine est investie dans différents organismes de formation. Elle participe au conseil d’administration de l'École nationale d'ingénieurs de Metz (ENIM), qui rejoindra l’université en 2016. Elle est également présente au conseil d’administration de l’ICN Business School et du GIP INSIC (dont elle est membre fondateur).

Institut Carnot

L'université de Lorraine est l'une des trois tutelles de l'Institut Carnot Énergie et environnement en Lorraine (ICÉEL), avec le CNRS et le pôle de recherche et de transfert de technologie en Lorraine (PRETT Lorraine).

Transfert de technologie

L’université de Lorraine siège au sein de différentes instances dans les structures suivantes : CEA Tech[196],[197] (organe du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), CRITT Metal 2T, CIRTES, GIP GEMCEA (membre fondateur), GIP METAFENSCH (membre fondateur), GIS friches industrielles (membre fondateur), GIS FABELOR et le GIS INTEROP Grande Région.

Relations internationales

L'université de Lorraine compte plus de 7 500 étudiants étrangers, de 137 nationalités différentes. Elle entretient des contacts et a signé des conventions avec plusieurs universités étrangères. Elle est également active au sein de plusieurs réseaux académiques internationaux, avec la volonté de développer les partenariats.

L’université franco-allemande (UFA)

L'université franco-allemande, héritière du collège franco-allemand pour l'enseignement supérieur, est une institution franco-allemande installée à Sarrebruck, née aux termes de l'accord de Weimar[198] signé entre la France et l'Allemagne le . Résolument binationale, elle offre une structure inédite, organisée comme « une agence de moyens constituée sous forme de réseau d’établissements d’enseignement supérieur »[199]. Tous les ans, ce sont près d'un millier de nouveaux diplômés de l'UFA qui rejoignent le réseau des anciens[200].

L'université de la Grande Région (UniGR)

L'université de Lorraine est l'un des membres fondateurs de l'université de la Grande Région[201] (UniGR), un programme européen Interreg qui vise à favoriser la mobilité des étudiants et des chercheurs dans l’espace grande région. Ce réseau transfrontalier compte six universités[202], avec l'université de Kaiserslautern, l'université de Liège, l'université du Luxembourg, l'université de la Sarre et l'université de Trèves. Ce groupement présente un total de plus de 120,000 étudiants.

L'association des universités européennes (AUE)

L'université de Lorraine est membre de l'Association des universités européennes. Cette association rassemble les universités européennes et les conférences des recteurs nationaux[203]. Elle intervient à la fois en soutien des universités, tout en étant un interlocuteur des politiques sur les questions d'enseignement, notamment en produisant des rapports et en prenant des positions sur ces sujets[204].

L'Institut Lafayette

L’université de Lorraine est impliquée dans l’Institut Lafayette[205], une structure visant à favoriser les échanges entre la Lorraine et le Georgia Institute of Technology d’Atlanta.

European Institute of innovation and Technology Raw Materials

L’université de Lorraine est membre du European Institute of Innovation and Technology Raw Materials (EIT Raw Materials)[206], consortium de plus de 100 établissements européens (entreprises, centres de recherches et universités) qui a pour ambition de renforcer l’innovation sur toute la chaîne de valeur des matières premières (exploration, extraction, traitement, recyclage et substitution).

Implantations géographiques

L'université de Lorraine possède un patrimoine de 832 500 m2 de surface, réparti sur 262 bâtiments à travers toute la Lorraine[207].

Une présence sur l'ensemble du territoire lorrain

L'université de Lorraine dans l'agglomération de Nancy

Bibliothèque de la Faculté des sciences et technologies sur le site de Nancy

Plusieurs campus et implantations sont répartis sur l'agglomération nancéienne.

La ville accueille également l'École polytechnique de l'université de Lorraine, l'IUT de Nancy-Brabois et l'IUT Nancy-Charlemagne, ainsi que l'antenne de Nancy-Maxéville de l'INSPÉ de Lorraine.

L'université de Lorraine dans l'agglomération de Metz

Les composantes de recherche et de formation de l'université de Lorraine dans l'agglomération de Metz sont principalement organisées autour de trois campus.

  • le campus du Saulcy regroupe des unités de formation et de recherche de différentes disciplines, en sciences humaines et sociales (SHS), en arts, lettres et langues (ALL), en droit, économie et administration (DEA), ainsi que l'Institut universitaire de technologie de Metz. On y trouve également l'Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy, scène conventionnée par le ministère de la culture.
  • le campus Technopole comprend l'École supérieure de management - Institut d’administration des entreprises (ESM-IAE) et l'Institut supérieur franco-allemand de techniques, d'économie et de sciences (ISFATES), installés dans un même bâtiment. L'École nationale d'ingénieurs de Metz, qui sera associée à l'université de Lorraine à partir de 2016, est également sur le campus Technopôle. Depuis la rentrée 2017, l'UFR MIM (Mathématiques, Informatique et Mécanique) est transféré sur le site du technopôle.
  • le campus Bridoux accueille, pour sa part, l'unité de sciences fondamentales et appliquées (SciFA).

L'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (INSPÉ de Lorraine) dispose également d'un site à Montigny-lès-Metz[208].

L'université de Lorraine à Épinal

On retrouve plusieurs implantations de l'université de Lorraine à Épinal, et notamment :

Autres implantations

L'entrée du jardin d'altitude du Haut-Chitelet.

L'université de Lorraine est présente à Bar-le-Duc (site de l'INSPÉ de Lorraine), à Briey (IUT de Longwy), à Forbach (IUT de Moselle-Est), à Homécourt (le laboratoire d'étude des sols pollués du groupement d'intérêt scientifique sur les friches industrielles (GISFI) est installé sur le site de l'ancienne cokerie), à Laneuvelotte (ferme expérimentale de la Bouzule, destinée à la recherche et à la formation en agronomie et industrie alimentaire).

Elle est également implantée à Cosnes-et-Romain (IUT de Longwy), à Lunéville (IUT Nancy-Brabois), à Saint-Avold (IUT de Moselle-Est), à Saint-Dié-des-Vosges (IUT de Saint-Dié-des-Vosges), à Sarreguemines (une antenne de l'UFR de droit, l'IUT de Moselle-Est et une antenne de l'INSPÉ de Lorraine), à Yutz (IUT de Thionville-Yutz).

Enfin, l'université de Lorraine est présente à Xonrupt-Longemer, au cœur des Vosges, où elle dispose d'un jardin d'altitude, le Jardin d'altitude du Haut-Chitelet.

Population étudiante

En 2020, le territoire lorraine compte au total 82 206 étudiants réparti sur 11 agglomérations, selon l’étude réalisée par trois agences d'urbanismes du Sillon Lorrain[211].

Site urbainNombre d'étudiantsNombre d'établissements
Agglomération de Nancy51 66163
Agglomération de Metz22 83837
Épinal2 36512
Thionville1 2555
Sarreguemines1 0571
Longwy7151
Saint-Dié-des-Vosges6031
Forbach5921
Saint-Avold4301
Bar-le-Duc4051
Lunéville2851

Personnalités et faits marquants

Sont signalés dans cette partie les événements les plus marquants survenus dans l'histoire académique en Lorraine, et les personnalités ayant participé notablement au rayonnement de la recherche lorraine, quel que soit leur rattachement administratif (EPST, université...).

Médailles et prix scientifiques internationaux

Trois scientifiques de l'université de Lorraine ont reçu le prix Humboldt (dans le cadre des accords de coopération franco-allemand, ce prix, depuis 1997, est appelé, lorsqu'il est remis à des chercheurs français, prix Gay-Lussac Humboldt, mais avec les mêmes critères de sélection et les mêmes modalités de fonctionnement que le prix Humboldt). Les trois récipiendaires sont Daniel Tondeur, actuellement professeur émérite à l'université de Lorraine, en 1991 ; Jean-Pierre Jacquot, en 2009 et Nicolas Rouhier, en 2014. En 2010, Frédérique Battin-Leclerc reçoit la Médaille d'argent du CNRS[212].

Alain Celzard et Vanessa Fierro ont reçu, en 2019, le prix Charles E. Pettinos, remis par l'American Carbon Society.

Docteurs Honoris Causa

Dès 2009, les quatre universités lorraines avaient décidé de remettre lors d'une cérémonie annuelle conjointe un doctorat honoris causa par établissement.

  • En 2009 :
    • Sir Michael Berry, physique théorique - au titre de l'université Paul Verlaine - Metz
    • Arne Holmgren (en), biochimie - au titre de l'université Nancy-I
    • Henry Widdowson (en), philologie - au titre de l'université Nancy-II
    • An-Pang Tsai, matériaux - au titre de l'Institut national polytechnique de Lorraine
  • En 2010 :
    • Richard Bourhis, psychologie - au titre de l'université Paul Verlaine - Metz
    • Yunfeng Zhou, médecine - au titre de l'université Nancy-I
    • Silvio Gambino, droit - au titre de l'université Nancy-II
    • Charles K. Westbrook, chimie - au titre de l'Institut national polytechnique de Lorraine
  • En 2011 :
    • Jean-Marie Klinkenberg, linguistique et sémiotique - au titre de l'université Paul Verlaine - Metz
    • Éric E. Fullerton, ingénierie électronique et informatique - au titre de l'université Nancy-I
    • Reinhold Kaiser (de), histoire du Moyen Âge - au titre de l'université Nancy-II
    • John Ludden, géologie - au titre de l'Institut national polytechnique de Lorraine

Depuis sa création, l'université de Lorraine a décerné les titres et insignes de docteurs honoris causa aux personnalités suivantes :

  • En 2012 :
    • Panos Antsaklis (en), génie électrique
    • Abdel El-Shaarawi, mathématiques et statistique
    • Martin Exner (de), hygiène et santé publique
    • Ulrich Matern, biologie pharmaceutique
    • Henry Widdowson (en), linguistique et didactique
  • En 2013 :
    • Andrew Kent, physique
    • Kuno Lorenz (de), philosophie
    • Hartmut Neumann, médecine
  • En 2014 :
    • Hans Kamp (en), philosophie, linguistique et logique
    • Enrique Zuazua, mathématiques appliquées
  • En 2015[213] :
    • Mervyn Bibb (en), biosynthèse des antibiotiques
    • Manfred Clauss (de), histoire ancienne
  • En 2017
    • Sabu Thomas, polymères et nanomatériaux[214]
    • Jörn Albrecht, linguistique[215]
  • En 2018
    • Leticia Gonzalez, chimie théorique[216]
    • Leila Messaoudi, sciences du language[217]
    • Michael Backes, informatique et cybersécurité[218]
  • En 2019[219] :
    • Myriam Watthee-Delmotte, littérature française contemporaine
    • João F. Mano, chimie
    • Dragan Nesic, génie électrique et électronique

Scientométrie

Dès sa création en 2011, l’université de Lorraine est classée dans les 300 meilleures universités du monde[220] au classement de Shanghai.

Notes et références

  1. http://eureka.lorraine.eu/jahia/Jahia/fr/pid/2612?breve=20078
  2. Recueil des ordonnances et règlements de Lorraine, tome XI, p. 370.
  3. Le texte du décret est consultable en ligne sur le site du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes.
  4. Jacques-Olivier Boudon, Napoléon organisateur de l'Université, sur le site Napoléon.org. Consultable en ligne.
  5. Bulletin universitaire contenant les ordonnances, règlements et arrêtés relatifs à l'instruction publique, Tome XII, Paris, 1844, p. 184-185. Consultable en ligne.
  6. Aux termes de l'article 1er du décret no 47-204 du 16 janvier 1947 relatifs aux écoles nationales supérieures d’ingénieurs, « Les instituts de faculté ou d'université ainsi que les établissements rattachés à une université qui donnent un enseignement supérieur sanctionné par un diplôme d'ingénieur sont transformés en écoles nationales supérieures d'ingénieurs ».
  7. Journal officiel de la République française, 16 avril 1920, p. 6034. Consultable en ligne.
  8. David Vodisek, Le Recteur Charles Adam, dans l'ouvrage publié à l'occasion du Bicentenaire de la fonction de recteur, 2008, Académie de Nancy-Metz, p. 56. Consultable en ligne.
  9. La Croix du 8 novembre 1932, p. 2. Consultable en ligne.
  10. « Étapes et temps forts », sur www.nancy-universite.fr
  11. Décret no 2007-384 du 21 mars 2007 portant création de l'Établissement public de coopération scientifique (EPCS) « Nancy Université », JORF no 69 du 22 mars 2007, p. 5281, texte no 27, NOR MENS0700639D, sur Légifrance.
  12. Décret no 2009-1316 du 26 octobre 2009 modifiant le décret no 2007-384 du 21 mars 2007 portant création de l'Établissement public de coopération scientifique « Nancy Université » et approuvant les modifications apportées aux statuts de l'Établissement public de coopération scientifique « PRES de l'université de Lorraine », JORF no 251 du 29 octobre 2009, p. 18387, texte no 36, NOR ESRS0920214D, sur Légifrance.
  13. « La fondation NIT / FONDATION NIT », sur FONDATION NIT (consulté le ).
  14. Décret no 2011-1169 du 22 septembre 2011 portant création de l’université de Lorraine
  15. L'article L. 717-1 du Code de l'éducation sur Légifrance.
  16. « Les collégiums », sur le site de l'université de Lorraine (consulté le ).
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  19. « Collégium Arts, Lettres et Langues », sur le site de l'université de Lorraine (consulté le ).
  20. « Institut européen du cinéma et de l'audiovisuel », sur le site de l'université de Lorraine (consulté le ).
  21. « UFR Arts, lettres et langues de Nancy », sur le site de l'université de Lorraine (consulté le ).
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  23. « Collégium Droit, Économie, Gestion », sur le site de l'université de Lorraine (consulté le ).
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Annexes

Bibliographie

  • Wolfgang Müller (Traduction de Petra Roscheck ; adaptée par Michel Boulangé et Jean-Louis Rivail), « L’Université de Nancy, « mère » des institutions universitaires sarroises et la coopération entre la Sarre et la Lorraine dans le domaine universitaire », Le Pays lorrain, , p. 221-230 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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