Selommes

Selommes est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Selommes

L'église Notre-Dame.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Claire Foucher-Maupetit
2020-2026
Code postal 41100
Code commune 41243
Démographie
Gentilé Selommois
Population
municipale
812 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 24″ nord, 1° 11′ 34″ est
Altitude 116 m
Min. 107 m
Max. 131 m
Superficie 28,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Selommes
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Selommes
Géolocalisation sur la carte : France
Selommes
Géolocalisation sur la carte : France
Selommes

    Localisée au nord-ouest-sud-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Houzé et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 84 en 1988, à 29 en 2000, puis à 25 en 2010.

    Ses habitants s'appellent les Selommoises et les Selommois.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le dolmen de Cornevache, classé en 1980, et l'église de la Sainte-Vierge de Selommes, inscrite en 1926.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Selommes se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 21 km de Blois[3], préfecture du département, à 10,4 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 24,8 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Villemardy (2,3 km), Périgny (3,6 km), Villetrun (4,2 km), Villeromain (4,6 km), Coulommiers-la-Tour (km), Faye (5,4 km), Baigneaux (5,4 km), Rhodon (5,6 km) et Rocé (6,8 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].

    L'altitude du territoire communal varie de 107 mètres à 131 mètres[12],[13].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Selommes.

    La commune est drainée par la Houzé (6,87 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,78 km de longueur totale[14].

    La Houzé traverse la commune en s'écoulant de l'est vers l'ouest. D'une longueur totale de 20,8 km, elle prend sa source dans la commune de Oucques la Nouvelle (Loir-et-Cher) et se jette dans le Loir à Saint-Ouen (Loir-et-Cher), après avoir traversé 7 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 633 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    La totalité du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 la « Petite Beauce ».

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[18]. La totalité du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[19] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Selommes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[26], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Selommes devient formellement « commune de Selommes »[26],[27].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Selommes et au district de Vendôme[27]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[28],[29]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[28]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[30]. Selommes est alors rattachée au canton de Selommes et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[31],[27],[32]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine



    À l'adresse suivante, vous aurez toute l'histoire de Selommes par l'abbé Brisset : http://jenore.pagesperso-orange.fr/Documents/Histoire%20de%20Selommes.pdf

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Selommes est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [33].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[34] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[35].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Selommes, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[36] avec listes ouvertes et panachage[37]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[38].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 an IV Ferrand   Maire
    an IV an VI Dallet   Maire
    an VI an VIII Cornet   Maire
    an VIII 1808 André Cornet   Maire
    1808 1810 Jacques-François Morin   Maire
    1810 1816 Etienne Norguet   Maire
    1816 1817 Jacques-François Maurice   Adjoint, fait fonction de maire
    1817 1819 Pierre-Etienne Montaru   Maire
    1819 1822 Jacques Ferrand   Maire
    1822 1826 Jacques-François Maurice   Maire
    1826 1834 Jacques Ferrand   Maire
    1834 1848 Jacques Pardessus   Maire
    1848 1848 Jean-François Debenne   Maire
    1848 1851 Louis-Benoît-Napoléon Pollet   Maire
    1851 1864 Jacques Ferrand   Maire
    1864 1878 Jacques Pardessus   Maire
    1878 1881 Jacques-François-Eléonore Ferrand   Maire
    1881 1883 Léopold Legou   Maire
    1883 1904 Lazare Tricault   Maire
    1904 1908 Tricault-Dallet   Maire
    1908   Tricault-Bisson   Maire
    mars 2001 mars 2008 André Buisson DVD Vice-président du conseil général
    mars 2008 2014 Francis Druon - Maire
    mars 2014 En cours Claire Foucher-Maupetit DVD Conseillère départementale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[39].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[40]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Selommes qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le [41].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune de Selommes gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[42]. Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[43] :

    • « Les Pres De L'Arche », un équipement utilisant la technique des disques biologiques, avec prétraitement, dont la capacité est de 970 EH[44] ;
    • « Les Pres De L Arche », un équipement utilisant la technique des disques biologiques, dont la capacité est de 1 200 EH, mis en service le [45].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[46]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[47].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Selommes qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[48].

    En matière de justice, Selommes relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[49], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[50].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

    En 2018, la commune comptait 812 habitants[Note 6], en diminution de 2,99 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    662633653689749725717801881
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    844846874796814860855862834
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    846850843763757766750719731
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    730714705720734758851835816
    2018 - - - - - - - -
    812--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,1 % d'hommes (0 à 14 ans = 24 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 26,4 %, 45 à 59 ans = 16,6 %, plus de 60 ans = 18,9 %) ;
    • 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 13,4 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 29,6 %).
    Pyramide des âges à Selommes en 2007 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,5 
    90  ans ou +
    7,2 
    8,1 
    75 à 89 ans
    12,0 
    9,3 
    60 à 74 ans
    10,4 
    16,6 
    45 à 59 ans
    16,8 
    26,4 
    30 à 44 ans
    20,8 
    14,2 
    15 à 29 ans
    13,4 
    24,0 
    0 à 14 ans
    19,5 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Selommes selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[57] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[58]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 76 100,0 (100) 59 15 1 1 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 28 36,8 (11,8) 26 2 0 0 0
    Industrie 4 5,3 (6,5) 1 3 0 0 0
    Construction 6 7,9 (10,3) 4 2 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 29 38,2 (57,9) 23 6 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 6 7,9 (17,5) 5 1 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 9 11,8 (13,5) 5 2 1 1 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (29 entreprises sur 76) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (36,8 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 76 entreprises implantées à Selommes en 2016, 59 ne font appel à aucun salarié, 15 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes et 1 emploie entre 20 et 49 personnes.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[59]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[60]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[61]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 47 en 1988 à 29 en 2000 puis à 25 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 53 ha en 1988 à 118 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Selommes, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Selommes (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[60]
    Nombre d'exploitations (u) 47 29 25
    Travail (UTA) 52 28 26
    Surface agricole utilisée (ha) 2 514 2 477 2 962
    Cultures[62]
    Terres labourables (ha) 2 494 2 468 2 961
    Céréales (ha) 1859 1856 1998
    dont blé tendre (ha) 967 1039 804
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 148 119 82
    Tournesol (ha) 382 77 140
    Colza et navette (ha) 150 238 561
    Élevage[60]
    Cheptel (UGBTA[Note 7]) 215 350 533

    .

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[63], les volailles de l’Orléanais[64] et les volailles du Maine[65],[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Sport

    • US Selommes, club de football fondé en 1923.
    Il est connu à travers le département de Loir-et-Cher pour son nombre de licenciés depuis une vingtaine d'années. Par ailleurs, l'équipe première a évolué au niveau régional dans les années 80 et 90, fait notable pour une ville de moins de 1000 habitants. En 2015, le président est M. Anglarex et l'entraîneur M. Papin. En 2015, le club compte 13 équipe jeunes.
    U7 : 10 joueurs - 1 équipe à 5 joueurs engagée.
    U9 : 23 joueurs - 3 équipes à 8 joueurs engagées.
    U11 : 19 joueurs - 3 équipes à 8 joueurs engagées.
    U13 : 22 joueurs - 3 équipes à 8 joueurs engagées (entente avec Oucques).
    U15 : 18 joueurs - 2 équipes à 11 joueurs engagées (entente avec Oucques).
    U18 - 19 joueurs - 1 équipe à 11 joueurs engagée (entente avec Oucques et Marchenoir).
    En sénior, 3 équipe sont engagées dont une en 2e division, une en 4e division et la dernière en 5e division.

    Héraldique

    Les armoiries de Selommes se blasonnent ainsi :

    D'argent aux trois anilles de sable.

    Armes des Tibivilliers, seigneurs de Selommes aux XVe et XVIe siècles.

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Selommes en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Selommes en 2016.
    Selommes[68] Loir-et-Cher[69] France entière[70]
    Résidences principales (en %) 84,4 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,7 18 9,6
    Logements vacants (en %) 12,9 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Selommes est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[71],[72].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[71]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[73]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[74].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[75].

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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