Seddouk

Seddouk (en tifinagh: ⵙⴷⴷⵓⵇ ; en arabe : صدوق) est une commune algérienne de la wilaya de Béjaïa, dans la région de Petite Kabylie.

Seddouk

Vue générale de 083204
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Noms
Nom arabe صدوق
Nom berbère ⵙⴷⴷⵓⵇ
Administration
Pays Algérie
Région La vallée de la Soummam
Wilaya Béjaïa
Daïra Seddouk
Président de l'APC tigrine Djamel
2017-2022
Code postal 06011
Code ONS 0626
Indicatif 034
Démographie
Population 20 573 hab. (2008[1])
Densité 218 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 32′ 50″ nord, 4° 41′ 10″ est
Altitude Min. 412 m
Max. 412 m
Superficie 94,42 km2
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Seddouk
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Seddouk

    La commune de Seddouk comptait environ 35 000 habitants en 2010. Elle est située dans la vallée de la Soummam. Ses principales ressources sont l'olive et la figue.

    Géographie

    Situation

    Transports

    La commune est desservie par la route nationale 74 (de la Soummam vers la RN 75 qui rejoint Sétif) et par la W 141 qui redescend de la ville de Seddouk vers la Soummam (en amont).

    Localités de la commune

    Outre la ville de Seddouk, chef-lieu de la commune, les principales agglomérations secondaires composant la commune sont Takaatz, Tibouamouchine, Bouikni, Seddouk Ouadda, Sidi Mouffok, Akhenak, Seddouk Oufella, Zounina et Ighil N'Djebar[2].

    À sa création dans ses limites actuelles en 1984, la commune est composée des localités suivantes[3] : Seddouk, Azib Ouameur, Takaatz, Takhelicht, Sidi Moufok, Akhnak Tiguerniouine, Laazib Rouchet, Laazib Michen, Azib Mohli, Larbi Ben M'Hidi, Ighil N'Djiber, Tibouamouchine, Seddouk Ouada, Seddouk Ouféla, Tighilt Oumtchim, Ighil Ouchekrid et Zounina.

    Relief, géologie, hydrographie

    La commune est située sur la rive droite de l'oued Soummam, qui la délimite au nord-ouest ; elle s'élève sur le versant Est de la vallée.

    Elle est surplombée par un sommet à 1400 mètres d'altitude[4].

    Toponymie

    Le nom de Seddouk est un anthroponyme, nom de l'ancêtre fondateur du lieu ; il est à rapprocher soit du mot arabe ṣaddik, habituellement attribué aux saints musulmans et signifiant « véridique », « fidèle », « juste », ou du mot hébreu saddok, désignant notamment les prêtres[5].

    Une appellation ancienne de Seddouk, Tizi l'Djemâa, est encore employée par les personnes âgées. Avant d'être appelé Tizi L'djmaâ, le chef lieu de la commune portait le nom de Tizi Eddib. On l'appelle , encore, très couramment, Lfiladj (le village), en référence au village colonial créé après l'insurrection de 1871.

    Histoire

    Dans les années 1860, Seddouk devient un lieu central de la confrérie de la Rahmaniya, alors dirigée par un marabout local, le cheikh El Haddad (ou cheikh Aheddad).

    Seddouk joue un rôle important au début de l'insurrection de 1871, dirigée par le cheikh El Haddad et le cheikh El Mokrani (bachagha de la Medjana) contre l'occupation française de l'Algérie.

    Personnalités liées à la commune

    • le cheikh El Haddad (vers 1790-1873) est né dans le village de Seddouk Oufella
    • le chanteur Azerzour est né dans le village de Seddouk Oufella

    Notes et références

    1. « Wilaya de Béjaïa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
    2. Achour Cheurfi, Dictionnaire des localités algériennes : villes, villages, hameaux, qsars et douars, mechtas et lieux-dits, Alger, Casbah Éditions, , 1213 p. (ISBN 978-9961-64-336-5), p. 968.
    3. « Décret no 84-365 du 1er novembre 1984 fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, , p. 1488 (lire en ligne).
    4. Carte Michelin 743 « Algérie Tunisie » ; aucun nom n'est indiqué pour ce sommet
    5. Mohand-Akli Haddadou, Dictionnaire toponymique et historique de l'Algérie, Tizi Ouzou, Éditions Achab, , 636 p. (ISBN 978-9947-972-25-0), p. 456.


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