Schtroumpfonie en ut

Schtroumpfonie en ut est la huitième histoire de la série Les Schtroumpfs de Peyo et Yvan Delporte. Elle est publiée pour la première fois du no 1339 au no 1351 du journal Spirou, puis dans l'album Le Schtroumpfissime en 1965.

Schtroumpfonie en ut
8e histoire de la série Les Schtroumpfs
Scénario Yvan Delporte
Dessin Peyo

Lieu de l’action Village des Schtroumpfs

Masure de Gargamel et forêt


Pays Belgique
Langue originale Français
Éditeur Dupuis
Première publication no 1339 de Spirou (1963)

Univers

L'histoire se déroule entre le village des Schtroumpfs, la forêt et la masure de Gargamel.

Synopsis

Alors qu'un seul Schtroumpf joue la Schtroumpfonie en ut, le Grand Schtroumpf se rend compte qu'un orchestre serait mieux adapté à l'interprétation de ce morceau majestueux : il encourage donc les Schtroumpfs à fabriquer des instruments de musique. Le résultat est très positif, sauf pour le Schtroumpf qui s'est fabriqué une trompette et qui joue complètement faux. Il se retrouve exclu de l'orchestre et s'isole pour jouer dans la forêt. Ses fausses notes parviennent jusqu'aux oreilles de Gargamel qui, effrayé, s'approche et entend la complainte du Schtroumpf. Gargamel se déguise alors en fée et propose au Schtroumpf d'exaucer son vœu en lui donnant un turlusiphon, le présentant comme un instrument qui joue toujours juste. Ravi, il retourne au village et joue de cet instrument, mais il ignore qu'il est ensorcelé : à son écoute, les autres Schtroumpfs tombent instantanément dans un profond coma, le laissant seul.

Gargamel, qui a suivi le Schtroumpf jusqu'au village, n'a plus qu'à l'attraper. Il n'y parvient cependant pas et s'égare dans la forêt, tandis que le Schtroumpf, de retour au village, tente de ranimer ses congénères, en vain. Il se rend alors chez Gargamel afin de trouver un antidote. De retour prématurément, Gargamel tente d'attraper le Schtroumpf en se bouchant les oreilles pour échapper au sortilège du turlusiphon, ce qui bien sûr est impossible. Gargamel décide de ruser, mais finit suspendu à un tronc d'arbre au-dessus d'un ravin. Le Schtroumpf se résout à lui laisser la vie sauve, se souvenant des préceptes du Grand Schtroumpf.

De retour dans la masure du sorcier, il apprend dans un grimoire qu'il n'existe aucun antidote connu au sortilège du turlusiphon et détruit l'instrument dans un accès de colère. Il rentre alors au village et joue, avec sa trompette, une élégie pour les Schtroumpfs endormis : ses horribles fausses notes rompent le sortilège et tout le village se réveille. Le Schtroumpf est réintégré dans l'orchestre qui joue désormais avec des bouchons d'oreilles !

Personnages

En réalité, Schtroumpfonie en ut montre d'abord le Schtroumpf musicien original, celui qui, apparu dans le mini-récit Le Centième Schtroumpf, joue de la flûte[1] et interprète tout seul la « schtroumpfonie » au début du récit. Après que le Grand Schtroumpf a invité tous les Schtroumpfs à se faire musiciens, arrive un Schtroumpf qui s'est fabriqué une trompette pour pouvoir se joindre à l'orchestre. Alors qu'au début de cette histoire le flûtiste jouait juste, ce trompettiste joue irrémédiablement faux et sera le véritable « Schtroumpf musicien » des albums suivants.

Publication

Autour de l'album

En 1963-64 apparaît en France le groupe de rock Les Schtroumpfs, avec l'accord explicite de Peyo, composé de Patrick Logelin - lequel reprendra en français I'm Happy Just to Dance with You en 1964 -, Luc Bonnetto, Patrice Portal, Jacques et Richard Geshner. Issu des Fougas, il deviendra les Sparks, disparu à la fin de l'année 1969 (ne pas confondre avec The Sparks des frères Mael, né en 1968 et toujours d'active). Le dessinateur donne son accord après avoir assisté personnellement à une répétition du groupe cannois, ne demandant rien en contrepartie. Séduit, il s'inspire même de leur aventure pour créer alors Schtroumpfonie en ut[2]. Quant au groupe des Chaussettes noires d'Eddy Mitchell, il aura existé entre 1961 et 1964 (son nom fait référence aux chaussettes Stemm, et non aux Strumpfen allemandes).

Notes et références

  1. Il s'agit d'une flûte dont l'extrémité opposée à l'embouchure présente un orifice très ouvert. C'était déjà le cas dans l'aventure de Johan et Pirlouit où les flûtes schtroumpfs apparaissent : La Flûte à six schtroumpfs. Cette extrémité s'évase de plus en plus au fil des épisodes, au point que cette flûte finit par ressembler à une clarinette.
  2. Les Schtroumpfs (GolfDrouot).

Voir aussi

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