Saou (Drôme)

Saou [su] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saou.

Saou

Saou depuis la Poupoune.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
Raphaël Paillot
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26336
Démographie
Gentilé Saôniens, Saôniennes
Population
municipale
568 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 48″ nord, 5° 03′ 46″ est
Altitude Min. 288 m
Max. 1 567 m
Superficie 41,6 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Troisième circonscription
Canton de Crest-Sud (avant mars 2015)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saou
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Saou
Géolocalisation sur la carte : France
Saou
Géolocalisation sur la carte : France
Saou

    Géographie

    Localisation

    La commune de Saou est située à 15 km au sud de Crest, 30 km au sud-est de Livron-sur-Drôme et 37 km au nord-est de Montélimar.

    Relief et géologie

    La commune de Saou est située au pied d'un synclinal particulièrement régulier, parmi les plus hauts d'Europe[1].

    Sites particuliers :

    • Défilé du Pertuis[2].
    • Pas de Lauzens[2].
    • Le Veyou (1600 m)[2].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par la Vèbre.

    Urbanisme

    Le village.

    Typologie

    Saou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,6 %), terres arables (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %), prairies (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Hameaux et lieux-dits

    • La ferme L'Abbaye est attesté en 1891. Le lieu était dénommé La grange de la Beye en 1639 (parcellaire). Ancienne ferme de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou[10].

    Toponymie

    Attestations

    • 900 : villa Saone (Columbi, De reb. episc. Valent., 15)[11].
    • 1442 : Sol, Saol et Sao (choix de docum., 269)[11].
    • 1509 : mention de l'église paroissiale Notre-Dame : ecclesia parrochialis Beate Marie Saonis (visites épiscopales).
    • 1529 : Sou (archives hosp. de Crest)[11].
    • 1683 : Soub (archives de la Drôme, E 6708)[11].
    • 1801 : Saou (bulletin des lois)[12].
    • 1891 : Saoû, commune du canton de Crest-Sud[11].
    • Début des années 2000 : Saou[13].

    Selon le site officiel de la mairie, le nom de la commune peut également s'orthographier Saoû[14].

    Histoire

    Préhistoire

    L'occupation humaine remonte à environ 6 000 ans avec les premiers agriculteurs sédentaires[réf. nécessaire].

    Au Bronze final, le site du Pas de Lestang (fouillé depuis 1983) a livré un ensemble de cabanes aux toits de chaume et aux murs de torchis sur des fondations de pierre. On y cultivait l'orge et élevait des chèvres, des moutons et des bovins. On chassait le sanglier dans la forêt de Saou voisine. On tissait la laine des moutons. Sur place, on fondait l'outillage de bronze et fabriquait des poteries dont certaines sont décorées de signes schématiques représentant des hommes et des animaux[15].

    De 1050 à 750 avant notre ère, c'est pour la chasse que la forêt de Saou attire les premiers hommes venus des environs. Ils installent leur campement provisoire au passage de la Baume-Hannibal, près des Trois Becs[réf. nécessaire].

    Protohistoire

    L'oppidum gaulois de Cissac (ou Sissac, ou Six Sacs) a conservé ses murailles de pierres sèches[16].

    Antiquité : les Gallo-romains

    De riches villas gallo-romaines se sont établies au cœur des meilleures terres agricoles dans la plaine du Roubion et vers les collines du bassin de la Vèbre[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Vers 600, Saou se construit autour d'un château, puis en 900, autour de l'abbaye de Saint-Thiers[2].

    Au Moyen Âge, le bourg appartient aux comtes de Valentinois[2].

    Le village se dessine peu à peu. Il se compose de trois quartiers : le château situé au pied et au sud du Roc et, plus bas, le Bourg de l'Oume et le Bourg des Églises qui s'étendent de part et d’autre de la Vèbre[réf. nécessaire].

    Le village de Saou comprend trois parties distinctes[11] :

    • Le Château, village bâti au-dessous des ruines du château de Saou :
      • 1332 : castrum Saonis (Gall. christ., XVI, 104).
      • 1442 : castrum de Sol seu de Saone (choix de docum., 270).
      • Dans ce village, se trouve les ruines de la première église paroissiale : ecclesia Sancti Stephani Saonis (1449, pouillé hist.).
    • Le bourg de l'Oume (ou de Lorme, ou de l'Homme) :
      • 1620 : burgum Ulmi Saonis (registres paroissiaux).
      • 1650 : bourg de Lomme (parcellaire).
      • 1652 : in Saone Burgi Hulmi (registres paroissiaux).
      • 1658 : bourg de l'Homme (archives de la Drôme, E 4079).
    • Le bourg des Églises :
      • 1620 : burgum Ecclesiarum (registres paroissiaux).
      • 1639 : bourg des Esglizes de Saou (parcellaire).
      • 1652 : faubourg des Esglises Saint-Tiers (registres paroissiaux).
    • L'abbaye de Saint-Thiers est dans le bourg des Églises :
      • 900 : ecclesia Sancti Tierti (Columbi, De reb. episc. Valent., 15).
      • 1159 : abbatia Saonensis (cartulaire de Die, 44).
      • 1165 : abbatia Seonis (cartulaire de Die, 20).
      • 1415 : abbatia Saonnis (rôle de décimes).
      • 1442 : abbatia Sancti Thirici de Saone, Sainthiers (choix de docum., 272).
      • 1638 : abbatia Sancti Tirtii Saonis (registres paroissiaux).

    L'abbaye était un monastère de l'ordre de Saint-Augustin, existant dès le IXe siècle, supprimé en 1739 et duquel dépendaient les prieurés d'Auriple, de Chabrillan, de Celas, de Cléon-d'Andran, de Notre-Dame-du-Poyet, de Roynac, de Mirmande, de la Répara, etc.[11].

    • L'abbaye Saint-Thiers de Saou[17] était chef de congrégation de chanoines réguliers de saint-Augustin[18] ; elle dépendait du pape et non de l'évêché. Son abbé jouissait du « privilège de la crosse et de la mitre ».
    Vers 1385, elle est détruite par Raymond de Turenne. Les religieux se cachent alors pendant sept années dans une grotte à Roche Colombe.
    Elle est reconstruite. Abbaye puissante et dotée de revenus importants, elle connait son apogée à la veille des guerres de Religion, disposant alors de nombreux prieurés dans la région (Cléon d'Andran, Mirmande, Roynac).
    Elle est à nouveau détruite lors des guerres de Religion pour être de nouveau restaurée.
    Son déclin peut être daté de la nomination de Gabriel de Castagnac comme abbé. Ce dernier n'y résidant pas, la discipline se relâcha et les revenus diminuèrent. L'abbaye fut alors rattachée au séminaire de Valence[19] par lettres patentes de Louis XIV le 4 avril 1738[20].
    Il en reste aujourd'hui une petite chapelle montrant des voûtes d'ogives et utilisée comme cabane à outils[21]. Elle est bordée par un canal de dérivation de la Vèbre et dans lequel on trempait les nourrissons pour les rendre forts et vigoureux

    La seigneurie[11] :

    • Au point de vue féodal, Saou était une terre patrimoniale des comtes de Valentinois.
    • 1329 : les comtes accordent une charte de libertés aux habitants.
    • La terre passe aux dauphins et devient domaniale.
    • 1543 : elle est engagée aux Eurre.
    • 1563 : elle passe aux Blaïn de-Marcel-du-Poët.
    • 1638 : elle passe aux Perrachon.
    • Elle passe aux La Baume-Pluvinel.
    • 1658 : elle est vendue aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs de Saou.

    Ces différentes aliénations ne concernait pas la forêt de Saou (voir plus bas)[11].

    Dans le protestantisme, Saou est connue pour avoir été le lieu où la bergère Isabeau Vincent commence à prophétiser en 1688[22]. La « bergère de Saou » déclenche le mouvement des « petits prophètes » où de jeunes gens et jeunes filles prophétisent. Ce mouvement se répand d'abord dans le Vivarais ardéchois, puis réapparaît, en 1700, dans les Cévennes, peu avant la guerre des camisards[23].

    1728 (démographie) : 242 habitants[11].

    Avant la Révolution française, les droits seigneuriaux étaient jalousement protégés par leur propriétaires. C'est ainsi que le chevalier Bonnafau de Presque, seigneur de Saou[24] obtient du Conseil d'État un arrêt lui concédant la propriété de la forêt domaniale. Il s'empressa d'interdire la pratique de tous les droits d'usage traditionnels de la communauté villageoise : bûcherage (en féodalité, droit d'usage des bois pour le chauffage[25]), pâturage, défrichement.
    Ne pouvant espérer gagner un procès, les paysans résistent passivement en continuant discrètement leurs prélèvements dans la forêt. Lorsque le 11 novembre 1773, un paysan est tué par un garde forestier, l'église villageoise sonne le tocsin, et tout le canton se soulève. Le siège est mis devant le château. La répression n'est que légère[26].

    Avant 1790, Saou était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et de la sénéchaussée de Crest.
    Elle formait trois paroisses du diocèse de Valence : Célas, Francillon et Saou. Celle de Saou en particulier avait son église sous le vocable de Notre-Dame. L'abbé de Saint-Thiers était collateur et décimateur[11].

    La forêt de Saou

    La Forêt de Saou[27] :

    • 1442 : foresta de Sol (choix de docum., 269).
    • 1620 : saltus sive foresta Saonis (registres paroissiaux).
    • 1639 : la forest de Saoû (parcellaire)
    • 1652 : foresta Saoni (registres paroissiaux).
    • 1891 : la Forêt de Saoû, forêt de la commune de Saou.

    Cette forêt, limitée par les montagnes de Rochecourbe et de Rocherousse, a fait partie du domaine delphinal jusqu'en 1773, date à laquelle elle fut vendue aux Bonafau de Presque, qui la revendirent aux Falquet-Travail.

    La Forêt de Saou fut utilisée pour son bois. De 1400 à 1500, les paysans s’installent pour exploiter cette richesse naturelle, allant déjà jusqu'à la surexploitation. La forêt servira plusieurs fois de refuge et de cachette (protestants, insurgés, maquisards).

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton du Puy-Saint-Martin. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Crest-Sud[11].

    En 1845, la commune de Francillon en est distraite[11].

    En 1852, le ministre Adolphe Crémieux, nouveau propriétaire de la forêt de Saou, fait construire un château aux murs roses baptisé « Villa Tibur ». Incendié et laissé à l'abandon, le château est rasé en 1971[réf. nécessaire].

    En 1924, par amour du site, le député du Haut-Rhin Maurice Burrus devient propriétaire de toute la forêt après avoir racheté les parts communales de Saou et de Francillon. Il entreprend un important reboisement. Il fait construire un circuit touristique de 27 km (sur le flanc du synclinal) et l'Auberge des Dauphins (inspirée du Petit Trianon de Versailles). Inauguré en 1934, ce restaurant de luxe (qui obtint deux étoiles sur le Guide Michelin de l'époque) était composé de deux salles décorées de faux marbres et de grands lustres. Par la suite, il sera laissé à l'abandon[réf. nécessaire].

    En 1944, pendant la Deuxième Guerre Mondiale, le bourg est très endommagé[2].

    La forêt de Saou, qui a compté jusqu'à 130 saisonniers ou permanents, abrite désormais deux écogardes chargés, entre autres, de renseigner les randonneurs. Elle est la propriété du conseil départemental de la Drôme et elle est protégée par le classement site naturel classé depuis 1942[réf. nécessaire].

    Plan de réhabilitation 2021

    Le n°02 (juillet-sept. 2019) de La Drôme, la lettre d'information du département (cf. ladrome.fr) annonce 8,7 millions d'euros d'investissement pour les travaux de réhabilitation du site de la forêt de Saou afin de mieux accueillir les 130 000 visiteurs annuels. Le projet est architectural, scénographique et paysager.

    L'auberge des Dauphins présentera trois niveaux :

    • Au rez-de-chaussée, le public sera accueilli dans l'ancien salon doré entièrement restauré et composé d'un espace de restauration, d'information, de rencontres avec les écogardes et d'un cabinet de curiosités.
    • Le premier étage proposera des salles d'expositions permanente et temporaire sur la découverte du massif de Saou, sa géologie, sa biodiversité, son histoire, et des ateliers pédagogiques.
    • Le toit-terrasse offrira une déambulation libre, des expositions temporaires, des événements culturels et un point de vue privilégié sur le massif de Saou.

    À l'arrière du bâtiment, une extension contemporaine permettra aux visiteurs et aux personnes en situation de handicap d'accéder à tous les niveaux.

    Ces travaux seront complétés par des aménagements respectueux de la forêt : engazonnement de l'aire d'accueil du Silo, mise en valeur de l'auberge des Dauphins et de l'ancienne villa Tibur avec son bassin rénové, création d'une voie douce permettant de desservir la forêt de Saou et la maison de site depuis le village, le Pertuis ou les Sables blancs.

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale
    1945  ? Joseph Pérassol PCF président du Comité local de Libération
    1947    ?    
    1953 1959 Roger Courbis    
    1959 1965 Roger Courbis   maire sortant
    1965 1971 Roger Courbis   maire sortant
    1971 1975 Roger Courbis   maire sortant
    1975
    (statut ?)
    1977 Henry Fuoc    
    1977 1983 Henry Fuoc   maire sortant
    1983 1989 Henry Fuoc   maire sortant
    1989 1992 Yves Rey    
    1992
    (statut ?)
    1995 Henry Fuoc    
    1995 2001 Jean-Marc Belle    
    2001 2004 Marie-Claude Gresse    
    2004
    (statut ?)
    2008 Robert Schott    
    2008 2014 Daniel Gilles (sans étiquette)  
    2014 2020 Daniel Gilles (sans étiquette) maire sortant
    2020 En cours
    (au 8 décembre 2020)
    Raphaël Paillot[28][source insuffisante]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2018, la commune comptait 568 habitants[Note 2], en augmentation de 8,19 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 4751 4641 4971 5701 6371 5521 1631 103
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0111 007945943972868834867870
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    761768821714616633621506416
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    419431354364378409491503520
    2017 2018 - - - - - - -
    571568-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le festival Saou chante Mozart a été créé en 1989 par l'ancien maire de Saou, Henry Fuoc, il est le seul festival en France consacré au compositeur autrichien. Henry Fuoc a quitté la direction du festival en 2012[33]
    • La fête du picodon, fromage drômois, destinée à le valoriser, a lieu chaque année durant le 3e week-end (ou 4e week-end) du mois de juillet[réf. nécessaire].
    • Désir des Arts, a lieu chaque année au mois de décembre[réf. nécessaire].

    Loisirs

    • Pêche et chasse[2].
    • Randonnées (passage du GR5)[2].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois, céréales, ovins, caprins, bovins, pisciculture, apiculture (miel)[2].

    • Produits locaux : huile de noix, picodon (fromage)[2]. La bière artisanale Markus est produite dans cette commune[réf. nécessaire].

    La Foire aux fruits d'hiver est organisée chaque année au mois de novembre. Elle est destinée à la présentation ainsi qu'à la vente de produits de saison et du terroir[réf. nécessaire].

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative (en 1992)[2].
    • Station climatique d'été[2].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Maison forte à Saou
    • Vestiges de l'abbaye de Saint-Thiers (Xe siècle) : porte à mâchicoulis, tours carrées[2].
    • Église romane restaurée[2].
    • Beffroi du XIIIe siècle[2].
    • Château de Lastic (MH) est une maison forte qui a été transformée en 1577. Il est malheureusement traversé aujourd'hui par la route qui conduit à la forêt de Saou[réf. nécessaire].
    Donjon de Lastic du XVIe siècle (MH) [2].
    • Château d'Eurre ((style Renaissance)[2] : plan carré sur une cour intérieure flanquée de tours rondes. Il a été démoli en 1586 puis reconstruit au XVIIe siècle[réf. nécessaire].
    • Ferme des Crotes a été reconstruite sur une ancienne maison forte au XVe siècle remaniée au XVIIe siècle[réf. nécessaire].
    • Ruines de la tour de Célas sont situées sur une éminence[réf. nécessaire].
    • Temple protestant : situé route de Bourdeaux, construit en 1846[réf. nécessaire].

    Cinéma

    Patrimoine naturel

    La forêt de Saou (site classé)[2].

    Personnalités liées à la commune

    • Isabeau Vincent (attestée en 1688) : cette bergère protestante (la bergère de Saou) fut la première du mouvement des « petits prophètes » qui se développa ensuite dans le Vivarais.
    • Adolphe Crémieux (1796-1880) : garde des Sceaux de la 2e et de la 3e République, propriétaire de la forêt de Saou (voir plus haut).

    Héraldique, logotype et devise

    Saou (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891.
    • 1981 : Marie-Elisabeth Martin Laprade, Paroisses et communes de France, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 557 pages, 1981.
    • 1996 : Revue drômoise, Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, vol. 90, page 454, 1996.
    • 1999 : Jean Beyssac, Abbayes et prieurés de l'ancienne France: recueil historique des archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés de France. Provinces ecclésiastiques de Vienne, Olms éd., 268 pages, 1999.
    • 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Office du tourisme de Saou, Soyans et Francillon » (consulté le ).
    2. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saou.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (Abbaye).
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 366.
    12. Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens et avis du Conseil d'état, t. 13, Paris, (lire en ligne), p. 205.
    13. « Commune de Saou (26336) − COG | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    14. Site de la mairie de Saoû, page d'accueil, consulté le 14 novembre 2020.
    15. Jean-Noël Couriol (historien, doctorat de l'université de Grenoble), Histoire du département de la Drôme, la préhistoire, Crest, , pages 10-12.
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