Saint-Thomas-de-Conac

Saint-Thomas-de-Conac est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Thomacais et les Saint-Thomacaises[1]

Saint-Thomas-de-Conac

La mairie de Saint-Thomas-de-Conac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Claudine Maillet
2020-2026
Code postal 17150
Code commune 17410
Démographie
Gentilé Saint-Thomacais
Population
municipale
567 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 23″ nord, 0° 41′ 10″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 101 m
Superficie 28,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Thomas-de-Conac
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Thomas-de-Conac
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Thomas-de-Conac
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Thomas-de-Conac

    Géographie

    Localisation

    La commune de Saint-Thomas-de-Conac se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, aux confins des anciennes provinces de Saintonge et de Guyenne. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    D'une superficie de 2 804 hectares, le territoire communal est formé pour l'essentiel de paysages vallonnés, succession de coteaux viticoles et de collines céréalières dominant l'estuaire de la Gironde. L'envasement progressif des rives de l'estuaire a permis la création de vastes prairies humides, souvent asséchées pour la culture du maïs, qui tranchent avec le relief plus marqué de l'intérieur des terres.

    Les vignobles de la commune sont situés dans l'aire de production du Cognac et donnent des crus classés « Fins bois »[3].

    Au sud et à l'est de la commune, quelques forêts éparses (bois de la Rounière, bois Gendreau) alternent avec des terres arables dédiées à la polyculture et des pâturages destinés aux élevages bovins et ovins.

    Saint-Thomas-de-Conac est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

    Axes de communication

    Paysage vallonné près de Conac.

    Saint-Thomas-de-Conac est une commune rurale située à 63 kilomètres de Saintes, 28 kilomètres de Jonzac et 36 kilomètres de Blaye, dans le département voisin de la Gironde.

    Le principal axe routier traversant le territoire communal est la route départementale 145, une voie touristique reliant les villes de Royan et de Bordeaux. Également connue sous le nom de « Route verte », elle traverse le centre-bourg où elle est rejointe par trois routes secondaires : la route départementale 147, qui permet de gagner la commune de Saint-Dizant-du-Bois, la route départementale 252, principale voie d'accès vers Saint-Ciers-du-Taillon, la route départementale 254 enfin, laquelle permet la jonction avec la ville de Mirambeau, chef-lieu du canton[4].

    Un réseau de rues et de chemins vicinaux fait la liaison entre le centre-bourg et ses principaux écarts, Conac et la Trigale. Le sentier de grande randonnée GR 360 traverse la partie occidentale de la commune et serpente à travers les prairies humides et les roselières qui bordent l'estuaire.

    La commune est située à une trentaine de kilomètres des aérodromes de Jonzac et de Pons, lesquels n'accueillent toutefois aucun vol commercial. Les aéroports les plus proches sont ceux de Bordeaux-Mérignac, à 91 kilomètres au sud, ainsi que l'aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, à 110 kilomètres au nord-ouest.

    Saint-Thomas-de-Conac n'est pas desservi par le chemin de fer. La gare SNCF la plus proche est celle de Jonzac.

    Lieux-dits et hameaux

    Plusieurs dizaines de lieux-dits et hameaux parsèment le territoire communal, lui-même organisé autour de deux pôles qui sont le hameau de Conac (ancien siège de la seigneurie du même nom) et le bourg de Saint-Thomas (ancien siège du prieuré). Le hameau de la Trigale, aujourd'hui situé à plus d'un kilomètre de l'estuaire, abritait au Moyen Âge un port très actif dont il ne subsiste aucune trace.

    L'étymologie de plusieurs lieux-dits, formé sur la base de la préposition « chez » suivie d'un patronyme, indique une fondation dans les années suivant la fin de la guerre de Cent Ans. Parmi les exemples notables, citons ainsi les lieux-dits Chez Belineau, Chez Juillard, Chez Biron, Chez Flandrais, lesquels conservent le nom du premier propriétaire de ces terres. La topographie est également à l'origine du nom de plusieurs hameaux, parmi lesquels Fontclair (source claire) ou Puygourneau (le terme « puy », dérivé du latin « podium », désigne une hauteur).

    La partie occidentale de la commune, essentiellement constituée de marais et de prairies humides issus du recul de l'estuaire, reste peu urbanisée. La vocation agricole du lieu explique le nom donné aux rares lieux-dits, lesquels portent des noms tels que la Grange-Raffin ou la Grange-Godinet.

    Communes limitrophes

    Les communes de Saint-Christoly-Médoc et Saint-Yzans-de-Médoc sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde[5].

    Environnement

    Les vignobles à Saint-Thomas-de-Conac. La commune est située dans l'aire de production du Cognac.

    La commune de Saint-Thomas-de-Conac est constituée à 94 % de territoires agricoles, lesquels sont essentiellement consacrés à la viticulture (production d'eau-de-vie de Cognac et de pineau des Charentes) et de manière plus confidentielle, à la céréaliculture (maïs et blé notamment). 6 % du territoire communal est couvert de forêts et de milieux semi-naturels[6].

    Près de la moitié du territoire communal (49 %) bénéficie d'une protection spéciale dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000. C'est ainsi que 18 % de la commune (marais de Saint-Thomas, Étier de Port-Maubert et Banc de Saint-Seurin-Les-Conches) est intégré dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de classe I (petits espaces homogènes), tandis que 49 % l'est en ZNIEFF de classe II (grands espaces naturels)[7].

    La présence de nombreux oiseaux migrateurs dans les marais et roselières bordant l'estuaire explique que 42 % de la commune soit intégrée à une zone de protection spéciale et soit couverte par la directive oiseaux. 49 % l'est également par la directive habitats[6].

    Les relevés sur la biodiversité effectués par l'association Poitou-Charentes Nature dans la commune ont permis le recensement de nombreuses espèces d'amphibiens et de reptiles, notamment le triton palmé, la rainette méridionale, la couleuvre vipérine et le lézard passe-muraille[6].

    Le , un loup gris est observé et photographié sur la commune.[8]

    La commune a fait jusqu'à présent l'objet de six arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle : deux l'ont été pour cause d'inondations liées à des tempêtes (1982, 1999) et quatre pour cause de mouvements de terrains liés à des périodes de sécheresse prolongée (2003, 2005)[9].

    Hydrographie

    Située en bordure de l'estuaire de la Gironde, la commune est en outre traversée par trois cours d'eau, dont deux partiellement canalisés.

    Dans la partie septentrionale de la commune, le ruisseau des joncs est un petit cours d'eau tributaire de l'estuaire de la Gironde. Prenant naissance à quelques centaines de mètres à l'est du lieu-dit Chez Bourdin, il traverse ensuite le hameau des Joncs avant de poursuivre sa route au nord du hameau de Puygourneau.

    À l'ouest et au sud-ouest de la commune, deux cours d'eau en partie canalisés portent les noms de grand fossé de ceinture et de grand fossé d'évacuation. Tous deux ont été aménagés afin de drainer les marais.

    Au total, la commune est traversée par 18 kilomètres de cours d'eau. 40 % de son territoire est composé de prairies humides maritimes[6].

    La gestion et l'aménagement des ressources hydrauliques sont confiées à l'agence Adour-Garonne, un établissement public de l'état[10].

    Climat

    Paysage près de Conac

    Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[11].

    Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de cette période, la température la plus froide est relevée le  : -13,6 °C.

    Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec près de 39 °C à l'ombre.

    Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[12].

    La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du . Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

    Données générales

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Saint-Thomas-de-Conac[14] 225075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Données météorologiques de La Rochelle de 1961 à 1990[15]
    MoisJanFévMarAvrMaiJuiJuiAoûSepOctNovDécAnnée
    Températures minimales (°C) 3,4 4,0 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Températures maximales (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
    Températures moyennes (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2250
    Pluviométrie (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Thomas-de-Conac est une commune rurale[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (29,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), terres arables (17 %), cultures permanentes (14 %), prairies (11,5 %), zones humides côtières (5,6 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (0,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune tire son nom de l'apôtre Thomas et du gaulois « Condate »[25], terme indiquant la confluence de plusieurs cours d'eau (en l'occurrence, de l'estuaire de la Gironde et du ruisseau des joncs). La seigneurie est appelée « Cosnaco » ou « Cosnacum » en latin médiéval[26], terme traduit par « Cosnac » dans une grande partie des documents en français produits sous l'ancien régime.

    C'est sous le nom de Saint-Thomas-de-Cônac que la paroisse est érigée en commune, avant de prendre le nom révolutionnaire de Cônac, des Brandes, puis de Thomas-de-Cônac. Durant cette même période, la commune de Sainte-Radegonde-sous-Cônac est absorbée par Saint-Thomas-de-Cônac[27].

    Si le nom de Saint-Thomas-de-Cônac (l'accent circonflexe remplace le « s » de « Cosnac ») reste usité localement, d'un point de vue administratif le nom de la commune est Saint-Thomas-de-Conac (orthographié sans accent circonflexe).

    Histoire

    Jean de Harpedane, dit de Belleville, deuxième du nom, seigneur de Belleville et de Saint-Hilaire acheta le , 8 000 écus d'or, les terres de Cosnac et Mirambeau, de François de Montberon Vicomte d'Aunay, et de Louise de Clermont sa femme.

    Vers 1656 à 1719[28] vivait au Merleau, à Saint-Thomas-de-Conac, le sieur Raymond de Siran escuyer, sieur du Merleau, époux de Marie Martin (**). Il était le fils de David de Siran et de Marie de Merleau (d'après d'autres sources - Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, en l'occurrence -, il était le fils de David de Siran, seigneur du Port-Limousin, et de Françoise Aupoix). (*) Un Raymond de Siran meurt, en effet, en à Saint-Thomas-de-Cônac "âgé d'environ 63 ans" (ce qui le ferait naître vers 1656). Un autre Raymond de Siran (ou bien, est-ce le même ?), éscuyer, était l'époux de Suzanne Le Forestier. Ils étaient parents de Louise de Siran, née le à Saint-Thomas-de-Cônac et de Marianne de Siran, baptisée le à Saint-Thomas-de-Cônac. Louise de Siran épousera François Héard, notaire royal et juge du comté de Cônac le à Saint-Thomas-de-Cônac et décédera le à Saint-Thomas-de-Cônac, à l'âge de 37 ans, après avoir donné 10 enfants à François Héard.

    (**) Raymond de Siran et Marie Martin eurent une fille, Marie de Siran, qui épousa Gabriel de Calvimont le à Saint-Thomas-de-Cônac.

    La famille de Siran est affiliée par la suite aux familles de Calvimont, Jaulin de Montluc, Blanchard, Braud, Benoist, Héard, le Forestier de Balzac, Lavergne, de Buxio, divers documents de procès inscrits aux archives départementales de la Charente-Maritime donnent une bonne vision des querelles familiales de cette époque.

    La famille de Siran porte d'azur à un lion rampant d'or, armé et lampassé de gueules depuis le mariage le à Saint-Thomas-de-Conac de Jean de Siran et Diane du Bois. Cette famille se subdivisera en 3 branches, les Sieurs du Merleau, les Sieurs de Boisronds et les Sieurs du Brandard. Cette troisième branche migrera vers La Rochelle.

    Les de Siran œuvraient dans les fermes du roi sur l'ensemble de la cote charentaise, aux postes de lieutenant ou de capitaine, c'est ainsi qu'on les retrouve soit à la supervision des greniers à sel à Port Limousin de Saint-Thomas-de-Cosnac, soit à Saint-Pierre-d'Oléron sur les quais de la Perrotine, sur les quais de La Rochelle, ou encore sur les quais de Marans. Une des branches montera jusqu'aux Essarts en Vendée, alliée aux Buor de Villeneuve.

    D'autres grandes familles de Saint-Thomas-de-Conac seront les Chasteauneufs et les Heard, ainsi que les Benoist et les Pelletant.

    Autre personnalité issue de Saint-Thomas-de-Conac, le Sieur Pierre REGNAULT du FLANDRAY, sieur du Flandray fils de Jean REGNAULT, notaire royal, et de Marie PICORY. Ce dernier né vers 1660 à Saint-Thomas se mariera le à Villeneuve-la-Guyard (89) avec la demoiselle Claude Magdeleine CHEVROLAT, fille de messire François CHEVROLAT et honneste femme Jeanne BOYER. Il fut directeur des ponts et routes de la province de Bourgogne[29]. Nous retrouverons Pierre REGNAULT du FLANDRAY à Dijon sur la paroisse Saint-Jean où naîtrons deux de ses filles : Françoise Magdelaine le [30] et Philiberte le [31], à cette dernière occasion, il sera qualifié de « intéressé dans les Fermes du Roy ».

    Une personnalité des Guerres de Vendée, est issue de Jeanne Laplanche, fille de Jacques Michel Laplanche, seigneur de la Chapelle et procureur fiscal de Mirambeau avec Marie Heard. Jeanne Laplanche sera l'épouse le à Saint-Thomas-de-Cosnac de François Xavier Alexandre Chesnier-Duchesne. Ce couple donnera naissance à 6 enfants dont François Xavier Ambroise Chesnier-Duchesne, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et officier de marine, aide de camp de Charette, major général, arrêté et emprisonné, puis évadé, pris avec Stofflet à la Saugrenière.

    Le prêtre Jacques Roux officie dans la paroisse de à .

    À noter que Saint-Thomas-de-Conac donnera à la Ville de Cherbourg un commissaire de police, en effet Joseph Lucien Pelletant né à Saint-Thomas-de-Conac le , décédera à Cherbourg en son domicile rue de la Paix le [32] en tant que commissaire de police, son épouse Anne Louise Emilie Berthus occupera le logis de la Chapelle à La Trigalle en 1853. Il était le fils de Jean André Charles Pelletant et de Magdeleine Victoire Martin.

    Administration

    Liste des maires

    En 1898, Saint-Thomas devient Saint-Thomas-de-Conac.

    Sous la Révolution, la commune portait le nom de Thomas de Conac.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 en cours Daniel Rousseau DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Canton

    Saint-Thomas-de-Conac appartient au canton de Pons depuis . Avant cette date, elle était l'une des 19 communes appartenant au canton de Mirambeau.

    Démographie

    Évolution de la population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2018, la commune comptait 567 habitants[Note 2], en augmentation de 1,98 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3831 3981 4831 5721 5981 5591 5211 5461 510
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5091 4061 4781 4291 4111 3691 3951 2991 350
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2851 2331 1451 0491 012931918917896
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    857778723657610545555549551
    2018 - - - - - - - -
    567--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Saint-Thomas-de-Conac en 2006[37] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    Avant 1916
    4,0 
    9,9 
    1917-1931
    10,3 
    24,5 
    1932–1946
    27,5 
    25,2 
    1947-1961
    23,8 
    15,2 
    1962-1976
    17,2 
    9,6 
    1977-1991
    11,0 
    14,9 
    1992-2006
    6,2 
    Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 2006[38] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    Avant 1916
    1,5 
    8,4 
    1917-1931
    11,7 
    16,1 
    1932–1946
    16,9 
    21,3 
    1947-1961
    21,1 
    19,5 
    1962-1976
    18,8 
    16,8 
    1977-1991
    14,9 
    17,3 
    1992-2006
    15,2 

    Économie

    Les principaux secteur économique de la commune sont l'agriculture, la viticulture et dans une moindre mesure, le commerce, l'artisanat et le tourisme vert. Le centre-bourg conserve quelques commerces de proximité ainsi qu'un bureau de poste.

    La population active compte 40 % d'ouvriers, 34,5 % d'agriculteurs, 14,5 % d'employés, tandis que les artisans et commerçants ne représentent guère plus de 5,5 %. S'établissant à 18,7 % en 1999, le taux de chômage n'est plus que de 7,6 % en 2004[39].

    La population active est de 214 personnes, soit 39,3 % de la population totale de la commune. Les autres catégories de la population sont les retraités (34,5 %), les jeunes scolarisés (14,1 %) et les personnes sans activité professionnelle (12,1 %)[39].

    Le taux d'activité des personnes comprises dans la tranche d'âge 20-59 ans est de 81 %, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne nationale (82,2 %)[39].

    Lieux et monuments

    Monument aux Morts

    Partie 1 du monument aux morts
    Image35
    Partie n°3 Monuments aux morts de Saint-Thomas

    Sur la partie n°3 du monument aux morts figurent ceux tombés au champ d'honneur. Ainsi peut-on voir la présence de Thobie L., il s'agit de Samuel Ludovic Thobie, fils de Constand Fernand Thobie, boulanger à Saint-Thomas et Huglantine Morandière, né à Saint-Thomas-de-Conac le et tombé pour la France le [40] à la bataille de Saint-Prix dans la Marne. Son corps y est encore enseveli avec ses frères d'armes.

    Église Saint-Thomas

    Le clocher, fortifié au XVIe siècle

    Cet imposant sanctuaire s'élève au centre d'une vaste place autrefois occupée par le cimetière paroissial. Considérablement remanié au cours des siècles, il conserve néanmoins une abside témoignant dans sa partie inférieure d'un style roman archaïque qui n'est pas sans rappeler l'architecture carolingienne[41].

    Le [42], la cloche de l'église est bénie et baptisée « Anne Thérèse » par Desbrandes curé de Conac, le parrain et la marraine sont le sieur Michel Faure et demoiselle Anne Thérèse Chasteauneuf. Le curé fait mention du fait que la cloche daterait de l'an 800 ou environ. Étaient présents Laverny curé du Petit-Niort, Chevalier curé de Saint-Dizant-du-Gua, Garas, prêtre de Sainte-Ramée, Mesnard curé de Saint-Georges-des-Agouts, Grellaud curé de Saint-Bonnet-sur-Gironde, Desbrandes curé de Conac, Chatelars, Guinot, Anne Thérèse Chasteauneuf, Michel Faure, Pomié, Marie Gervereau, Rose Faure, Chavalier, Gervereau, Desbrandes et Faure. Le Sieur Michel Faure est le fils du fermier des revenus du comté de Cosnac André Faure, rentré de Rivière-Pilote en Martinique, Michel est né le à Rivière-Pilote, sa mère était la demoiselle Marie Catherine Lars.

    Église en 1920

    Il faut attendre 1062 pour que l'on trouve la première mention de l'église dans un cartulaire : celui-ci indique la cession du sanctuaire par le seigneur de Cônac à l'abbaye de Savigny. Un prieuré abritant trois religieux est construit à proximité dans les années suivantes : à ceux-ci incombe désormais la tâche de célébrer les offices dans une église qui est reconstruite une première fois dans les premières années du XIIe siècle. Il est vraisemblable que l'église souffre de déprédations durant la guerre de Cent Ans : l'on note ainsi une importante campagne de reconstruction entre 1515 et 1517 au cours de laquelle est édifié le collatéral nord, tandis que le clocher roman est fortifié. Il faut cependant attendre le XIXe siècle pour que l'édifice prenne son aspect actuel : ainsi, c'est en 1862 que l'on adjoint au sanctuaire le collatéral sud et que l'on édifie la façade néo-romane actuelle.

    La façade néo-romane de l'église Saint-Thomas

    La parfaite symétrie de la façade lui confère une certaine austérité que souligne encore le portail principal à trois voussures amorties en tores, flanqué de part et d'autre de deux arcs aveugles, l'ensemble étant doublé d'un cordon sculpté. Deux portes latérales surmontées de baies en plein cintre donnent accès aux bas-côtés. Un oculus assure l'éclairage de la nef.

    La partie la plus ancienne du sanctuaire est l'abside, dont on peut noter la diversité de l'appareillage. La partie inférieure semble dater du début du XIe siècle, tandis que la partie supérieure lui est postérieure de près d'un siècle. Des arcatures soutenues par des colonnettes aux chapiteaux ornés de motifs végétaux (palmettes, pommes de pin) ou animaliers (aigles, pélicans) composent l'essentiel de l'ornementation.

    À l'intérieur, des traces d'inscriptions gravées sur deux tailloirs pourraient indiquer la date de consécration de l'église[43].

    L'église Saint-Thomas est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le [44].

    Le Château du Roc

    Le château du Roc

    Berceau de la famille Laplanche, Sénéchauds du comté de Cosnac, et Heard, procureurs d'offices et notaires de Cosnac. Cette demeure du XVIIIe siècle traduit la prospérité du moment qui régnait à Saint-Thomas-de-Conac. On y retrouve ainsi Marie Anne Heard épouse en premières noces le [45] de Jean Chasteauneuf, Juge et Sénéchal du Comté de Cônac et de la Châtellenie de Saint-Fort, et en secondes noces le de Jacques Michel Laplanche Seigneur de la Chapelle, Procureur fiscal du marquisat de Mirambeau

    Le Château du Gendreau

    Le château du Gendreau

    Une famille Gendreau aurait possédé cette demeure, mais nous n'en savons pas davantage sur cette dernière, le patronyme Gendreau étant devenu fort rare.

    La vue de gauche nous montre la demeure telle qu'elle était vers 1909, il existe d'autres cartes postales de la même époque montrant le château sous d'autres angles.

    Le Château Coudret

    Le château Coudret

    On retrouve la trace de la famille Coudret dans les plus anciens registres de Saint-Thomas. Cette famille s'est alliée avec bon nombre de grandes familles de la région et ce, jusqu'en Gironde.

    Cette famille aura donné quelques notaires et deux maires de Saint-Thomas.

    Logis de La Chapelle

    Cette vaste demeure bourgeoise établie sur deux niveaux est l'une des principales constructions du hameau de La Trigale, ancien port de la cité de Cônac aujourd'hui envasé.

    Bâti sur les fondations d'un logis noble dont on trouve mention dès le XVIe siècle, il appartient à la famille de Livenne jusqu'au XVIIe siècle avant de passer aux Beaupoil-Saint-Aulaire par la suite. L'édifice actuel est sans doute reconstruit au XVIIIe siècle ou au XIXe siècle[43].

    Château de Cônac

    Les ruines du château-fort de Cônac

    Située sur un éperon rocheux formant un à-pic de plusieurs dizaines de mètres au-dessus des prairies humides bordant l'estuaire de la Gironde, cette forteresse était autrefois battue par les flots et contrôlait les activités du port marchand de La Trigale aujourd'hui envasé. Bien que remanié à plusieurs reprises au cours de l'histoire, le château conserve l'essentiel de son caractère médiéval.

    Ancienne forteresse de Saint-Thomas-de-Conac

    C'est au XIe siècle que l'on trouve mention pour la première fois du château de Cônac qui est alors la propriété du seigneur Arnault de Mirabel. Résidence des barons, puis des comtes de Cônac, il est disputé à plusieurs reprises durant la guerre de Cent Ans ainsi que pendant les guerres de religion.

    En 1570, le château est une place-forte catholique défendue par une garnison de 120 hommes. Il est néanmoins enlevé par les armées huguenotes dans les rangs desquelles combat le capitaine Agrippa d'Aubigné[46].

    En 1628, le château devient la propriété du cardinal de Richelieu[43].

    Aujourd'hui reléguée à l'état de ruine, la forteresse conserve une partie de ses remparts ainsi que la base d'une tour rectangulaire. En 1790, un état des lieux relevait par ailleurs un corps de logis, une prison, une fuie, des douves et les ruines d'une église[43].

    L'orme des Justices

    L'Orme des Justices

    Selon la tradition, c'est sur ses branches que les seigneurs locaux pendaient leur vassaux lorsqu'ils étaient convaincus de félonie.

    L'Orme des Justices

    Cet arbre majestueux a fait autrefois office d'amer pour les marins de la région.

    Moulin de la Croix

    Le moulin de la Croix.

    Renommé pour son moulin à vent inscrit depuis le à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[47], le lieu-dit « la Croix » conserve en fait deux moulins-tours dont l'un est aujourd'hui découronné et privé de son mécanisme. Tous deux ont été construits au début du XIXe siècle.

    Aujourd'hui largement conquise par la vigne et la culture du maïs, la Saintonge était autrefois l'un des « greniers à blé » de l'Aquitaine, ce qui explique la présence de nombreux moulins sur les endroits bien exposés. Si nombre de ces édifices ont été laissés à l'abandon, démolis ou reconvertis en habitation, le moulin de la Croix a été restauré et demeure aujourd'hui encore en état de marche. Le moulin de la Croix fut le dernier moulin de ce type à fonctionner en Charente-Maritime[47] avant de finalement cesser son activité à la fin des années 1960.

    Muni d'ailes de type Berton longues chacune de cinq mètres, il se compose d'un fût cylindrique lui-même établi sur un léger tertre lui servant d'assise. La toiture conique, autrefois composée de bardeaux de châtaignier, a été refaite en pin du Canada. Le mécanisme (deux meules de 800 kilos chacune) lui permet de moudre jusqu'à une tonne de grains par jour[48]. Outre les deux moulins de la Croix, la commune conserve trois autres moulins à vent : le moulin de la Grassière, le moulin de la Parée et le moulin de chez Vieuille. Le moulin de la Croix a été victime d'un fort coup de vent durant l'hiver 2016/2017 qui détériora ses ailes qui furent démontées au début de l'été 2017[réf. nécessaire].

    Équipements et services

    Enseignement

    La commune de Saint-Thomas-de-Conac dépend de l'académie de Poitiers. Elle est en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes voisines de Consac et de Saint-Ciers-du-Taillon[49]. Une halte-garderie est implantée dans la commune de Saint-Bonnet-sur-Gironde.

    École de filles de st thomas de conac

    Le collège le plus proche est le CES Didier-Daurat, localisé à Mirambeau. Les lycées publics d'enseignement général et technologiques les plus proches sont situés à Jonzac et à Blaye.

    Vie locale

    Cultes

    Saint-Thomas-de-Conac appartient au diocèse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-même subdivision de la province ecclésiastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclésiastique de Bordeaux avant cette date).

    La paroisse est rattachée au doyenné de Haute-Saintonge et au secteur pastoral Saint Martin Mirambeau[50].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé de Saint-Thomas-de-Conac
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. Carte interactive des crus de Cognac
    4. Carte de Saint-Thomas-de-Conac et de ses principales voies de communication, site Via Michelin
    5. Carte IGN sous Géoportail
    6. Saint-Thomas-de-Conac sur le site du SIGORE
    7. Zone de protection spéciale des marais de la rive nord de l'estuaire de la Gironde, site du réseau Natura 2000
    8. « Charente-Maritime : un loup gris observé le long de l’estuaire de la Gironde », sur SudOuest.fr (consulté le ).
    9. Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle à Saint-Thomas-de-Conac, site Prim.net
    10. Fiche de Saint-Thomas-de-Conac sur le site de l'agence Adour-Garonne
    11. Données Météo France.
    12. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
    13. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    14. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    15. Relevés météorologiques de La Rochelle, Charente-Maritime (17), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 476
    26. voir notamment Cartulaires inédits de la Saintonge par Théodore Grasilier, 1871
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Thomas-de-Conac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )., base de données Cassini]
    28. abbé Joseph Nadaud, Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, tome 4, folio n°164/708
    29. Archives départementales de l'Yonne, Villeneuve-la-Guyard Registres BMS de 4E461/ E 10, 5Mi1146/12 (1691-1699) - 5Mi1146/12 (1691-1699) - folio n°071/159 Patrice Thobie 2015
    30. Archives départementales de la Côte-d'Or, Dijon paroisse Saint-Jean Registres BMS de 1695-1697 FRAD021EC 239/035 5MI9R35 - folio n°363/379 Patrice Thobie 2015
    31. Archives départementales de la Côte-d'Or, Dijon paroisse Saint-Jean Registres BMS de 1697-1700 FRAD021EC 239/036 5MI9R36 - folio n°509/568 patrice Thobie 2015
    32. Archives départementales de la Manche, Cherbourg Registres des décès 1859 5Mi 657-1849 (1849-1849) folio n°063/359 patrice Thobie 2015
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. Pyramide des âges de Saint-Thomas-de-Conac, Recensement 2006 sur le site de l'INSEE
    38. « Pyramide des âges de la Charente-Maritime, Recensement 2006 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) sur le site de l'INSEE
    39. Données économiques de Saint-Thomas-de-Conac, site l'Internaute
    40. Base de données "Mémoire des Hommes" du SGA
    41. in Les églises de Saintonge, par Charles Connoué
    42. Le document se trouve à la cote : AD17 Saint-Thomas-de-Conac Baptêmes Mariages Sépultures 1737-1768 folio n°008/293.
    43. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 477
    44. Base Mérimée
    45. AD17 Saint-Thomas-de-Conac Baptêmes Mariages Sépultures 1737-1768 folio 055/293
    46. in Histoire politique, civile et religieuse de la Saintonge et de l'Aunis, par Daniel Massiou, page 227, tome IV, livre III
    47. Base Mérimée
    48. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 478
    49. L'organisation des communes en RPI, site de l'inspection académique de Charente-Maritime
    50. « Secteur pastoral Saint-Antoine de la Lande en Saintonge »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Charente-Maritime
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.