Saint-Point

Saint-Point est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Point

Le château de Saint-Point.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais
Maire
Mandat
Jocelyne Bacq
2020-2026
Code postal 71520
Code commune 71470
Démographie
Gentilé Sampognards[1]
Population
municipale
338 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 20′ 27″ nord, 4° 37′ 03″ est
Altitude Min. 296 m
Max. 746 m
Superficie 14,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Point
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Saint-Point
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Point
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Point
Liens
Site web saintpoint.fr

    Géographie

    La commune est située à 3,7 km de Tramayes et à 25 km de Mâcon. Le territoire peut-être décomposé en trois unités paysagères : le fond de vallée, d'environ 250 mètres de large, s’allonge du sud au nord ; le versant ouest, du village jusqu’aux sommets, comprend forêts et bocages ; le versant est : en bas, les pentes allongées et régulières et sur la partie haute les pentes sont raides et entièrement boisées. La commune est arrosée par le Valouzin, ruisseau qui prend sa source à Tramayes, arrose Saint-Point et Bourgvilain, passe à la Valouze (commune de Sainte-Cécile) et se jette dans la Grosne.

    Géologie

    Le territoire de Saint-Point est composé essentiellement de formations granitiques et volcaniques[2].

    Communes limitrophes

    Clermain Bourgvilain
    Brandon N Pierreclos
    O    Saint-Point    E
    S
    Tramayes Serrières

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Point est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,4 %), forêts (42 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Point (sanctus Pontius[10]) indique une origine chrétienne, variante de Saint-Ponce, Saint Pons et Saint-Pont[11].

    La commune est instituée lors de la Révolution française sous le nom de Mont-Brillant. Elle devient Point en 1801 puis, ultérieurement, prend sa dénomination actuelle de Saint-Point[12].

    Histoire

    En 1686, on a trouvé à Saint-Point plusieurs médailles de l'empereur Dioclétien[13].

    1793 : Saint-Point, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Libre, puis Mont-Libre[14].

    Politique et administration

    Mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Mâcon du département de Saône-et-Loire. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de Saône-et-Loire.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Tramayes[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de La Chapelle-de-Guinchay.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Mâconnais Charolais, créée au .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[15], le préfet approuve un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, prévoyant la fusion de la communauté de communes du Mâconnais Charolais avec la communauté de communes de Matour et sa région.

    Cette fusion est intervenue le , formant la communauté de communes Saint-Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? novembre 1831 Jean Deschizeaux    
    décembre 1831 décembre 1851 Louis Chassagne    
    décembre 1851  ? Jean-Marie Fouilloux    
        Claude Marius Siraud Rad.ind. Médecin
    Professeur agrégé à la Faculté de médecine de Lyon
    Conseiller général de Tramayes (1919 → 1938)
        Benoît Quelin CNIP Agriculteur
    Conseiller général de Tramayes (1951 → 1970)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1970 mars 2001 Maurice Dargaud[16]    
    mars 2001 mars 2008 Claude Derrien SE  
    mars 2008 juillet 2016[17] Philippe Mignot UDI Président de la CC du Mâconnais Charolais ( ? → 2016)
    Démissionnaire
    juillet 2016[18] En cours
    (au 23 mars 2021)
    Jocelyne Bacq   Secrétaire de scolarité en collège

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

    En 2018, la commune comptait 338 habitants[Note 3], en augmentation de 3,36 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1609989361 0861 1581 0801 1701 1981 289
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1591 084982919866829789750664
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    648634585534483447444395384
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    336282259273285316322341322
    2018 - - - - - - - -
    338--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les 322 habitants de la commune, en 2014, se répartissent en 81 de moins de 30 ans, 140 de 30 à 59 ans et 101 de 60 ans et plus[22].

    Parmi les 2208 personnes qui  ont entre 15 et 64 ans. 76,9 % sont des actifs ayant un emploi, 3 ,8 % sont chômeurs, 6,3 % sont élèves ou étudiants, 14,4% sont retraités ou préretraités et 2,4 % d'autres inactifs.

    Logement

    Le nombre de logements existants dans la commune en 2014 est de 233; 147 sont des résidences principales, 80 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 6 sont des logements vacants[22]. Le nombre de maisons est de 227 et celui des appartements de 5.

    École

    La commune appartient à un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) comprenant les communes de Saint-Point et Bourgvilain. Dans ce cadre, la commune dispose d'une éocle maternelle d'une seule classe[23].

    Économie et emploi

    Établissements actifs

    Sur le territoire communal il existe, au , 43 établissements actifs qui emploient 30 salariés au total[22].

    • 9 appartiennent au secteur de l’agriculture (aucun salarié).
    • 2 au secteur de l'industrie (aucun salarié)
    • 6 sont du secteur de la construction (7 salariés)
    • 20 sont du secteur du commerce, des transports et des services divers (11 salariés au total)
    •  6 sont du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (12 salariés au total).

    Vignoble

    Habitat rural vers 1897.

    Vins de l'appellation Mâcon produits dans la commune de Saint-Point : Mâcon blanc, Mâcon blanc nouveau, Mâcon rosé, Mâcon rouge[24].

    Tourisme

    La commune dispose de 2 gîtes étape et d'un terrain de camping (classé trois étoiles) offrant 80 emplacements et 11 chalets.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Saint-Point.
    • Église Saint-Donat de Saint-Point.
    • Église et tombeau de Lamartine
      Le tombeau de Lamartine[25] : se trouve en haut du chemin qui conduit à l'église, à gauche de la façade. Cette chapelle funéraire conserve, le corps du poète, ceux sa mère, de sa belle-mère Mme Birch, de sa femme, de sa fille Julia, de son fils Alphonse, et de sa nièce Valentine de Cessiat. Le caveau fut érigé par les soins de Lamartine lui-même et de son vivant. Sur un autel de pierre, est placé le buste du poète, et devant lui, le gisant de Madame de Lamartine, sculpté par Adam Salomon en 1864.
    • Le chêne de Jocelyn. Alphonse de Lamartine venait y trouver l’inspiration littéraire, et ainsi naquît son personnage de Jocelyn. Une carte postale le montre il y a un siècle, dans une pâture, mais, aujourd'hui, la forêt a gagné et c’est un patriarche de 4,50 m de circonférence. Sous ses branches, un banc de pierre attend le promeneur.[26]
    Autour de Saint-Point

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Commune de Saint-Point », sur mairie.stpoint.free.fr.
    2. « Saint-Point – Carte Communale – Résumé Non Technique du rapport de présentation – 2015 ACT'études, Géonomie » [PDF], sur mairie.stpoint.free.fr, .
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Auguste Longnon, Pouillés de la province de Lyon, Paris, C. Klincksieck, , 308 p. (lire en ligne), p. 281.
    11. Lex, Léonce, Histoire de Saint-Point, Mâcon, les principaux libraires, , 252 p. (lire en ligne), p. 13.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. « Historique de Tramayes », sur tramayes.fr.
    14. À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
    15. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    16. « Décès de Maurice Dargaud, ancien maire de Saint-Point », Mairie de Saint-Point (consulté le ).
    17. « Philippe Mignot démissionne de son poste de maire », Le Journal de Saône-et-Loire, édition de Macon, (lire en ligne, consulté le ).
    18. « Jocelyne Bacq, élue maire de Saint-Point : Jocelyne Bacq est la première femme maire de Saint-Point. Elle préside désormais aux destinées de la commune, entourée de trois adjoints », Le Journal de Saône-et-Loire, édition de Macon, (lire en ligne, consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Dossier complet Commune de Saint-Point (71470) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Saint-Point, école maternelle publique », sur education.gouv.fr (consulté le ).
    24. « liste des vins de l'appellation Mâcon produits dans la commune de Saint-Point », sur vin.vigne.com.
    25. Inventaire départemental des monuments et richesses d'art, canton de Tralmayes, Saint-Point, Imp. Combier, Mâcon, 1974.
    26. Arbre référencé au sein de « L’inventaire des arbres remarquables de Bourgogne ». Source : Alain Desbrosse, Arbres et arbustes remarquables de Bourgogne : un inventaire en marche depuis 26 ans…, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 199-200 de novembre 2019, pp. 9-17.
    27. « Historique du Château de Saint-Point, demeure familiale des Lamartine », sur www.lamartine.com.
    28. Victor-Eugène Ardouin-Dumazet, « Au pays de Lamartine », Images de Saône-et-Loire, no 86, , p. 21-23.
    • Portail de la Saône-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.