Saint-Paul-le-Froid

Saint-Paul-le-Froid est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Paul.

Saint-Paul-le-Froid

L'église de Saint-Paul-le-Froid.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes Randon - Margeride
Maire
Mandat
Christian Pascon
2020-2026
Code postal 48600
Code commune 48174
Démographie
Gentilé Saint-Paulans
Population
municipale
139 hab. (2018 )
Densité 3,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 47′ 33″ nord, 3° 34′ 19″ est
Altitude Min. 1 154 m
Max. 1 469 m
Superficie 44,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Grandrieu
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Paul-le-Froid
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Saint-Paul-le-Froid
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-le-Froid
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-le-Froid

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Localisation

    Commune située dans le nord du département de la Lozère, limitrophe avec celui de la Haute-Loire.

    Communes limitrophes


    Hameaux et lieux-dits

    La commune de Saint-Paul-le-Froid est située au nord du canton de Grandrieu, commune des villages frères, certains disent les états sœurs, de part et d'autre de l'Ance :

    • Saint-Paul-le-Froid tourne le dos au vent du nord mais ne peut éviter le souffle cinglant de "la traverse" venu de l'ouest.
    • Le Chayla d'Ance, du nom du célèbre et controversé abbé, contemple de sa hauteur le val d'Ance et l'échine boisée et généreuse du Berthaldès.

    la mairie de la commune de Saint Paul le Froid se trouve dans le village du Chayla d'Ance

    villages et hameaux composant la commune :Saint-Paul-le-Froid, Chayla d'Ance, Combes, Brenac, Boirelac, le moulin de Boirelac, les Martines, le moulin des Martines, Courbejaret, Fenestre, le Berthaldès, la Brugerette, Combret, la baraque des Bouviers, les Fanjouses les sallesses

    Géologie et relief

    La superficie de Saint-Paul-le-Froid est de 4 417 hectares (44,17 km2) avec une altitude minimum de 1 154 mètres et un maximum de 1 469 mètres.

    Hydrographie

    la rivière l'Ance

    L'Ance du Sud arrose la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Paul-le-Froid est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,3 %), prairies (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La via Agrippa, qui reliait Lyon à Toulouse, traverse le département du levant au couchant à hauteur de Javols, ancienne Anderitum au cœur du territoire gabale.

    Politique et administration

    Liste des maires de Saint-Paul-le-Froid[8]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1846 août 1850 Jacques Marques    
             
    janvier 1857 octobre 1870 Pierre Cellier    
             
    1891 1903 Antoine Rousset    
    1903 1914 Joseph Rambaud    
    1914 1919 Antoine Portal    
    1919 juillet 1944 Joseph Rambaud   Nommé conseiller départemental en 1942[9].
    juillet 1944 septembre 1944 Pierre Monteil    
    septembre 1944 1945 Théodore Laroche    
    1945 1965 Baptiste Ponsonnaille    
    1965 1999 Roger Ponsonnaille    
    1999 En cours Christian Pascon    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 139 habitants[Note 2], en diminution de 4,14 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    625810632625694719770742762
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    730756757724814845859824786
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    746744772712658617556519464
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    407343293235221186158154145
    2017 2018 - - - - - - -
    140139-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • source et abreuvoir pour le bétail
      ancien four à pain, ancien travail (ferradou), source et abreuvoir.
    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Saint-Paul-le-Froid.
    • Église Saint-Privat du Cheyla d'Ance.
    pont des Sept Trous
    • le pont des Sept Trous sur l'Ance du Sud naissante.
    • la croix de Pasquet.
    • la croix des Fontaines.
    • le Berthaldès.
    • la via Agrippa, ancienne voie romaine, venant de la Bataille traverse le mas de Fenestre, le vallon du Berthaldès avant de quitter le territoire de la commune de Saint-Paul-le-Froid à l'ouest de la Baraque des Bouviers en direction de Ferluguet.

    Personnalités liées à la commune

    • Le journaliste Gérard Saint-Paul est natif de Pithiviers mais il revient de temps en temps en été à Saint-Paul-le-Froid dans sa maison des Fanjouses.
    • Aimé Avignon (1897-2007), doyen des Français de à , y est né.
    • François de Langlade du Chayla (1647-1702), né au château du Chayla-d'Ance, c'est son assassinat au Pont-de-Montvert qui déclenchera la guerre des Camisards.
    • Jacques Mesrine, ex-ennemi public no 1, aurait séjourné dans le mas isolé des Fanjouses en 1977 pour préparer une opération contre la prison de Mende.

    Héraldique

    Blason
    Parti : au 1 d’azur, au glaive d’or mis en pal et dont la pointe broche sur un flocon de neige d’argent ; au 2 d’or, à un château d’azur, maçonné de sable, à trois créneaux et deux haches d’argent, fichées dos à dos entre les créneaux.
    Détails
    Le parti indique le fait que la commune regroupe depuis sa création deux villages d’égale importance : Saint-Paul-le-Froid et Le-Cheyla, siège d’une puissante seigneurie dont le château aujourd’hui complètement détruit était surnommé le Versailles du Gévaudan.

    L’azur symbolise la rivière Ance et les nombreux cours d’eau qui arrosent le territoire communal.

    Le glaive est la représentation de saint Paul qui a été décapité au temps des romains.

    Le flocon traduit le déterminant le-Froid. Il indique aussi la station de ski de fond des Bouviers.

    La partie droite reprend une partie des armes des Langlade du Cheyla, seigneur de ce puissant château. Le blason exact est écartelé au 1 et 4 d’argent à 3 taus de gueules, au 2 et 3 d’or à un château d’azur maçonné de sable à 3 créneaux et 2 haches d’argent fichées dos à dos entre les créneaux ; sur le tout d’azur au chevron d’or accompagné de 3 rencontres de léopards d’or arrachés. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

    Les ornements représentent deux branches de sapin de sinople, fruitées d'or, mises en sautoir par la pointe et liées de gueules pour honorer les forêts communales.

    Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. D'après FranceGenWeb.org
    9. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 12 décembre 1942, lire en ligne
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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