Saint-Paul-en-Pareds

Saint-Paul-en-Pareds est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Paul et Pareds.

Saint-Paul-en-Pareds

L'église Saint-Paul.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Herbiers
Maire
Mandat
Bénédicte Gardin
2020-2026
Code postal 85500
Code commune 85259
Démographie
Gentilé Saint-Paulais
Population
municipale
1 332 hab. (2018 )
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 49′ 26″ nord, 0° 59′ 01″ ouest
Altitude 124 m
Min. 83 m
Max. 181 m
Superficie 12,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Les Herbiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Herbiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-Paul-en-Pareds
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Saint-Paul-en-Pareds
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-en-Pareds
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-en-Pareds
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Le territoire municipal de Saint-Paul-en-Pareds s’étend sur 1 229 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 124 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 83 et 181 mètres[1],[2].

    La commune se situe géographiquement sur le versant ouest de l’ancienne chaîne appelée la Gâtine vendéenne. Son territoire a à peu près la forme d'un triangle délimité à l'ouest par le Petit Lay et au sud par le ruisseau de la Proutière. À l'est, le schiste rencontre le granite aux alentours de la colline de l'Hublinière qui culmine à 181 mètres. En allant vers l'ouest, une petite plaine argileuse descend doucement jusqu'à 90 mètres à la Gelletière, au confluent des deux ruisseaux.

    Communes limitrophes de Saint-Paul-en-Pareds
    Les Herbiers
    Saint-Michel-Mont-Mercure
    (Sèvremont)
    Mouchamps Le Boupère

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Paul-en-Pareds est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Herbiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,6 %), terres arables (35,1 %), prairies (14,5 %), zones urbanisées (6,8 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Paul-en-Pareds puis La Regénérée[10] après le passage des colonnes infernales.

    Histoire

    Le premier document mentionnant le nom de Saint-Paul-en-Pareds date de 1179. Il concerne l’église. Le bourg se développe autour du château éloigné de près de 1 km de l’église paroissiale, particularité qui est à l’origine de la légende des farfadets[Note 3], mais distance comblée aujourd'hui.

    Ce château, l'un des plus importants de la région, commença à décliner dès le XIe siècle puis passa sous la dépendance des seigneurs de La Flocellière.

    L'église prieurale puis paroissiale, jadis fondée par saint Martin de Vertou ou ses premiers disciples, dépendait de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes.

    Les guerres de religion épargnèrent relativement la commune mais l'église n'échappa pas au pillage et à l'incendie.

    Pendant la Révolution française et la guerre de Vendée, la population se rangea unanimement du côté des insurgés. Elle en subit les conséquences sous la forme d'un massacre de 72 personnes dans la cour du château le .

    Saint-Paul-en-Pareds garde encore de beaux vestiges architecturaux et développe un tourisme vert avec la création de nombreux sentiers pédestres.

    Emblèmes

    Héraldique

    Blasonnement :
    Coupé : au premier, de sinople à la roue à aube sur une rivière, accompagnée à dextre d'un moulin à vent et à senestre d'une gerbe de blé, le tout d'argent ; au second, de gueules au château de trois tours d'or posé sur une colline de sinople ; à la bordure componée de seize pièces de gueules au cœur vendéen d'or et d'azur à la fleur de lys d'or.

    Devise

    La devise de Saint-Paul-en-Pareds : Ense Et Aratro.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[11],[12]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793   Louis Dubreuil[Note 4]    
    1797 1798 Louis Girardeau[Note 4]    
    1798 1805 Jean Debreuil[Note 4]    
    1806 Octobre 1812 Louis Dubreuil    
    Octobre 1812 Avril 1819 Eugène du Landreau    
    Avril 1819 1839 Pierre Bordelais[Note 5]    
    1840 1842 Pierre Raineau    
    Février 1842[Note 6] Octobre 1842 Eugène du Landreau Légitimiste Chevalier de la légion d'honneur
    Janvier 1843 Juin 1843 Esprit Guillard    
    Juillet 1843 Juillet 1848 Henri Bayle de la Martinie   Chef de bataillon en retraite
    Octobre 1848 Septembre 1850 Pierre Vinet    
    Novembre 1850 Mai 1851 Eugène du Landreau    
    Mai 1851 Juillet 1852 Pierre Merlet[Note 7]    
    Juillet 1852 Juin 1858 Henri Bayle de la Martinie    
    Juin 1858 Septembre 1863 Pierre Lamote    
    Septembre 1863 Septembre 1870 Basile Barbarit    
    Septembre 1870 Novembre 1870 Louis Rautureau    
    Novembre 1870 Avril 1871 Jean-Baptiste Merlet    
    Avril 1871 Mai 1871 Louis Rautureau    
    Juin 1871 Avril 1894[Note 8] Pierre Ravaud    
    Mai 1894 Janvier 1905[Note 9] Pierre Retailleau   Cultivateur
    Mars 1905 1919 Pierre Brosset   Cultivateur
    1919 1926 Jean Rigaudeau   Cultivateur
    1926 1935 Constant Avril    
    1935 1945 Auguste Merlet   Cultivateur
    1945 1953 Alexandre Fontenit   Cultivateur
    1953 1974 Marie-Joseph Jadaud   Cordonnier (décédé en cours de mandat)
    1974 1983 Bernard Guicheteau   Cultivateur
    1983 2014 Roland Fontenit   Assistant parlementaire
    2014 en cours Bénédicte Gardin   Professeur

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2018, la commune comptait 1 332 habitants[Note 10], en augmentation de 6,3 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    800602617831758774731746770
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    756693736740751695720753761
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    790761740627636658683649685
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    6446006127458329261 0621 2041 337
    2018 - - - - - - - -
    1 332--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, Saint-Paul-en-Pareds comptait 1 150 habitants (soit une augmentation de 24 % par rapport à 1999). La commune occupait le 8 363e rang au niveau national, alors qu'elle était au 9 258e en 1999, et le 154e au niveau départemental sur 282 communes.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (10,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,7 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 27 %, 45 à 59 ans = 21,3 %, plus de 60 ans = 8,8 %) ;
    • 48,3 % de femmes (0 à 14 ans = 25,3 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 24,4 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 12,1 %).
    Pyramide des âges à Saint-Paul-en-Pareds en 2007 en pourcentage[16]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    3,3 
    75 à 89 ans
    3,9 
    5,5 
    60 à 74 ans
    8,2 
    21,3 
    45 à 59 ans
    19,5 
    27,0 
    30 à 44 ans
    24,4 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,7 
    22,6 
    0 à 14 ans
    25,3 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Lieux et monuments

    La commune compte deux monuments historiques :

    • l’église Saint-Paul datant en partie du XVe siècle. Elle a été inscrite par arrêté du [18].
    • le château des Noyers, édifié au XVe siècle, inscrit par arrêté du [19].

    Autres lieux et monuments :

    • l’Acheneau, source réputée pour ses bienfaits et point de départ du sentier pédestre du Chevalier du Landreau,
    • la statue du monument aux morts, œuvre originale d'Yves Guiberteau dit Yves Ramoz, en souvenir de sa mère,
    • les logis anciens du Bois Rousseau et de la Barbère.

    Personnalités liées à la commune

    • Auguste Billaud (1903-1970), chanoine et historien des guerres de Vendée français.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une vieille carte postale du début du XXe siècle nous la rappelle en ces termes : D'après une vieille légende, cette Eglise aurait été bâtie à 1500m du bourg par les Farfadets. Les lutins démolissaient pendant la nuit ce que les hommes construisaient pendant le jour dans le bourg; et transportaient les pierres, à l'endroit où est l'église actuelle.
    4. Pendant cette période troublée, la commune ne semble pas avoir possédé une municipalité républicaine. L'état civil est boudé par la population. Les agents qui rédigent les actes changent souvent.
    5. Élu en deuxième position aux élections du 28 mai 1837 avec 24 voix sur 77 électeurs et seulement 30 votants.
    6. Nommé en février et démis de ses fonctions en octobre.
    7. Pierre Merlet assure l'intérim alors que la commune ne possède pas de maire.
    8. Décédé le 2 avril 1894.
    9. Décédé le 11 janvier 1905.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Commune 32816 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Saint-Paul-en-Pareds », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Les Herbiers », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Archives municipales : Etat civil et délibérations municipales
    12. Auguste Billaud, Histoire religieuse de Saint Paul-en-Pareds, Polycopié.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    17. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    18. Notice no PA00110259, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Notice no PA00135566, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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