Saint-Pathus

Saint-Pathus est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Saint-Pathus

L'église Saint-Pathus.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité communauté de communes Plaines et monts de France
Maire
Mandat
Jean-Benoit Pinturier
2020-2026
Code postal 77178
Code commune 77430
Démographie
Gentilé Pathusiens
Population
municipale
6 094 hab. (2018 )
Densité 1 067 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ nord, 2° 48′ est
Altitude Min. 89 m
Max. 113 m
Superficie 5,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Pathus
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mitry-Mory
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Saint-Pathus
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Saint-Pathus
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Saint-Pathus
Liens
Site web saint-pathus.fr

    Géographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Saint-Pathus dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune est située à environ 14,6 kilomètres à l’est de Dammartin-en-Goële[Carte 1], au nord du département. Son territoire confine le sud du département de l’Oise.

    Communes limitrophes

    Le Plessis-Belleville
    (Oise)
    Silly-le-Long (Oise)
    Lagny-le-Sec
    (Oise)
    N Oissery
    O    Saint-Pathus    E
    S
    Marchémoret

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 89 mètres à 113 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 99 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Pathus.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la rivière Thérouanne, longue de 23,31 km[3], affluent de la Marne en rive droite.

    Sa longueur totale sur la commune est de km[4].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 720 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[5]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[7]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau[8], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[9], à 10,9 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pathus est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pathus, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 8 331 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 28 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés[23].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7% ), zones urbanisées (39,3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %)[24].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25],[26],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[27].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 2 092 dont 89,6 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 10,4 % d'appartements[Note 5].

    Parmi ces logements, 96 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 3,8 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,4 % contre 10,2 % de locataires[29] dont, 0,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 0,5 % logés gratuitement.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Sanctus Pathusius en 1102[30] ; De Sancto Patu vers 1172[31] ; Sanctus Patusius en 1183[32] ; Leprosia de Sancto Patusio en 1247[33] ; Sanctus Patuisius en 1252[34] ; Sanctus Patucius en 1263[35] ; Saint Patu en 1265[36] ; Saint Patus en 1284[37] ; Saint Patuz en 1326[38].

    La localité de Saint-Pathus porte le nom du prêtre Patusius qui fut nommé évêque de Meaux en 684 et mourut le jour de son élection. La tâche à assumer lui semblait trop lourde et il ne souhaitait pas cet honneur.

    Histoire

    Les seigneurs de Saint-Pathus.

    Guillaume des Barres, né en 1130, mort entre 1177 et 1181, seigneur d'Oissery (commune d'Oissery, 77, Seine-et-Marne, Île-de-France, FRANCE) et de Saint-Pathus (commune de Saint-Pathus, 77, Seine-et-Marne, Île-de-France, FRANCE) épousa Hélissende de Saint-Bris née vers 1145.

    En 2005, lors de la construction d’un lotissement aux Petits Ormes les fouilles ont permis de découvrir une villa et environ 4 000 structures archéologiques. Les vestiges s’étendent du Néolithique final, Bronze final, Bas-Empire et du haut Moyen Âge et l’époque moderne[39].

    Saint-Pathus porte le nom d’un prêtre de vie renommée vertueuse qui fut nommé évêque de Meaux en 684 et mourut le jour de son élection. La tâche à assumer lui semblait trop lourde et il ne souhaitait pas cet honneur. Originaire de Senlis, il se rendait à Meaux par la route que la reine Brunehilde venait de faire construire, en priant Dieu d’éloigner la mitre (coiffure triangulaire portée par les évêques) de sa tête et fut exaucé. Il expira chemin faisant en bénissant la ville de Meaux qui l’avait élu. C’est à l’endroit où il mourut que sire Guillaume des Barres, seigneur de la région, lui fit édifier, en 1102, une église qu’il plaça sous son patronage. Le village qui se forma autour du lieu sacré prit par la suite le nom du saint.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1953 mars 1971 René Pluvinage   Ingénieur
    mars 1971 mars 1977 Lucien Pluvinage    
    mars 1977 mai 1984 René Pluvinage   Ingénieur
    mai 1984 juin 1989 André Buzance    
    juin 1989 1999 Bruno Mancinelli    
    1999 mars 2008 Daniel Stephan DVD-UMP  
    mars 2008[41] En cours
    (au 22 novembre 2020)
    Jean-Benoît Pinturier DVG Cadre commercial
    Vice-président de la CC Plaines et Monts de France (2014[42] →)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[43]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [44],[45].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Pathus est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [46],[47],[48].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. La communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[46],[50].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [46],[51].

    Population et société

    Les habitants sont appelés les Saint-Pathusiens[52].

    Évolution démographique

    D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Pathus compte 5 258 habitants (soit une augmentation de 9 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 871e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 938e en 1999, et le 55e au niveau départemental sur 514 communes.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

    En 2018, la commune comptait 6 094 habitants[Note 7], en augmentation de 2,97 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    269285280267276308330315350
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    331314312315304295274260251
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    235255255201240277233280360
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3253421 2952 9214 5154 8295 2615 9016 042
    2018 - - - - - - - -
    6 094--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (7,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (15,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,6 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 25,1 %, 45 à 59 ans = 24,5 %, plus de 60 ans = 7,4 %) ;
    • 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 22,7 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 26,6 %, 45 à 59 ans = 23,8 %, plus de 60 ans = 8 %).
    Pyramide des âges à Saint-Pathus en 2007 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90  ans ou +
    0,1 
    0,9 
    75 à 89 ans
    1,6 
    6,4 
    60 à 74 ans
    6,3 
    24,5 
    45 à 59 ans
    23,8 
    25,1 
    30 à 44 ans
    26,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    18,9 
    23,6 
    0 à 14 ans
    22,7 
    Pyramide des âges du département de Seine-et-Marne en 2007 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    3,7 
    75 à 89 ans
    6,0 
    9,9 
    60 à 74 ans
    10,2 
    20,7 
    45 à 59 ans
    20,3 
    22,4 
    30 à 44 ans
    22,4 
    20,8 
    15 à 29 ans
    19,8 
    22,2 
    0 à 14 ans
    20,5 

    Équipements culturels et sportifs

    Elle comporte un complexe sportif, 42 associations (sportives, culturelles, sociales…), un terrain multi-sports, un centre de loisirs, une salle des fêtes (le Mille Club), deux groupes scolaires (Charles-Perrault et Antonio-Vivaldi), des services techniques, le PAJ (Point d'Accueil Jeunesse), une police municipale, 20 km de voirie et un verger.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 2 000 (dont 71 % imposés), représentant 6 076 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 830 euros[59].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 258 dont 13 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 35 dans la construction, 99 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 8 dans l’Information et communication, 8 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 37 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 31 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 22 étaient relatifs aux autres activités de services[60].

    En 2020, 59 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 48 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[61].

    Agriculture

    Saint-Pathus est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[62].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[63]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 0 en 2010[62]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Pathus, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Saint-Pathus entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[62],[Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 4 1 0
    Travail (UTA) 9 3 0
    Surface agricole utilisée (ha) 405 101 0
    Cultures[64]
    Terres labourables (ha) 405 s 0
    Céréales (ha) 268 s
    dont blé tendre (ha) 134 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) s s
    Élevage[62]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 12 12

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Saint-Pathus possède une église considérée comme l'un des « bijoux » de Seine-et-Marne datant du XIIe siècle, construite dans le style roman et cistercien, fait assez rare en Île-de-France.

    L'église a été restaurée en style néogothique en 1872, perdant un peu de son originalité première. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 2007[65].

    Sur l'édifice et à l'intérieur, de nombreuses représentations du saint, statue ou vitrail.

    Lieux et monuments

    • La ferme des Brumiers

    La ferme des Brumiers était le bâtiment principal d’une exploitation agricole d’une quarantaine d’hectares. Transformée tout d’abord en restaurant et salle de réception pour mariage vers 1980, la ferme a été ensuite récupérée par la municipalité qui a décidé en 2010 de mettre ce lieu à la disposition des associations de la ville pour l'organisation de leurs événements artistiques et culturels. Ce lieu atypique accueille chaque année depuis 2011 le festival Du Foin aux Brumiers organisé par l’Association Culturelle des Brumiers.

    • La ferme de Noëfort et son pigeonnier

    Ce domaine agricole a été fondé par les bénédictines du prieuré Saint-Nicolas de Noëfort en 1127. Guillaume Ier des Barres en a été un des bienfaiteurs (voir sa page Wikipédia). La ferme a été depuis restaurée et transformée en lieu de résidence.

    • La vieille école communale, datant de 1866.

    Projets

    • Crèche intercommunale.
    • Centre culturel.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Localisation de Saint-Pathus » sur Géoportail (consulté le 1 février 2020)..
    2. « Saint-Pathus - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Saint-Pathus » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    2. « Plan séisme consulté le 15 mai 2021 ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Therouanne (F6410600) » (consulté le ).
    4. 77430 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 25 janvier 2019
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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