Saint-Ondras

Saint-Ondras est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Ondras

Vue générale.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Vals du Dauphiné
Maire
Mandat
Christian Vieux-Melchior
2020-2026
Code postal 38490
Code commune 38434
Démographie
Population
municipale
645 hab. (2018 )
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 07″ nord, 5° 32′ 52″ est
Altitude 410 m
Min. 361 m
Max. 626 m
Superficie 8,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Grand-Lemps
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Ondras
Géolocalisation sur la carte : Isère
Saint-Ondras
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Ondras
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Ondras

    Adhérente à la Communauté de communes Les Vals du Dauphiné, Saint-Ondras est également situé au nord de la micro-région des Terres froides.

    Étymologiquement, le nom Saint-Ondras est une déformation patoisante de Saint-Honoré et ses habitants se dénomment les Ondrasien(ne)s [1].

    Géographie

    Carte de Saint-Ondras

    Situation et description

    Saint-Ondras est un petit village positionné sur une colline surplombant la micro-région des Terres froides et la vallée de la Bourbre, petite rivière qui traverse une grande partie du Nord-Isère, laquelle correspond en partie à l'arrondissement de La Tour-du-Pin.

    Son territoire est à approximativement situé à égale distance des agglomérations de Grenoble, de Lyon et de Chambéry, soit à une cinquantaine de kilomètres de chacune de ces villes.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est bordée dans sa partie occidentale par la rivière de la Bourbre, affluent du Rhône et d'une longueur de 72,2 km[2] et des marais. Cette rivière comptent deux affluents répertoriés sur le territoire :

    Climat

    Le secteur du Nord-Isère présente un climat de type semi-continental[5] qui se caractérise par des précipitations plus importantes en été qu'en hiver.

    Les étés sont chauds et secs. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.

    Voies de communication

    Le territoire communal est traversé par plusieurs routes départementales :

    • La RD 73 qui relie la commune des Abrets en Dauphiné à celle de Beaurepaire (Isère)|
    • La RD 73m qui relie la RD 76 au bourg central
    • La RD 142d qui relie la commune avec celle de Charancieu
    • La RD 17c et la RD 76k

    Transport

    La gare ferroviaire la plus proche de la commune est la gare des Abrets - Fitilieu. Celle-ci est desservie par desservie par des bus TER Auvergne-Rhône-Alpes entre les gares de Saint-André-le-Gaz et Chambéry.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Ondras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Le bourg de Saint-Ondras

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (64,4 %), terres arables (22,8 %), zones humides intérieures (7,6 %), forêts (3,1 %), prairies (1,8 %), zones urbanisées (0,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Morphologie urbaine

    Il s'agit d'une petite commune rurale de dimension très modeste comprenant un petit bourg central où se situe la mairie, l'école et l'église paroissiale entouré par quelques hameaux. Cet ensemble est composé essentiellement de maison individuelles, de fermes, pour la plupart réaménagées en maisons de résidence.

    Hameaux, Lieux-dits et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Saint-Ondras, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[13].

    • La Rochette
    • Brocardière
    • Buclas
    • Moulin de la Robinière
    • Vercours
    • Barriaux
    • Perrodière
    • Pont de Clandon
    • Vieux Saint-Ondras
    • Moulin de Bugnon
    • Durand
    • Catinière
    • le Château Feuillet
    • Bazin
    • les Allimards
    • le Fayet
    • Pont de Cour
    • Grepatière
    • les Fosges
    • Jalinière
    • le Mont
    • le Poutat
    • la Croix
    • Brénier

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Saint-Ondras est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].

    Terminologie des zones sismiques
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Saint-Ondras est lié au nom de Saint-Honoré (probablement Honoré d'Amiens) dont il est une déformation de forme patoisante[15].

    Histoire

    Le hameau de Vercourt en 1908.

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Préhistoire et Antiquité

    Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.

    Moyen-Âge et Temps moderne

    En 1737, il est fait mention du château de Buclas comme propriété de André Nicolas de Virieu, chevalier, descendant de la branche cadette des Virieu de Faverges [16].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Christian Vieux-Melchior SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2018, la commune comptait 645 habitants[Note 2], en augmentation de 5,05 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    534655766901870813836814762
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    695684714693669665638610574
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    533535472450411373378380360
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    336307362478496558567612640
    2018 - - - - - - - -
    645--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    Presse régionale

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culte catholique

    La communauté catholique et l'église de Saint-Ondras (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[21].

    Culture et patrimoine

    Monuments religieux

    Église Saint Honoré en 2019
    • L'église Saint-Honoré
    Datant du XXe siècle, cet édifice religieux est formé d'une large nef et de deux étroits bas-côtés. La façade assez austère, surmontée par un clocher est percée par porte centrale en plein cintre surmontée d'une petite rose polylobée dans laquelle est positionnée une horloge [22].

    Monuments civils

    • Le château de Buclas
    Cet édifice civil qui date du XIXe siècle, probablement construit sur le site d'une ancienne maison forte, fut la propriété d'Antonin Dubost, maire de La Tour-du-Pin et président du Sénat sous la IIIe République. Il s'agit d'une propriété privée qui ne se visite pas[23].
    • Le moulin La Pérouse
    Datant de 1872, ce petit moulin à eau rénové en 2016 se situe en contre-bas du bourg au bord du ruisseau du Combeau

    Patrimoine naturel

    La ZNIEFF des marais de Clandon, situé en tête du bassin du ruisseau du Clandon, affluent de la Bourbre. le site est caractérisé par une mosaïque de milieux naturels : secteurs tourbeux, roselières, étangs et boisements humides [24]

    Dans la littérature

    Christian Bobin

    La commune est connue pour avoir hébergé l'écrivain Christian Bobin, lors de son écriture de L'Inespérée. C'est d'ailleurs une Ondrasienne (Gislaine dans le texte) qui a inspiré l'écrivain pour la constitution de la petite histoire « La plus que vive »[25].

    L'action de l'œuvre se déroule elle-même dans le village :

    « [Ce] village où parfois vous passez quelques jours sans rien faire, pas même écrire, surtout pas écrire, le village de Saint-Ondras, en Isère[26] »

    « Les fleurs sur la tombe de Saint-Ondras, en Isère, ont fané une semaine après ton enterrement[26] »

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site habitants.fr page sur le noms des habitants des communes de l'Isère, consulté le 6 mars 2019
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Ruisseau de Clandon (V1700840) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Ruisseau des Fosges (V1701020) » (consulté le ).
    5. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Site géoportail, page des cartes IGN
    14. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    15. André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 221
    16. Site Château de France, page sur le château de Buclas, consulté le 6 mars 2019
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne
    22. Site isère patrimoine, page sur l'église de Saint-Ondras, consulté le 6 mars 2019
    23. Site chateau de France, page sur le château de Buclas, consulté le 6 mars 2019
    24. Site de la DRAD, page sur la Znieff des marais de Clandon, consulté le 6 mars 2019
    25. article sur le livre de Christian Bobin, "La plus que vivre, consulté le 6 mars 2019
    26. La plus que vive, Christian Bobin, Gallimard, 1996, Gallimard/folio, 1999.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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