Saint-Martin-de-Valgalgues
Saint Martin de Valgalgues est une commune française située en banlieue nord de la ville d'Alès, dans le département du Gard en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.
Saint Martin de Valgalgues | |||||
Chevalement de la mine. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Claude Cerpedes 2020-2026 |
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Code postal | 30520 | ||||
Code commune | 30284 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Martinois | ||||
Population municipale |
4 472 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 341 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 09′ 50″ nord, 4° 04′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 130 m Max. 365 m |
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Superficie | 13,11 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Alès (banlieue) |
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Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Alès-2 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.saintmartindevalgalgues.fr | ||||
Géographie
Située dans la périphérie d'Alès, ce fut une ville industrielle importante surtout grâce à l'extraction du charbon. Son urbanisation est de type aéré, elle s'est développée autour des hameaux de Sauvagnac, de Drulhes, du Soulier, de La Vabreille, de la Plaine de Sermeil et de la cité de Camont.
Réalisé par la Communauté d'agglomération du Grand Alès, le Pôle Mécanique Alès-Cévennes se situe sur la commune de Saint Martin de Valgalgues sur le site de l'ancienne mine de pyrite du Soulier.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 43 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-de-Valgalgues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[16] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), zones urbanisées (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5 %), prairies (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Valgalgues parfois retranscrit en Mont-Valgue[22].
Située sur le passage de la voie Regordane, Saint Martin de Valgalgues fut une seigneurie appartenant, du XVIIIe siècle[Quand ?] au commandeur de Saint-Christol. Ce fut l'un des berceaux des Mines de charbon des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf[Quand ?] et des premiers entrepreneurs du charbon français.
Saint-Martin-de-Valgalgues fut touchée par deux catastrophes au fond des puits de mines à la fin du XIXe et en 1912, faisant de nombreuses victimes.
Aujourd'hui il ne reste que quelques vestiges des mines de charbon, la ville s'est modernisée afin d'accueillir les faveurs de commerces pour relancer la démographie. La ville compte deux supermarchés, de nombreux artisans et commerces en tous genres.
Saint-Martin de Valgalgues fait également partie des villes et villages fleuris depuis 2009, elle compte une fleur dans ce classement.
Héraldique
Blason | D'or à la fasce losangée d'azur et d'or |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés Saint-Martinois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2018, la commune comptait 4 472 habitants[Note 5], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Le Pôle Mécanique Alès-Cévennes installé sur la commune : c'est un espace dédié aux sports mécaniques qui est constitué de 5 pistes asphalte et 5 pistes terre.
- Église Saint-Martin de Saint-Martin-de-Valgalgues, de style roman, datant du XIe siècle, rénovée au XIIe siècle.
- Un important patrimoine industriel lié aux mines et aux carrières.
- Espace Lafare-Alais, salle polyvalente moderne, inaugurée en 2008, qui accueille régulièrement des spectacles ou des expositions.
Personnalités liées à la commune
- Julien Brabo (1859-1936), poète et félibre.
- Adrienne Horvath (1925-2012), députée du Gard.
- Eugène Saccomano (1936-2019), journaliste sportif : ses parents tenaient une boulangerie au cœur de la ville.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Salindres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Martin-de-Valgalgues et Salindres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Salindres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Martin-de-Valgalgues et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Alès », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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