Saint-Martin-de-Fressengeas

Saint-Martin-de-Fressengeas est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.

Saint-Martin-de-Fressengeas

L'église Saint-Martin de Saint-Martin-de-Fressengeas.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Périgord-Limousin
Maire
Mandat
Michel Augeix
2020-2026
Code postal 24800
Code commune 24453
Démographie
Gentilé Saint-Martinais
Population
municipale
362 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 40″ nord, 0° 50′ 44″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 302 m
Superficie 20,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Thiviers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thiviers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Martin-de-Fressengeas
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Martin-de-Fressengeas
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martin-de-Fressengeas
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martin-de-Fressengeas
Liens
Site web www.saint-martin-de-fressengeas.fr

    Géographie

    Généralités

    La commune de Saint-Martin-de-Fressengeas est traversée du nord au sud par la Queue d'âne, un ruisseau affluent de la Côle et sous-affluent de la Dronne.

    Le bourg est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest de Thiviers et neuf kilomètres au sud-est de Saint-Pardoux-la-Rivière, à l'écart des voies principales de communication.

    La commune est cependant desservie par les routes départementales 98 et 707 (l'ancienne route nationale 707 reliant Nontron à Lanouaille).

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Martin-de-Fressengeas et des communes avoisinantes.

    Saint-Martin-de-Fressengeas est limitrophe de six autres communes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 036 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-de-Fressengeas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (60,2 %), forêts (39,3 %), prairies (0,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune se réfère à saint Martin, évêque de Tours au IVe siècle, et au mot occitan fraisse signifiant « frêne »[20].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Martin de Fraissenjas[21].

    Histoire

    La première mention écrite connue du lieu remonte au XIIe siècle, sous la forme Sant Marty de Freycenjas[20].

    Au XIIIe siècle, Saint-Martin de Fressengeas était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[22].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le simple nom de Saint Martin.

    Le , six résistants et quatre habitants du village des Merles sont massacrés par des hommes de la Phalange africaine[23],[24].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Saint-Martin-de-Fressengeas est rattachée, dès 1790, au canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron[25].

    Intercommunalité

    Au , Saint-Martin-de-Fressengeas intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien. Au , celle-ci est dissoute et ses communes  hormis Sorges et Ligueux en Périgord  rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[26] qui, en prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin[27].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[28],[29].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1913 1919 Jean Justin Lacotte   Propriétaire cultivateur
             
    1977 1995 Lucien Michaud   Enseignant (retraité à partir de 1980)
    juin 1995[30]   Jean-Robert Fargeot SE[31] Artisan
    juillet 2020[32] En cours Michel Augeix    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Martin-de-Fressengeas relève[33] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

    En 2018, la commune comptait 362 habitants[Note 6], en diminution de 1,63 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9877048559481 0049809871 0861 133
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1041 0591 0801 0011 0351 0451 1021 003983
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    930981946804748705691605531
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    475428394390394375379380368
    2017 2018 - - - - - - -
    359362-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[37], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 148 personnes, soit 41,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatorze) a augmenté par rapport à 2010 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-trois établissements[38], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans la construction, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France La Coquille - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Martin-de-Fressengeas et La Coquille », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France La Coquille - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Martin-de-Fressengeas et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 344-345.
    21. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 20 novembre 2013.
    22. Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Champagnac-de-Belair », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 13 décembre 2018.
    23. Sud Ouest édition Périgueux, 4 mai 2009.
    24. Jacques Guine, « Le devoir de mémoire du 28 avril 1944 », Sud Ouest édition Périgueux, 5 mai 2017, p. 21.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. [PDF] « Arrêté no 2016/095 portant modification des statuts de la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand », Préfecture de la Dordogne, 14 décembre 2016, p. 165-169.
    27. [PDF] « Arrêté no 24-2017-10-23-002 portant modification des statuts de la communauté de communes des Marches du PériG'or Limousin, Thiviers-Jumilhac », Préfecture de la Dordogne, octobre 2017, p. 170-172.
    28. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.
    29. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.
    30. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 29 août 2014.
    31. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 28.
    32. « Michel Augeix devient officiellement maire », Sud Ouest édition Dordogne, 6 juillet 2020, p. 27.
    33. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. Dossier complet - Commune de Saint-Martin-de-Fressengeas (24453) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2019.
    38. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    39. Dossier complet - Commune de Saint-Martin-de-Fressengeas (24453) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2019.
    40. La grotte des Fraux sur le site du Centre de recherche et d'études pour l'art préhistorique Émile Cartailhac, consulté le 7 mars 2011.
    41. « Grotte des Fraux », notice no PA00135171, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 7 mars 2011
    42. Laurent Carozza, La grotte des Fraux, un Lascaux de Bronze à Saint-Martin-de-Fressengeas ?, propos recueillis par François Beneytou, Sud Ouest édition Dordogne, 30 août 2017, p. 11.
    43. Château de Saint-Martin-de-Fressengeas sur le site du Conseil régional d'Aquitaine, consulté le 26 août 2013.
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