Saint-Léger-près-Troyes

Saint-Léger-près-Troyes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Taupins, en raison (selon le site officiel de la commune[1]).

Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.

Saint-Léger-près-Troyes

Portail ouest de l'église.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Christian Blasson
2020-2026
Code postal 10800
Code commune 10344
Démographie
Gentilé Taupins
Population
municipale
891 hab. (2018 )
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 15″ nord, 4° 04′ 43″ est
Superficie 9,21 km2
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Léger-près-Troyes
Géolocalisation sur la carte : Aube
Saint-Léger-près-Troyes
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Léger-près-Troyes
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Léger-près-Troyes
Liens
Site web http://www.saintlegerprestroyes.fr

    Géographie

    Communes limitrophes de Saint-Léger-près-Troyes
    Rosières-près-Troyes Bréviandes
    Saint-Germain Buchères
    Saint-Pouange Moussey

    Saint-Léger-près-Troyes est située à sept kilomètres au sud de Troyes. Les communes voisines sont Buchères, Moussey, Rosières-près-Troyes et Saint-Pouange. Trois cours d'eau traversent Saint-Léger-près-Troyes : la Hurande, le ruisseau de l'Étang l'Abbé et le Triffoire.

    Topographie

    Autrefois appelé Montreuil (Monasteriolum).

    L'ancienne commune de Cervet lui est réunie en l'an III[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léger-près-Troyes est une commune urbaine[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7 %), forêts (16 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,3 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Les seigneurs du village était pour partie les comtes de Champagne et les abbés de Montier à partir de 1114 par des dons de Hugues et Henri le Libéral en 1145.

    En 1563, l'abbaye était obligée d’aliéner son gagnage pour payer sa part de contribution du clergé.

    En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes et du bailliage ducal d'Aumont.

    Cervet

    Seigneurie à cheval sur Saint-Leger et Breviande ce qui donna lieu à Breviande de Cervet et Breviande Saint-Leger ; la dîme était due à l'abbaye de Montier la Celle. La première mention de Cervet est en 1153 dans un cartulaire de Montier, abbaye qui reçut la chapelle construite par Adelaïde dame de Chappes. Les hommes de Cervet étaient hommes du comte de Champagne après un seigneur particulier est nommé, la famille Valery du XIIe au XVe siècle.

    La Planche

    Ancien fief qui fut un hameau puis une simple ferme. Il était un fief relevant de Chappes et un arrière-fief d'Isle. Il y avait un château fort qui est cité en 1367[10] qui est encore cité en 1792 dans l’État général des émigrés du département de l'Aube.

    Héraldique

    Blason
    D'argent au chevron de gueules accompagné en chef de deux macles d'azur et en pointe d'une merlette de sable ; au chef d'azur chargé d'une double burelle potencée et contre-potencée d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Christian Blasson[11]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[12]
    DVG Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 891 habitants[Note 3], en augmentation de 13,79 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    218394445428438421421390400
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    382349344300287284291284268
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    262239277233285278314264299
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    314393416564642615641728804
    2018 - - - - - - - -
    891--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.saintlegerprestroyes.fr/spip.php?article47
    2. Aube : le guide complet de ses 430 communes de Michel de la Torre (édition Deslogis-Lacoste, 1990)
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Archives départementales de l'Aube, E153provis. f°69 v°.
    11. Site officiel de la préfecture de l‘Aube.
    12. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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