Saint-Just-de-Claix

Saint-Just-de-Claix est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.

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Saint-Just-de-Claix

L'église de Saint-Just-de-Claix.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Joël O'Baton
2020-2026
Code postal 38680
Code commune 38409
Démographie
Population
municipale
1 262 hab. (2018 )
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 32″ nord, 5° 17′ 05″ est
Altitude 209 m
Min. 160 m
Max. 320 m
Superficie 11,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Marcellin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Just-de-Claix
Géolocalisation sur la carte : Isère
Saint-Just-de-Claix
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Just-de-Claix
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Just-de-Claix

    Géographie

    Différents hameaux et lieux-dits: Village, village vieux, clairivaux, manne, côte rouge, rochebrune, chirouse, valensole, faisan, Bleton, moraye

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Just-de-Claix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,6 %), terres arables (27,6 %), forêts (16,5 %), cultures permanentes (7,1 %), eaux continentales[Note 3] (5,9 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Une abbaye y fut instaurée par le dauphin Humbert II (qui transféra le Dauphiné à la France en 1349) au profit de sa mère, Béatrix de Hongrie, dont la sœur était reine de France. Elle y fut enterrée, mais le couvent étant transféré à Romans, sa dépouille le fut aussi.

    Le site de l'abbaye, devenue Château Notre Dame à l'époque néogothique, est aujourd'hui un gîte touristique. Au-dessus, le site Château-vieux dont on dit qu'il fut maintes fois transformé, signale la présence évidente d'un ancien castrum sinon d'un oppidum (encore signalé sur la carte de Jean Boin de 1602).

    Le site de Rochebrune ou Quatre-têtes est également chargé d'histoire. Jusque vers 1835, il appartenait à Saint Nazaire en Royans. Cette presqu'île du confluent entre la Bourne et l'Isère fut, semble-t-il un camp romain selon Henri Muller, l'historien du Dauphiné au XIXe siècle, et aussi un camp retranché de Monbrun, apôtre combattant de la religion réformée à l'époque des guerres de religion. On sait enfin que les Chartreux utilisèrent son port sur l'Isère pour transférer le minerai de fer venu de Chartreuse vers les fonderies de Bouvante et Val Sainte Marie au Moyen Âge. La traversée de l'Isère se faisait par un bac à traille jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, avant que le lac du barrage électrique de Saint Hilaire du Rosier ne modifie toute l'apparence du site.

    On trouve en effet à Rochebrunne une levée de terre de +/- 3 mètres de hauteur dont les pierres plates sont importées, dit-on[Qui ?]. D'autres signes telluriques sont visibles aux environs. Ce campement n'a jamais été fouillé. Depuis, les transformations industrielles et résidentielles ont envahi le site, dont le canal de la Bourne et l'aqueduc du XIXe siècle. Même le grand mur (romain ?) a été récemment touché (2008).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avril 2007 En cours Joël O'Baton SE Employé[8]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 1 262 habitants[Note 4], en augmentation de 4,04 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    452479477548555585690745771
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    737759735760742705752723746
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    789712689599660623592613593
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    5905805568229441 0251 1521 2191 178
    2018 - - - - - - - -
    1 262--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Images

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/saint-just-de-claix,38409/
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

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