Saint-Georges-sur-la-Prée

Saint-Georges-sur-la-Prée est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges, Georges et Prée.

Saint-Georges-sur-la-Prée
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt
Maire
Mandat
Jean-Marc Duguet
2020-2026
Code postal 18100
Code commune 18210
Démographie
Gentilé Saint-georgeois
Population
municipale
608 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 37″ nord, 1° 56′ 15″ est
Altitude 122 m
Min. 91 m
Max. 151 m
Superficie 22,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Vierzon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vierzon-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saint-Georges-sur-la-Prée
Géolocalisation sur la carte : Cher
Saint-Georges-sur-la-Prée
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Saint-Georges-sur-la-Prée
Liens
Site web site officiel

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le département du Cher à la limite de celui de Loir-et-Cher.

    Elle est à l'intersection des routes départementales 19 et 90. La commune est accessible en voiture depuis la route nationale 76 allant de Bourges à Tours en passant par Vierzon mais aussi depuis la route nationale 20 allant de Vierzon à Châteauroux en prenant la sortie Saint-Hilaire.

    La commune se situe à 120 m d'altitude et le point culminant est de 152 m au lieu-dit les Picardies. Le point le plus bas est à 92 m dans la prairie de Saint-Georges.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Saint-Georges-sur-la-Prée est traversée par deux rivières : le Cher sur 4,8 km et la Prée qui se jette dans le Cher à Saint-Loup-des-Chaumes.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-sur-la-Prée est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (12,9 %), prairies (10,5 %), zones urbanisées (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Saint-Georges-sur-la-Prée a changé plusieurs fois de nom. En 1422, elle portait le nom de Sanctus Georgius de Pradea puis en 1442 Saint-Georges-de-la-Prehee qui changea en 1467 pour devenir Saint-Georges-Souls-la-Prehee[réf. nécessaire].

    Au cours de la Révolution française, la commune porta temporairement les noms de Montagne-sur-la-Prée ou Égalité-la-Prée[8].

    Histoire

    Le village existait déjà au temps de Charlemagne et on y avait bâti l'abbaye bénédictine de Dèvres (ou Devre). Dans l'église de l'abbaye placée sous le vocable de saint Georges, en 843, l'archevêque de Bourges saint Raoul avait transféré les reliques de sainte Perpétue. Les moines, après le pillage par les Normands en 903, fondèrent l'abbaye de Vierzon et y portèrent ces reliques.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans le département du Cher et, depuis 1984, dans l'arrondissement de Vierzon. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription du Cher.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Graçay[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Vierzon-2[9].

    Intercommunalité

    La commune est devenue membre en 2000 de la communauté de communes de Graçay Saint-Outrille créée fin 1993, et qui a alors pris la dénomination de communauté de communes des Vallées vertes du Cher Ouest.

    Cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes Vierzon Pays des Cinq rivières, la nouvelle intercommunalité créée le portant le nom de communauté de communes Vierzon Sologne Berry.

    Le , celle-ci a fusionné avec la communauté de communes les Villages de la Forêt pour former la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[10]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1793 Claude Martin   Propriétaire
    1793 1793 Antoine Taureau   Fermier
    1793 1800 François Maltier   Laboureur
    1800 1800 Claude Martin   Propriétaire
    1800 1808 François Maltier   Laboureur
    1808 1813 Blaise Blanchet   Maréchal
    1813 1819 Thomas de Waters   Colonel
    1819 1823 Jean Aradan   Fermier
    1823 1824 François Firmin   Fermier
    1824 1840 Alexandre Meunier   Fermier
    1840 1843 Antoine Boin   -
    1843 1846 Jacques Gavelle   Notaire
    1846 1848 Julien Le Goazre de Toulgoet   Propriétaire du Rosay
    1848 1851 Antoine Boin   -
    1851 1855 Julien Le Goazre de Toulgoet   Propriétaire du Rosay
    1855 1860 Claude Meunier   Fermier
    1860 1870 Antoine Meunier   -
    1870 1878 Claude Meunier   Fermier
    1878 1884 Paul Roux   Marchand de vin
    1884 1896 André Ratelet   Agriculteur
    1896 1900 Émile de Toulgoet   Propriétaire de Rosay
    1900 1908 Pierre Brinay   Agriculteur
    1908 1919 Victor Legendre   Agriculteur
    1919 1929 Louis Firmin   Agriculteur
    1929 1944 Henri Tripeau   Agriculteur
    1944 1947 Joseph Bigot   Boulanger
    1947 1978 Yves de Hauteclocque   Directeur au Botin
    1978 1999 Claude Debéda MDC Professeur de physique
    mars 2001 2020[11] Vincent Faucheux[12],[13] PCF Professeur des écoles, musicien[14]
    2020 en cours Jean Marc Duguet SE  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 608 habitants[Note 3], en diminution de 7,03 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    726647783725830853794835845
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    827792852807809794752754711
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    676685666572543495509466401
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    404401347367590601627631650
    2017 2018 - - - - - - -
    611608-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Saint-Georges-sur-la-Prée est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 141 feux en 1709 à 123 en 1726[18]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[19].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Stèle érigés en mémoire de la résistance et des victimes des fascistes et des collaborationnistes.
    • Musée de l'ocre. Les carrières d'ocre de Saint-Georges-sur-la-Prée ont été exploitées dès le Moyen Âge ; ce pigment naturel était notamment utilisé pour les fresques[20].
    • Lavoir reconstruit en 2007 par souscription auprès de la population.
    • Château de Rozay, daté des XVe-XVIe siècles, propriété privée et non ouvert aux visites. Le château et ses dépendances sont protégés par une inscription à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 2000[21].
    • Les bords du Cher.
    • Nombreux chemins de randonnées.
    • Musée du Fil de Soie-Le Jardin du Tisserand : www.lejardindutisserand.com, Musée de l'Ocre avec espace village d'antan et gallerie expo.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher
    10. Boloky, « Voici la liste des maires de Saint-Georges-sur-la-Prée », sur saint-georges-sur-la-pree.fr (consulté le ).
    11. « L’adjointe Sophie Henault tête de liste à Saint-Georges-sur-la-Prée », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Sophie Henault, actuelle adjointe au maire de Saint-Georges-sur-la-Prée, est candidate aux municipales. L'élue, qui achève son deuxième mandat, conduit la liste « Ensemble, Saint-Georges, pour l'après » rassemblant plusieurs partis de gauche, dans la continuité du maire sortant, Vincent Faucheux ».
    12. Céline Chouard, « Vincent Faucheux pour un 3e mandat », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ).
    13. Liste des maires du Cher et appartenance des communes aux cantons sur le site de la préfecture (consulté le 27 septembre 2014).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 169
    18. Zeller, op. cit., p. 145 et 153
    19. Site du musée.
    20. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA18000015
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