Saint-Crépin (Hautes-Alpes)

Saint-Crépin est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Crépin.

Saint-Crépin
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras
Maire
Mandat
Jean-Louis Queyras
2020-2026
Code postal 05600
Code commune 05136
Démographie
Population
municipale
735 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 42′ 27″ nord, 6° 36′ 29″ est
Altitude Min. 894 m
Max. 2 905 m
Superficie 46,3 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guillestre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Crépin
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Saint-Crépin
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Saint-Crépin
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Saint-Crépin
Liens
Site web saintcrepin.com

    Géographie

    Saint-Crépin est une commune du Grand Briançonnais, située dans l'ancienne province du Dauphiné, adhérente à la communauté de communes du Guillestrois. Elle fait partie de l'aire de la langue d'oc, occitan, tout comme certaines vallées italiennes voisines.

    Localisation

    La commune se situe à l'ouest du parc naturel régional du Queyras dont elle est limitrophe, en aval du Briançonnais. Elle occupe le bassin versant du torrent de Pra Reboul qui naît sur les flancs occidentaux du pic du Béal Traversier (2 910 m), « à cheval » sur Saint-Crépin et Arvieux, et se jette dans la Durance.

    Géologie et relief

    Saint-Crépin se trouve sur le socle cristallin du massif des Écrins.

    La partie septentrionale qui est la partie haute du territoire communal, est délimitée par une ligne de crête allant de la crête de l'Alp Gaston à la crête de Chalanches, comportant plusieurs sommets le plus haut atteignant 2 511 m sur la crête de Platégoui, et entrecoupée par le ruisseau de Pra Reboul. La grande partie est composée de rochers.

    La partie méridionale ou basse du territoire, est très boisée. Les Bois Noir, Bois des Orgiers et Bois Durat occupent la majeure partie des hauteurs de la vallée de la Durance.

    La commune possède plusieurs forêts dont la plus importante se situe au nord-est du village ; les autres forêts se trouvent : deux au nord, une jouxtant le village à l'est et une autre « à cheval » sur Saint-Crépin et Eygliers, occupant la presque totalité du vallon du torrent de Guillermain[1].

    Hydrographie

    Le réseau hydrologique communal est dense, faisant de Saint-Crépin une commune verte et boisée.

    La Durance traverse la partie occidentale de Saint-Crépin. Durant cette traversée, elle reçoit les eaux de plusieurs affluents, les principaux étant :

    • Torrent de Pra Reboul[2],
    • Torrent de Bouffard[3],
    • Torrent de Tramouillon[4],
    • Torrent du Béal Noir[5],
    • Le Merdanel[6].

    Communes limitrophes

    Voies routières

    La voie principale est la route nationale 94 qui emprunte la vallée de la Durance et traverse la commune. Elle relie Gap à l'Italie via Briançon et le col de Montgenèvre 1 850 m[Note 1]..

    Transports

    Saint-Crépin possède un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique (code OACI = LFNC). Celui-ci est un site réputé de vol à moteur et de vol à voile (planeur), bénéficiant de conditions aérologiques favorables et d'une situation privilégiée dans le massif alpin.

    Saint-Crépin est traversé par la voie ferrée de la ligne de Veynes à Briançon. La gare de Saint-Crépin est une halte ouverte en 1894 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), puis elle est devenue une station et a été fermée par la SNCF à la fin des années 1950. Située au passage à niveau près du lieu-dit Durancette, elle est depuis devenue une maison d'habitation. Elle n'est pas protégée mais figure sur l'inventaire général du patrimoine régional[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Crépin est une commune rurale[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    Saint-Crépin est un village médiéval. Il a été construit selon un plan en escargot. L'alignement des maisons au nord constitue les remparts. Perché sur un rocher de marbre rose, Saint-Crépin domine la vallée de la Durance, entre Embrun (22 km au sud) et Briançon (25 km au nord).

    La commune comprend une vingtaine de hameaux. L’église, la mairie et l’école sont situées au chef-lieu appelé autrefois Malborget. Le village, peuplé de plus de mille habitants sous l'ancien régime, a subi de plein fouet l'exode rural au XXe siècle, puis le traumatisme des deux guerres, pour descendre à moins de 400 habitants dans les années 60.

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 0,8 % 39
    Extraction de matériaux 0,6 % 26
    Équipements sportifs et de loisirs 0,7 % 35
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 6,1 % 288
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,3 % 110
    Forêts de feuillus 1,0 % 46
    Forêts de conifères 36,9 % 1733
    Pelouses et pâturages naturels 24,4 % 1144
    Landes et broussailles 1,7 % 82
    Forêt et végétation arbustive en mutation 5,3 % 249
    Plages, dunes et sable 1,0 % 47
    Roches nues 11,8 % 555
    Végétation clairsemée 7,3 % 344
    Source : Corine Land Cover[13]

    Toponymie

    Crépin et Crépinien patrons des cordonniers.

    La communauté s'appelait Sanctus Crepinus dès le XIe siècle dans un cartulaire d'Oulx, Sanctus Crispinus, Castrum Sancti Crispini en 1180, Castrum Sancti Cripini en 1210, puis Sanctus Crispinus en 1238, Castrum signalant l'existence d'une fortification.

    En occitan alpin, la commune se nomme Sant-Crespin.

    Saint Crépin, honoré avec son frère saint Crépinien, étaient, semble-t-il natifs de Rome. Chrétiens, ils exerçaient le métier de cordonniers à Soissons.

    En occitan, le « crespin » était, aussi, le petit panier dans lequel les cordonniers mettaient leurs outils.

    Les hameaux de Chanteloube (Cantaluppa), le Villard (Villario), la Combe (Coumbelle) sont déjà cités au XIIe siècle dans divers documents[14].

    Histoire

    Antiquité

    Le site était déjà occupé au premier âge du fer (environ 600 avant notre ère), comme en témoigne la découverte en 1836 à Chanteloube, d'un squelette avec des anneaux de bronze passés à l’une de ses jambes. Par ailleurs, au siècle dernier près de l’Église Vieille, ont été mises au jour des tombes datant au début du christianisme[14].

    Une voie romaine passe à Chanteloube.

    Moyen Âge

    • 1210 - Par donation du Dauphin André, l’archevêque d’Embrun est fait seigneur majeur du Castrum Sancti Cripini. Des seigneurs locaux, « inférieurs ou engagistes, tenaient en fief une partie du territoire, notamment les familles Rostaing, Richière, des Bardonnèche, de Rame, Cayre, de Morges, Giraud, Rascassié »[14].

    Saint-Crépin, Eygliers et Mont-Dauphin ne formaient alors qu’une seule communauté nommée : « Mandement de Saint-Crépin ». Pierre Rostang, viguier de Marseille (1382), fut seigneur de Saint-Crépin.

    • 1488 - Le village devient le siège des inquisiteurs contre les Vaudois. Le curé de Saint-Crépin remplace un moment le grand inquisiteur Alberto de Cattané.
    • 1494 - Charles VIII, roi de France, dîne à Saint-Crépin où séjourneront aussi plus tard, Louis XII, Louis XIII, Richelieu, Catinat, Vauban, Berwick et d’autres[14].

    Temps modernes

    Au XVIe siècle Saint-Crépin apparaît sur les cartes, notamment celle d’Oronce finé en 1543.

    • 1581 - Le 9 février, Lesdiguières s’empara du village qui demeura sous domination protestante pendant 20 ans.
    • 1692 - Le duc de Savoie envahit la région et installa son état-major au chef-lieu.
    • 1762 - Sanctus Crispinus prend le nom de Saint Crespin (État des paroisses)[14].
    • 1789 - Saint Crespin faisait partie du royaume de France. Survient la Révolution française. Le 22 décembre, la Constituante divise la France en 83 départements.
    • 1790 - Sont créées les départements, les communes et les cantons.
    • 1793 - An II. Le département des Hautes-Alpes est créé. La commune porte le nom de Ravins. Elle se trouve dans le canton de Mont Lyon, dans le district d'Embrun et le département des Hautes-Alpes.
    • 1799 - Le pape Pie VI « transporté » en France, y couche.
    • 1801 - La commune prend le nom de Saint-Crepin avant de s'écrire Saint-Crépin. Le canton de Mont Lyon devient celui de Mont-Lion avant son transfert dans celui de Guillestre en 1802. La commune est dans l'arrondissement d'Embrun, dans le département des Hautes-Alpes[15].
    • 1884 - Avec l’arrivée du chemin de fer, le relais de poste Embrun-Briançon devint inutile.

    Époque contemporaine

    • 1926, Saint-Crépin est dans l'arrondissement de Briancon (Briançon).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 mars 2001 Alexis Barthélemy    
    mars 2001 2014 Bernard Esmieu   Président de la communauté de communes du Guillestrois
    mars 2014 En cours Jean-Louis Queyras[16],[17]   Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise

    Intercommunalité

    Saint-Crépin fait partie:

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

    En 2018, la commune comptait 735 habitants[Note 3], en augmentation de 10,53 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0519699838481 2101 1911 1541 1131 147
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1301 1511 0741 0951 0661 0811 0791 0581 041
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    948989870775657637562462414
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    409400402507533541583640722
    2018 - - - - - - - -
    735--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • L'agriculture, pilier historique du village, ne représente plus aujourd'hui un grand secteur, excepté dans les lieux-dits du Villard et du Villaron. Saint-Crépin est aussi réputée pour son fromage éponyme.
    • Le tourisme : le camping municipal attire de nombreux touristes, notamment des Néerlandais. De plus, de nombreux Saint-Crépinois travaillent l'hiver dans les stations municipales. Existence de nombreux spots d'escalade.
    • Le bâtiment : de nombreuses entreprises de ce secteur ont une activité importante à Saint-Crépin, parmi lesquelles la Société de Travaux Alpes Méditerranée (STAM), Charles Queyras TP, filiale de Vinci ; ou encore Allamano.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine culturel

    • Le sentier des Thurifères[22] est un ancien chemin muletier reliant le village au hameau des Guions. Le dénivelé est de 390 m, de 910 à 1 280 m.

    Ce sentier permet d'admirer de remarquables spécimens d'une espèce rare de résineux, le genévrier thurifère.

    Château fort

    Il s'agit d'un castrum du XIIIe siècle (?) dont il ne reste que des vestiges. L'enceinte castrale a probablement été détruite au XVIe siècle. En 1210, le Dauphin Guigues André le concède à l'archevêque.

    Les vestiges sont repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[23].

    Gare de Saint-Crépin, actuellement maison

    Cette gare avait été mise en service avec l'ouverture du tronçon ferroviaire Mont-Dauphin-Briançon le 12 juillet 1883. Elle est désaffectée depuis la fin des années 1950. Elle est à l'Inventaire général du patrimoine culturel[24].

    Église Vielle

    Cette église n'est pas précisément datée. Cependant elle comporte des pierres sculptées qui renvoient à l'art gallo-romain et des tombes datant au début du christianisme ont été retrouvées sur place. Un usage religieux peut donc remonter au Ve siècle. La fonction d'ancienne église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption est attestée à partir du XIIe siècle et ce jusqu'à 1452, année de la construction de l'église actuelle au centre du village.

    L'édifice reste doté d'un portail remarquable donnant sur le chœur, protégé par une grille. On peut encore observer les fondations des murs de la nef et du clocher. À noter que celui-ci est indépendant du reste du bâtiment, comme c'est souvent le cas au Piémont. Propriété de la commune, ces murs sont classés Monument historique[25].

    Église paroissiale Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien

    L'église paroissiale a été construite en 1452, remaniée en 1552 puis en 1912. Elle est l'une des premières églises du diocèse d'Embrun à avoir été reconstruite après la grande dépression de la fin du Moyen Âge. Elle a remplacé l'ancienne église Notre-Dame qui servait aux habitants de Saint-Crépin et d'Eygliers lorsque les deux communautés étaient réunies. L'église est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[26].

    Croix monumentale

    Cette croix située au lieu-dit Villaron-Haut porte la date 1863. Elle est en pierre marbrière de paus, de couleur rose. La croix est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[27]. (Voir sa description sur Mérimée).

    Chapelle Saint-Michel

    La chapelle Saint-Michel a été construite au XVIe siècle (mentionnée en 1560) au lieu-dit le Villard. Devenue succursale en 1854, elle subit de profondes transformations. Un nouvel édifice engloba l'ancienne chapelle. L'édifice religieux est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[28]. (Voir sa description sur Mérimée).

    Chapelle Saint-François-Régis

    La chapelle Saint-François-Régis se situe au lieu-dit les Hodouls. Elle a été construite en 1827 sur l'emplacement d'une chapelle plus ancienne, et remaniée en 1956. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[29].

    Chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude dite de Chanteloube

    La chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude dite de Chanteloube se situe au lieu-dit la Chapelle. Elle n'a pu être datée. La tour de son clocher-porche porte l'année 1897. Le chœur est mitoyen avec une maison du village. La chapelle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30].

    Cimetière

    Contigu à la chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude, ce cimetière a été probablement créé au XIXe siècle. Il se caractérise par des sépultures individuelles en pleine terre, simplement signalées par une croix en bois, et l'absence de monuments et d'aménagement de l'espace. Le site est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[31].

    Chapelle de Pénitents-Blancs, actuellement salle des fêtes

    L'édifice aujourd'hui salle des fêtes de Saint-Crépin, date du XVIIIe siècle. Il est doté d'un clocher-mur sur sa façade principale, ici septentrionale. La chapelle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[32].

    Arrêté préfectoral de biotope

    La commune, avec Champcella, est concernée par un arrêté préfectoral de biotope, objet de la fiche « Adoux de Grépon (FR3800533) » à l'Inventaire national du patrimoine naturel[33].

    ZNIEFF

    La commune est concernée par 7 zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération :

    ZNIEFF Confluence du Guil et de la Durance (cours d'eau, ripisylves et iscles)

    Six communes sont concernées par la zone qui correspond à la confluence du Guil avec la Durance. Elle comprend le cours d’eau et ses ripisylves et iscles associées.

    Cet espace protégé de 298 ha, remarquable par ses milieux, sa flore et sa faune, est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012770 - Confluence du Guil et de la Durance (cours d'eau, ripisylves et iscles)[34].

    ZNIEFF Coteaux steppiques en rive droite de la Durance de Freissinières (le Clos du Puy) à Chanteloube - Gouffre de Gourfouran

    La zone qui concerne 695 ha de 4 communes, est établie sur le versant rive droite de la vallée de la Durance, au nord-est de la commune de Guillestre. Le site se développe sur des coteaux calcaires secs, entre 910 et 1 930 m d’altitude, aux étages de végétation montagnard et subalpin, au sein de la zone périphérique du parc national des Écrins. Il est dominé sur sa partie est par la vallée de la Biaysse et la montagne de l’Aiguillas (2 856 m).

    Cet espace protégé remarquable est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012773 - Coteaux steppiques en rive droite de la Durance de Freissinières (le Clos du Puy) à Chanteloube - Gouffre de Gourfouran[35].

    ZNIEFF Coteaux steppiques en rive gauche de la Durance de la Font d'Eygliers à L'Argentière

    La zone qui concerne 782 ha de 3 communes dans la vallée de la Haute Durance (en rive gauche), entre le massif des Écrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est, correspond au bas du versant entre l’Argentière-la-Bessée et Saint-Crépin.

    Elle est reprise à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012776 - Coteaux steppiques en rive gauche de la Durance de la Font d'Eygliers à L'Argentière[36].

    ZNIEFF Façade ouest du massif du Béal Traversier

    Cette vaste zone de 12 697 ha concerne 9 communes de la région du Briançonnais. Elle englobe la façade ouest du massif du Béal Traversier et les affluents est de la vallée de la Haute Durance, entre le massif des Écrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est.

    Le site est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012777 - Façade ouest du massif du Béal Traversier[37].

    ZNIEFF La Haute Durance (ses iscles, ripisylves et adoux) entre La roche-de-Rame et l'aérodrome de Mont-Dauphin

    Cette zone qui concerne 358 ha de 6 communes dans la région du Guillestrois, correspond au cours de la Durance et ses ripisylves et espaces associés, entre le massif des Écrins à l'ouest et le massif du Queyras à l'est.

    Elle est à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012772 - La Haute Durance (ses iscles, ripisylves et adoux) entre La Roche-de-Rame et l'aérodrome de Mont-Dauphin[38].

    ZNIEFF Montagne de Furfande - Vallon de Clapouze - Bois du Devez

    Cette zone qui concerne 2 378 ha de 3 communes dans la partie nord-ouest du Parc naturel régional du Queyras. Elle correspond aux versants adrets du Col d’Izoard et du Pic de Rochebrune, et inclut le Vallon de Clapeyto.

    Elle est à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012761 - Montagne de Furfande - Vallon de Clapouze - Bois du Devez[39].

    ZNIEFF Vallées et Parc naturel régional du Queyras - Val d'Escreins

    Cette vaste zone qui concerne 58 750 ha de 16 communes des Hautes-Alpes, est limitrophe avec l'Italie, et se situe entre le Briançonnais au nord, la vallée de l'Ubaye au sud et la vallée de la Durance à l'ouest. Ce site montagneux correspond à l’essentiel du parc naturel régional du Queyras.

    La zone est à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche ZNIEFF 930012757 - Vallées et Parc naturel régional du Queyras - Val d'Escreins[40].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason de Saint-Crépin

    Le blason de la ville : de sinople au lion d'argent armé et lampassé de gueules.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • V. Guyet-Grenet. 1996. Présentation de la ripisylve durancienne entre Saint-Clément et la Roche-de-Rame, Rapport de stage au C.B.N.A. Gap-Charance, 17 p. + ann.
    • L. Bigot. 1985. Rapport réalisé pour les inventaires ZNIEFF-PACA sur la zone xérique de Chanteloube.
    • M. Bouvier. 1988. Rapport réalisé pour les inventaires ZNIEFF-PACA sur la haute vallée de la Durance.
    • Emeric Drouot. 1999. Vallées de la Haute Durance et du Guil, Document d'objectifs Natura 2000, Conservatoire Botanique National Alpin.
    • L. Lathuillère. 1994. Le Genévrier Thurifère (Juniperus thurifera L.). Monographie. Étude de la thuriferaie de Saint-Crépin. Le Genévrier thurifère dans le Sud-Est de la France, Mém. Fin Études (École d'ingénieurs), ENGREF, Conservatoire Botanique National Gap-Charance, 80 p.
    • J.E. Gobert. 1954. Les Genévriers thurifères de St-Crépin et le Parc National du Pelvoux (Hautes-Alpes), Bull. Soc. Dauphin. Études - Bioclub - 1-16:79-84.
    • A. de Coincy. 1898. Remarques sur le Juniperus thurifera L. et les espèces voisines du bassin de la Méditerranée, Bull. Soc. Bot. France 45:429-433
    • M. Widmann. 1950. Le Genévrier thurifère dans les Hautes-Alpes, Rev. Géogr. Alpine (Grenoble) 38 (3):493-508.
    • M. Bouvier. 1984. Rapport réalisé pour les inventaires ZNIEFF-PACA sur le Bois des Ayes.
    • M. Bouvier. 1980. Contribution à la connaissance faunistique et floristique des vallées de la haute Durance et du Buëch, Rapport Mission pour la protection et l'aménagement, D.D.A. 05, 155 p.
    • A. Lavagne, A. Archiloque, L. Borel & J.P. Devaux. 1983. La végétation du Parc Naturel Régional du Queyras. Commentaires de la carte phytoécologique au 1/50 000e, Rev. Biol. & Ecol. Médit. 10 (3):175-248.
    • Découvrir Saint-Crépin, hors-série n°11 de l'association culturelle "Pays guillestrin".

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La RN 94 se prolonge en Italie par la S24 qui permet de gagner Turin
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Torrent de Guillermin (X0141120) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Torrent de Pra Reboul (X0140500) » (consulté le )
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Torrent de Bouffard (X0140520) » (consulté le )
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Torrent de Tramouillon (X0140540) » (consulté le )
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Torrent de Béal Noir (X0141060) » (consulté le )
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Merdanel (X0140560) » (consulté le )
    7. « Gare de Saint-Crépin, actuellement maison », sur http://dossiersinventaire.regionpaca.fr/, (consulté le ).
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
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    33. Fiche « Adoux de Grépon (FR3800533) » sur le site de l'INPN
    34. « Confluence du Guil et de la Durance (cours d'eau, ripisylves et iscles) » sur le site de l'INPN
    35. « Coteaux steppiques en rive droite de la Durance de Freissinières (le Clos du Puy) à Chanteloube » - Gouffre de Gourfouran sur le site de l'INPN
    36. « Côteaux steppiques en rive gauche de la Durance de la Font d'Eygliers à L'Argentière » sur le site de l'INPN
    37. « Façade ouest du massif du Béal Traversier » sur le site de l'INPN
    38. « La Haute Durance (ses iscles, ripisylves et adoux) entre La Roche-de-Rame et l'aérodrome de Mont-Dauphin » sur le site de l'INPN
    39. « Montagne de Furfande - Vallon de Clapouze - Bois du Devez » sur le site de l'INPN
    40. « Vallées et Parc naturel régional du Queyras - Val d'Escreins » sur le site de l'INPN
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