Ryūhō

Le Ryūhō (龍鳳, phénix dragon) est un porte-avions léger converti à partir d'un ravitailleur de sous-marins durant la Seconde Guerre mondiale pour la marine impériale japonaise. Lancé le , il sert principalement de transport d'avions, malgré une participation à la bataille de la mer des Philippines. Il survit à la guerre et est démoli peu après la fin de celle-ci.

Ryūhō (龍鳳)

Le Ryūhō en 1942.
Autres noms Taigei (大鯨)
Type Ravitailleur de sous-marins
Porte-avions
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Chantier naval Arsenal naval de Yokosuka
Commandé 1920
Quille posée
Lancement
Armé (ravitailleur)
(porte-avions)
Statut  : rayé des listes
1946 : démoli
Équipage
Équipage 989 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 215,6 mètres
Maître-bau 23 mètres
Tirant d'eau 6,7 mètres
Port en lourd 16 700 tonnes
Puissance 52 000 ch
Vitesse 26,5 nœuds (49 km/h)
Caractéristiques militaires
Rayon d'action 9 700 milles marins (18 000 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Aéronefs 15 Mitsubishi A6M
16 Aichi D3A

Conception

Le ravitailleur de sous-marins Taigei est mis sur cale le et lancé le . Il est retiré du service en décembre 1941 afin d'être converti en porte-avions léger. Durant sa reconversion, il est atteint par plusieurs bombes lors du raid de Doolittle le . Le porte-avions Ryūhō sort du chantier le .

Histoire

Le Ryūhō passe la majorité de sa carrière à alterner escorte de convois et missions d'entraînement. Le , il repêche des marins abandonnés par le Hiyō durant sa fuite. Après un détour par les îles Mariannes et Tawi-Tawi, il rejoint la flotte combinée afin de participer à la bataille de la mer des Philippines. Une grande majorité des appareils du Ryūhō est abattue pendant celle-ci, mais le porte-avions ne subit que peu de dommages.

Sa dernière mission, il la mène le . Après avoir embarqué 58 avions suicide Ohka, il les livre à Taïwan. De retour à Kure, le Ryūhō est gravement endommagé par des avions de la Task Force 58 le . Considéré comme inapte au combat, il est rayé des listes le puis démoli l'année suivante.

Notes et références

    Lien externe

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