Rue du Bailly
La rue du Bailly est une voie de communication de Saint-Denis.
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Rue du Bailly | ||||
Entrée sud de la rue. Le coin de cet immeuble est toujours occupé par un restaurant. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 48° 54′ 46″ nord, 2° 21′ 22″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Ville | Saint-Denis | |||
Quartier(s) | La Plaine Saint-Denis | |||
Début | Avenue du Président-Wilson | |||
Fin | Avenue du Président-Wilson | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Chemin du Bailly | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
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Situation et accès
Cette voie incurvée sur toute sa longueur, présente la particularité de commencer et terminer sur l'avenue, rectiligne, du Président-Wilson. Au sud, son tracé est prolongé par celui de la rue de la Montjoie.
Origine du nom
Elle porte ce nom, car jusqu'en 1720 cette rue était utilisée par les rois, reines et princes de sang pour les porter jusqu'à leur dernière demeure, la basilique de Saint-Denis.
Historique
Cette voie est le reste de l'ancien chemin qui reliait Paris à Saint-Denis jusqu'en 1720 date de la construction de la Grande rue de Paris à Saint-Denis.
Ce chemin était balisé par 7 montjoies qui avaient été construites aux endroits ou se reposa Philippe III le Hardi qui transporta, le , sur ses épaules les cendres de son père de Notre-Dame de Paris à la basilique de Saint-Denis[1],[2].
Jusqu'en 1860, cette voie est connue comme le « chemin du Bailly ». Elle prend son nom actuel en 1862[3].
Au début du XXe siècle, des grèves fréquentes troublèrent les usines de la Plaine, où étaient embauchés de nombreux travailleurs étrangers, notamment espagnols. En 1905, l'une d'elles fut déclenchée dans une usine de tuyauterie située dans la rue. Elle marqua l'histoire du syndicalisme, car la Bourse du Travail de Saint-Denis donna raison aux ouvriers[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La rue est la localisation approximative de la Croix Faron, Seconde Croix, ou Deuxième Grosse Croix, montjoie, située sur le grand chemin pavé de Saint-Denis à Paris[5]. Une gravure anonyme du milieu du 18e siècle reproduit neuf socles de plan hexagonal[6].
Au sud de la rue se trouvent les cathédrales du rail, derniers vestiges du dépôt de La Plaine.
Au no 17, une plaque commémorative des morts des chemins de fer du Nord lors de la première guerre mondiale, apposée sur la façade du bureau Marchandises de La Plaine[7].
Notes, sources et références
- Philippe III le Hardi (né le 1er mai 1245, mort le 5 octobre 1285) sur france-pittoresque.com
- Pierre Dounezel : A Saint-Denis, les rues ont aussi leur histoire
- Thésaurus historique des noms de lieux à Saint-Denis
- Des cheminées dans la plaine: cent ans d'industrie à Saint-Denis, autour de Christofle (1830-1930)., 1998
- wikisource:Page:Lambeau_-_Histoire_des_communes_annexées_à_Paris_en_1859._La_Chapelle_Saint-Denis.djvu/20
- Saint-Denis: Croix-Faron
- Mémorial GenWeb Recenser Perpétuer Honorer: Seine-Saint-Denis
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